I. — Pierre DE FLANDRES, fils de Mahieu, acheta la bourgeoisie de Lille en 1441 ; il eut :
1. - Pierre, qui suit, II.
2. - Colin, né à Lezennes, bourgeois de Lille par achat en 1464.
3. - Michel, bourgeois de cette ville par rachat du dernier février 1475 (n.st.), mort avant 1503 ; d'où :
a. - Daniel, bourgeois par rachat du 7 avril 1508.
b. - Michel, bourgeois par relief du 26 juillet 1627 ; d'où :
aa. — Mathieu, qui releva sa bourgeoisie le 15 juin 1568, après avoir épousé Michelle de FIVE ; père de Mathieu, baptisé à Sainte-Catherine le 23 novembre 1670.
bb. — Jérôme, bourgeois de Lille par relief du 21 juillet 1561.
c. - Jean, bourgeois par relief du 20 décembre 1532.
d. - Jaspart, bourgeois par achat du 8 janvier 1535 (n. st.) ; il avait alors pour enfants : Jennin, Guillemot, François, Iluchon, Pierrechon et Margotine. Pierrechon releva sa bourgeoisie le 21avril 1562 et fut père de Marie, baptisée à Saint-Étienne le 3 septembre 1568, et de Jacques, baptisé à Saint-Etienne le 21 décembre 1573.
II. — Pierre ou Pierot DE FLANDRES, bourgeois de Lille par rachat en 1461, échevin de cette ville ; eut :
III. — Daniel DE FLANDRES, bourgeois de Lille par rachat du 12 février 1481 (fi. st.), mort avant 1514, allié à Jeanne du PUICH (de sinople à une fasce d'argent, accompagnée en chef d'un croissant du même ), fille de Fiérin ; d'où :
1. — Jacques, prêtre et chanoine à Valenciennes.
2. — Daniel, qui suit, IV.
3.. — Marguerite, épouse de Pierre Le PERS.
IV. — Daniel DE FLANDRES, homme d'armes de Charles-Quint, bourgeois de Lille par relief du 12 avril 1515 (n. st.), marié avec Catherine DUPONT, fille d'Antoine ; d'où :
1. — Fiérin, bourgeois de Lille par relief du 14 mai 1535.
2. — Antoine, qui suit, V.
3. — Louis, sayeteur, bourgeois d'Arras par achat du 17 septembre 1547 ; père d'Abibon.
V. — Antoine DE FLANDRES, homme d'armes de Charles-Quint, bourgeois de Lille par relief du 8 novembre 1538, échevin de cette ville, épousa Catherine des PLANCQUES, fille de Pierre et de Simone de VENDEVILLE ; d'où :
I. — Jean, qui suit, VI.
2. — Jehanne, mariée après 1562 avec Paul PARMENTIER (d'argent au chevron d'azur, chargé d'un chevron d'or, et accompagné de trois trèfles de sinople
), fils de Jacques, bourgeois de Lille par relief du 9 juillet 1563.
3. — Jacques, sr de Fromont, né à Arras, dont il acheta la bourgeoisie le 29 juin 1563 moyennant finances de 400 livres, bourgeois de Lille par relief du 8 janvier 1564 (n. st.), nommé par Philippe II grand bailli et forestier des bois et forêts de la châtellenie de Lille par lettres données à Bruxelles le 7 août 1595 (Archives départementales du Nord, Registre aux Commissions B 56, f* 244), anobli parce prince le 29 novembre 1595; allié à Anne HERLIN, fille de Jean et de Catherine de CROIX (d'argent à la croix d'azur
) ; dont il eut :
a. — Jacques, sr de Fromont, né à Arras, bourgeois de cette ville le 23 août 1595, chanoine de Saint-Piat à Seclin, puis chanoine d'Arras, enterré aux grands Dominicains à Douai.
b. - Pierre, capucin.
c. - François, né à Arras, bourgeois de cette ville le 23 août 1595.
d. — Éléonore, dame de Carnin, qui fonda en 1615 le choeur de la chapelle des Capucins à Lille, mourut le 25 novembre 1664 et fut inhumée dans cette chapelle.
e. — Charles, écuyer, sr d'Herzeau, baptisé à Saint-Étienne le 13 novembre 1569, établi à Arras, dont il récréanta la bourgeoisie le 23 août 1595, marié dans cette ville le 2 septembre 1595 avec Marie VIGNON, fille d'Antoine, sr d'Ouvencourt, et de Marie de COURONNEL ; d'où :
aa. — Anne, alliée à Jacques de la DISME, écuyer, puis à N. GRENET, écuyer, enfin à Antoine de CAVEREL, écuyer, Sr de Grandcourdel.
bb. — Robert, écuyer, capitaine d'infanterie, bourgeois d'Arras le 3i octobre 1617, enterré dans la chapelle Sainte-Anne à Sainte-Catherinede Lille le 17 juin 1655.
cc. — Charles, écuyer, sr de Bouchart, capitaine d'infanterie au régiment de Bonnières, réformé en 1646.
dd. — Madeleine, alliée à Philippe-Maximilien BRIOIS (de gueules à trois gerbes d'or, à la bordure du même chargée de huit besants du champ
), écuyer, sr de la Pugnanderie, fils de Maximilien, né à Lille, bourgeois de cette ville par achat du 8 octobre 1660, bourgeois d'Arras le 18 mars 1630, créé chevalier par lettres données à Saint-Germain-en-Layeen mars 1671 ; dont postérité.
f. — Barbe, baptisée à Saint-Étienne le 16 mai 1573.
g. — Marguerite, baptisée à Saint-Étienne le 15 juillet 1577.
h. — Jeanne, baptisée à Saint-Étienne le 19 septembre 1579, morte le 27 décembre 1661 et enterrée dans la chapelle Saint-Joseph à Saint-Sauveur.
VI. — Jean DE FLANDRES, Sr de l'Empire, bourgeois de Lille par relief du 3 janvier 1575 (n. st.), décédé à Wambrechies le 14 janvier 1621, épousa: 1° Michelle de SAILLY, fille d'Antoine et de Marie DANCOISNE, décédée le 24 février 15.. ; 2° à Tournai, le 7 janvier 1600, Madeleine d'ENNETIÈRES, fille de Jean, écuyer, sr de Lassus, et de Jehanne Le CLERCQ ; d'où :
1. — Du premier lit : Jean, chanoine de Saint-Piat à Seclin.
2. — Marie, épouse de Jean HAVET, bailli de Sainghin-en-Mélantois ; dont postérité.
3. - Jacques, qui suit, VII.
4. - Josse, qui suivra, VII bis.
5. - Catherine, Clarisse à Lille, décédée abbesse de ce couvent en 1666.
VII.- Jacques DE FLANDRES, né à Wambrechies le 6 septembre 1568, notaire en 1613, bourgeois de Lille par relief du 4 mars 1613, procureur dela gouvernance de Lille et bailli de Noyelles ; épousa : 1° le 11 février 1613, Jossinne BOUREL, fille de Jean et d'Isabeau de HAININ, morte le 1er avril 1621 ; 2° à Saint-Étienne, le 31 janvier 1622, Agnès CUVILLON (de gueules, à une autruche au naturel, tenant à son bec une couleuvre d'or
), fille de Guillaume et de Jacqueline DUPONT, décédée paroisse Sainte-Catherine le 4 juin 1667 ; d'où :
1. — Du premier lit : Élisabeth, baptisée à Saint-Étienne le 26 novembre 1613, vivant en 1622.
2. — Marie, baptisée à Saint-Étienne le 6 février 1616, alliée à Sainte-Catherine, le 24 mai 1632, à Jacques du RETZ (d'azur à une fasce d'argent accompagnée de trois roues du même
), fils de Laurent et d'Anne de MONS, baptisé à Saint-Étienne le 11 août 1612, bourgeois de Lille par relief du 28 janvier 1633 ; dont postérité.
3. — Jean, baptisé à Sainte-Catherine le Ier décembre 1617.
4. — Jacques, baptisé à Saint-Étienne le 24 avril 1619.
5. - Gaspard, baptisé à Saint-Étienne le 27 mars 1621.
6. - Du second lit : Josse-Guillaume, baptisé à Saint-Étienne le 13 décembre 1622.
7. - Agnès, baptisée à Saint-Étienne le 28 mai 1624.
8. - Simon, qui suit, VIII.
9. - François, baptisé à Sainte-Catherine le 1er juillet 1628, y décédé le 21 mai 1667.
10. — Marguerite, baptisée à Sainte-Catherinele 10 février 1631.
11. - Jacques, baptisé à Sainte-Catherine le 18 février 1633, bourgeois de Lille par relief du 26 novembre 1680, décédé paroisse Saint-Pierre le 13 juillet 1683, allié à Saint-Maurice, le 18 juin 1680, à Jeanne DUBUS, fille de Mathias et de Jeanne CHEVALIER, baptisée à Saint-Maurice le 5 février 1641, veuve de Robert LORTHIOIR ; sans postérité.
VIII. — Simon DE FLANDRES, baptisé à Sainte-Catherine le 6 juin 1626, notaire et procureur à Lille, bourgeois de cette ville par relief du 9 août 1663, décédé le 8 novembre 1708 et enterré dans la chapelle de la Vierge à Saint-Étienne ; épousa, le 15 janvier 1663, Jeanne DESMAZURES, fille de Charles et de Jeanne Van THIENNEN, décédée paroisse Saint-Maurice le 31 juillet 1690 ; d'où :
1. — Marie-Jeanne, dame d'Ennequin, baptisée à Saint-Étienne le 19 octobre 1663, morte le 11 avril 1727 et enterrée à Saint-André ; alliée à Saint-Maurice, le 28 janvier 1692, à Pierre-François-Joseph
PLATEVOET, fils de François et de Jeanne LAIGNEL, baptisé à Saint-Étienne le 19 octobre 1659, bourgeois de Lille par relief du 22 mars 1692, décédé paroisse Saint-Étienne le 3 septembre 1719 ; elle se remaria avec Joseph Le MERCIER, mort avant elle ; postérité du premier lit.
2. - Catherine, baptisée à Saint-Étienne le 2 mars 1665.
3. — Agnès, dame de Hiencourt, baptisée à Saint-Étienne le 5 juin 1666, morte le 10 avril 1732 et enterrée à Saint-André ; mariée à Saint-Maurice, le 28 février 1692, avec Jean-François SCRIECK (coupé d'azur sur argent, à un lion de l'un en l'autre, lampassé et armé de gueules, adextré en chef d'un croissant d'argent
), sr du Tilleul, fils d'Henri et de Marie LEFRANCQ, baptisé à Saint-Maurice le 14 décembre 1661, bourgeois de Lille par relief du 14 mars 1692, avocat et bailli du chapitre de Saint- Pierre, grand connétable des arbalétriers, décédé paroisse Saint-Étienne le 20 mai 1729, inhumé dans la chapelle Saint-Salvatorà cette église ; sans postérité.
4. — Marguerite, baptisée à Saint-Étienne le 13 février 1669, morte le 10 août 1730, alliée à Saint-André, le4 février 1698, à Charles Le THIERRY, fils de François et de Marie BOULANGER, baptisé à Notre-Dame de Calais le II novembre 1656, bourgeois de Lille par achat du 6 juin 1697, veuf d'Adrienne THÈRU, mort le 19 janvier 1721 et enterré dans la chapelle de la Vierge à Saint-Étienne ; dont postérité.
VII bis. - Josse DE FLANDRES, bourgeois de Lille par relief du 7 août 1620, avocat, lieutenant du bailliage de Lille, grand connétable des arbalétriers, épousa : à Saint-Pierre, le 18 mai 1620, Anne LEFEBVRE, fille de Liévin et d'Agnès de ROUBAIX, morte en 1655 ; d'où :
1. — Gérard, baptisé à Saint-Pierre le 5 mars 1621, prêtre et chanoine de Notre-Dame d'Arras, décédé le 22 mai 1671.
2. - Jacques, baptisé à Saint-Étienne le 18 janvier 1622.
3. - Marie, baptisée à Saint-Étienne le 28 novembre 1622, religieuse à l'hospice Ganthois, puis supérieure du couvent du Saint-Esprit, morte le 28 novembre 1672.
4. — Martin, baptisé à Saint-Étienne le 10 mars 1624, licencié ès lois, chanoine de Notre-Dame d'Arras, puis de Saint-Pierre de Lille, mort le 19 octobre 1665.
5. — Marguerite, baptisée à Saint-Étienne le 2 octobre 1626, religieuse à l'hospice Comtesse, morte le 23 mai 1675.
6 — Jean, baptisé à Saint-Étienne le 24 février 1629, conseiller au bailliage de Lille, puis lieutenant-général de ce bailliage, bourgeois de Lille par relief du 4 mai 1671, nommé conseiller au Parlement de Tournai le 23 septembre 1675, décédé le 29 novembre 1686, allié à Saint-Etienne, le 26 mars 1672, à Marie-Françoise DUBOIS, fille de Lamoral et de Marie CARDON, baptisée à Saint-Étienne le 14 décembre 1646, décédée le 14 février 1683 ; d'où :
a. — Marie-Françoise, baptisée à Saint-Etiennele 22 janvier 1675, morte à quatorze mois.
b. — Jean-Baptiste-Eustache, mort le 8 octobre 1680 à deux ans et demi.
c. — Trois enfants mort-nés.
7. — Gaislain, baptisé à Saint-Etienne le 23 juin 1631, prêtre, chanoine de Saint-Pierre de Lille, mort le 7 décembre 1695.
8. — Josse, qui suit, VIII.
9. — Anne, baptisée à Saint-Étienne le 7 mars 1635.
VIII. — Josse DE FLANDRES, sr du Coutre et de Beauvoir, baptisé à Saint-Étienne le 30 août 1633, bourgeois de Lille par relief du 6 août 1666, confirmé dans sa noblesse par lettres données à Versailles en février 1697, décédé paroisse Saint-Pierre le 17 mai 1702, épousa, par contrat du 23 février 1666, Marie-Angélique DUHOT (d'azur, à un entrelac d'or
), fille d'Hubert, sr du Faux, et de Marie De la PORTE, baptisée à Saint-Maurice le 2 août 1644, décédée paroisse Saint-Pierre le 15 août 1719 ; dont :
1. - Anne-Marie, baptisée à Saint-Pierre le 7 janvier 1667, morte célibataire le 16 septembre 1695.
2. - Marie-Madeleine, baptisée à Saint-Maurice le 18 octobre 1668, décédée paroisse Saint-Pierre le 4 mars 1683.
3. - Jean-Pierre,qui suit, IX.
4. — Charles-François, baptisé à Saint-Pierre le 5 décembre 1672, mort à six semaines.
5. — Alexis, baptisé à Saint-Pierre le II août 1674, chanoine de Saint-Pierre de Lille.
6. - Marie-Françoise, baptisée à Saint-Pierre le 22 novembre 1678, morte célibataire le 12 décembre 1724.
7. — Peut-être Isabelle, morte paroisse Saint-Pierre le 13 février 1697.
IX. — Jean-Pierre DE FLANDRES, écuyer, sr du Coutre, Radinghem, baptisé à Saint-Maurice le 28 décembre 1670, bourgeois de Lille par relief du 17 avril 1703, créé chevalier par lettres du 3 février 1719, échevin, mayeur et rewart de Lille, décédé paroisse Saint-Pierre le 11 décembre 1740, épousa à Sainte-Catherine, le 19 mars 1703, Anne-Virginie POULLE (d'argent, à la fasce d'azur, accompagné en pointe d'une poulle de sable
), fille de Robert-André, écuyer, sr du Vas, et d'Anne-Catherine-Virginie ARONIO (de sinople au lion d’argent couronné d’or et lampassé de gueules et une bande partie d’azur et de gueules brochant sur le tout
), baptisée à Saint-Étienne le 8 juillet 1681, décédée paroisse Saint-Pierre le 19 janvier 1744 ; dont :
1. — Pierre-André-Joseph, qui suit, X.
2. - Alexis-François, baptisé à Saint-Pierre le 1er décembre 1714, chanoine de Saint-Pierre.
3. - Marie-Anne-Françoise, baptisée à Saint-Pierre le 29 décembre 1715, morte le 13 février 1717.
4. — Jean-Baptiste-Augustin,baptisé à Saint-Pierre le 10 avril 1717, mort le 23 novembre 1718.
5. — Jacques-Hyacinthe, baptisé à Saint-Pierre le 2 août 1718, mort le 7 août 1719.
6. — Jean-Remi, baptisé à Saint-Pierre le 3o décembre 1719, décédé le 31 juillet 1720.
7. — Marie-Louise-Virginie, baptisée à Saint-Pierre le 17 janvier 1722, morte à Goeulzin, près Douai, le 6 décembre 1768, mariée à Saint-Pierre, le 2 février 1749, avec Jean-Charles-Louis TAFFIN, écuyer, sr de Goeulzin, Hordain, Heursel, fils de Pierre, écuyer, et de Marie-Claire du HAMEL, baptisé à Saint-Jacques de Valenciennes le 13 janvier 1717, bourgeois de Lille par achat du 3 février 1764, capitaine au régiment de Fleury infanterie, chevalier de Saint-Louis, mort paroisse Saint-Maurice le 14 décembre 1782 ; dont postérité.
X. — Pierre-André-Joseph DE FLANDRES, chevalier, sr de Radinghem, du Coutre, baptisé à Saint-Pierre le 10 août 1712, bourgeois de Lille par relief du 15 février 1746 sur requête, échevin de Lille, décédé paroisse Saint-Pierre le 5 février 1747, épousa à Saint-Pierre, le 18 mars 1741, Anne-Marguerite-Françoise DESBUISSONS (d'or à trois arbres de sinople rangés sur une terrasse du même
), fille de Pierre-Martin, écuyer, sr d'Hautevalle, et de Marguerite-Hyacinthe POULLE (d'argent, à la fasce d'azur, accompagné en pointe d'une poulle de sable
), baptisée à Sainte-Catherine le 18 juillet 1717, décédée le 29 juin 1804 et enterrée à Beaucamps ; d'où :
1. - Anne-Virginie-Hyacinthe, baptisée à Saint-Pierre le 4 février 1743, y décédée le 20 décembre 1752.
2. — Marguerite-Françoise,baptisée à Saint-Pierre le ier février 1744, y décédée le 12 mars 1750.
3. — Alexis-Joseph, qui suit, XI.
XI. — Alexis-Joseph DE FLANDRES, chevalier, sr de Radinghem, baptisé à Saint-Pierre le 12 avril 1746, mort le 14 avril 1818, épousa à Saint-Maurice, le 14 janvier 1771, Christine-Thérèse de ROUVROY, fille de Jacques-François-Alexandre, chevalier, sr de Fournes, trésorier de France, et de Marie-Claire-Joseph-Bonne JACOPS, baptisée à Saint-Maurice le 24 juillet 1746, morte le 17 décembre 1825, dont une fille unique :
1. - Françoise-Josèphe-Sopliie, baptisée à Saint-Pierre le 10 décembre 1771, mariée dans cette église, le 11 novembre 1788, avec Julien-Louis-François BIDÉ, comte de Lauwe et de la Grandville, fils de Julien-Louis-François et de Marie-Thérèse-Joseph INGILIARD, baptisé à Saint-Maurice le 1er décembre 1767, bourgeois de Lille par relief du 10 janvier 1789, créé comte en 1782, décédé le 19 novembre 1839 et enterré à Beaucamps ; dont postérité.
NON RATTACHÉS
N., fille de Pierre, baptisée à Saint-Étienne le 29 décembre 1576.
Gilles, décédé paroisse Saint-Maurice le 2 mars 1702. Marie-Angélique, mariée à Saint-Etienne, le 5 mars 1680, avec François de MAY.
1595, 29 novembre. — Lettres d'anoblissement par PHILIPPE II,
roy d'Espagne, pour Jacques de FLANDRE, sieur de Fromont.
PHILIPPE, &a. A tous présens et avenir qui ces lettres verront, salut. De la part de nostre bien amé Jacques de FLANDRE, sieur de Fromont, natif de nostre ville d'Arras, nous a esté très-humblement remonstré comme Daniel de FLANDRE, son grand père, auroit servy l'espace de dix années en qualité d'homme d'arme à feu, de très haute mémoire l'Empereur monseigneur et père, que Dieu ait en gloire, et qu'Antoine de FLANDRE, son père, l'avoit aussy fait en la mesme qualité par autant d'années à sadite Majesté Impériale, mesmes l'avoit suivy en tous ses voyaiges comme en celuy d'Alger et autres, et que ledit Jacques de FLANDRE, remonstrant, auroit comme nostre fidèle et loyal vassal pareillement démonstré en toutes occasions l'effet du devoir et affection qu'il poitoit à nostre service, signamment durant les troubles suscités en nos pays d'em-bas, et que il auroit levé et dressé unecompagnie à ses propres frais et avec icelle si bien et léallement servy en nostre dicte ville d'Arras que quand il la quitta, ceulx du magistrat d'icelle ville luy auroient donné acte portant tesmoingnage de la satisfaction qu'ils avoient, tant de son bon service que de sa personne, accordant à icelle l'exemption de guet et garde sa vie durant ; et que pour s'estre à présent retiré la pluspart aux champs afin d'y vivre des moyens que Dieu luy avoit imparty, il se retirait devers nous et nous supplioit très-humblement qu'en considération de ses bons services et aussy
de ceux qu'avoit rendu l'espace de sept à huit années Charles de FLANDRE, son fils, en affaires de nostre service près de nostre secrétaire en nostre Conseil d'Estat ordonné en nos Pays-Bas et aussy secrétaire en nostre conseil privé et greffier de nostre ordre, Me François Le VASSEUR, chevalier, seigneur de Moriensart, en quoy il continuoit encore, mesmes qu'il avoit fait tous les voyages présentes durant ledit temps; eu aussy esgard que plusieurs de ses parents estoient nobles et noblement alliez et estoient employez en charges de nostre dit service, si comme les sieurs de BELLACOURT, son frère, et de POMERU, son neveu, l'un en qualité de conseiller et l'autre d'avocat fiscal en nostre conseil d'Artois, nostre bon plaisir soit d'illustrer ledit Jacques de FLANDRE et les siens du titre de noblesse avec permission de ses anciennes armoiries et de ce luy octroyer nos lettres patentes en tel cas pertinentes. Scavoir faisons que Nous, les choses susdictes considérées et veue la sérieuse recommandation que nous a faite sur la requête dudit Jacques de FLANDRE, suppliant, par lettres du 3e de janvier 1594 passé, nostre très-féal cousin, chevalier de nostre ordre, le Comte de MANSFELD, comme semblable a fait depuis nostre cousin le Comte de FUENTÈS, par lettres du 30e de may en ceste présente année, à cause des seigneuries de Herseaux, Fromont et Dacy qu'il possède, avons, pour nous, nos hoirs et successeurs, de nostre certaine science, auctorité souveraine et grâce espécialle, par ces présentes, audit Jacques de FLANDRE, suppliant, ses enfants masles et femelles, nez et à naistre en léal mariaige, accordé et octroyé, accordons et octroyons à tousjours ledit titre et degré de noblesse, voulans et octroyans que les sus nommez et chascun d'eux procréez comme dit est en léal mariaige jouyssent et usent d'oresenavant à tousjours comme gens nobles en tous lieux, actes et besongnes, des honneurs, prérogatives, prééminences, libertez, franchises et exemptions de noblesse dont tous les autres nobles de tous nos pays, terres et seigneuries, signamment en nosdits pays d'embas ont
accoustumé jouyr, jouyssent etjouyront et qu'ils soient en tous leurs faits et actes tenus et réputez pour nobles en toutes places, soit en jugement ou dehors, comme les déclarons par ces présentes et qu'ils
seront capables et qualifiez pour avoir estat ou dignité soit de chevallerie ou autres, aussy puissent eux en tout temps acquérir, avoir, posséder et tenir en tous nos pays et seigneuries, signamment en nosdits pays d'Embas, places, terres, seigneuries, rentes, revenus, possessions et autres choses mouvantes de nos fiefs et arrière-fiefs et tous autres nobles ténemens et les reprendre et tenir de nous ou d'autres seigneurs féodaux dont elles seront dépendantes, et si aucunes en ont jà acquises les tenir et posséder sans estre constraints de par nous ou d'autres de les mettre hors de leurs mains, dont nous les habilitons et rendons suffisans et idoines. Et en considération des services qu'a faits et fera cy après ledit Jacques de FLANDRE et de ceux que continue encore de faire à nous son dit fils Charles, chez nostre susdit secrétaire Le VASSEUR, avons, de nostre plus ample grâce, pour nous et nos successeurs, quitté et remis, quittons et remettons à luy et à ses enfans et postérité nez et à naistre en léal mariage, la finance et somme d'argent qu'ils seroient tenus de payer à nostre profit à cause de cedit annoblissement ; faisant au surplus envers nous et nos hoirs et successeurs les devoirs pertinens selon la nature et condition d'iceux biens acquis et à acquérir et la coutume du pays. Et afin que l'estat de noblesse dudit Jacques de FLANDRE, suppliant, soit d'autant plus notoire, luy avons donné, octroyé et permis, donnons, octroyons et permettons par cesdites présentes qu'il, sesdits enfans et postérité, puissent d'orénavant et perpétuellement à tous et quelconcques faits, gestes et autres actes licites et honnestes, avoir et porter les armes et blazons tels qui s'ensuivent: à savoir: d'or à un chevron de sable, chargé en chef d'un écusson d'or au lion de sable, accompagné de trois étoiles de sable, l'heaume treillé, les hachemens et bourrelets d'or et de sable, et pour cymier un aigle yssant d'or, comme elles sont peintes et figurées au milieu de cesdites présentes. Sy donnons en mandement à nos amés et féaulx les chefs, présidents et gens de noz Privé et Grand Consaulx, chefs, trésorier général et commis de noz domaines et finances, gouverneur, président et gens de nostre Conseil provincial en Artois et les genz de noz Comptes à Lille et à tous autres nos justiciers et officiers présens et avenir, leurs lieutenants et chascun d'eulx en droit soy et sy comme à eux appartiendra et à tous nos sujets que par lesdits de nos Comptes, veues ces présentes, soit procédé bien et deuement à l'intérinement et enregistrature d'icelles selon leur forme et teneur et fassent souffrent et laissent ledit Jacques de FLANDRE, sesdits enfans, leurs descendans et postérité de léal mariage, de nostre présente grâce, octroy et annoblissement avec quittance de ladicte finance et de tout le contenu en cesdictes présentes plainement, paisiblement et perpétuellement jouyr et user, sans leur faire, mettre ou donner, ny souffrir estre fait, mis ou donné ny à aucun d'eux contre la teneur de cesdictes présentes, ores ny au temps avenir, contredict, destourbier, empeschement quelconque au contraire. Car ainsy nous plaist-il et voulons estre fait, non obstant quelzconques ordonnances, statutz, coustumes, usages et autres choses à ce contraires dont avons relevé et dispensé lesdits de nos finances et des Comptes à Lille et tous autres à qui ce peut toucher et regarder, mesmes la quittance de ladite finance. Et afin que ce soit chose ferme et estable à tousjours, nous avons signé ces présentes de nostre main et fait mettre nostre grand scel à icelles. Sauf en autres choses nostre droit et l'autruy en toutes. Donné en nostre ville de Madrid, royaume ide Castille, le penultiesme jour du mois de novembre l'an de grâce 1595 &a. Et plus bas signé : PHILIPPE. Sur le ply estoit escrit : Par le Roy et signé : A. DE LA LOO; — scellé d'un sceau pendant à double queue de soye noire entremelé[e] d'or, de cire vermeille. &a. &a.
Archives du Nord. Chambre des Comptes de Lille. Art. B. 1676.
Registre supplémentaire aux Registres des chartes: Titres
nobiliaires, t" 165 à 169.
1697, février. — Lettres de chevalerie pour Josse de FLANDRES.
LOUIS, par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre, &a, à tous présens et à venir, salut. Par nostre édit du mois de mars de l'an 1696, registré dans nos cours de Parlement, en annoblissant dans nostre royaume et dans les pays, terres et seigneuries de nostre obéissance, le nombre de cincq cens personnes qui doivent estre choisies tant par leurs mérites, leurs vertus et leurs bonnes qualitez que par les employs et les charges qu'ils ont exercez et qu'ils exercent et qui se sont rendus recommandables et dignes d'estre eslevez à ce degré d'honneur et de distinction, nostre intention a aussy esté de confirmer dans la jouissance de leur noblesse les familles qui nous justifieroient non seulement qu'elle leur avoit esté accordée par leurs légitimes souverains avant que nos conquestes eussent réduit ces mesmes familles sous nostre obéissance, mais qu'elles en ont toujours jouy depuis qu'elles l'ont obtenue sans y avoir dérogé en aucune sorte. C'est pourquoy, nous avons estimé avec d'autant plus de justice que nous devons mettre de ce nombre nostre cher et bien amé Josse de FLANDRES, sieur du Coutre et de Beauoir, natif de nostre ville de Lille en Flandres, qu'estant fils de Josse de FLANDRES dont le père Jean de Flandres, sr de l'Empire, estoit fils de Jacques de FLANDRES, sr de Froidmond (Ceci est faux ; il était fils d'Antoine, ainsi qu'on le voit par le registre aux bourgeois), lequel fut annobly par lettres du Roy d'Espagne Philippe II, données à Madrid, le dernier jour de novembre de l'an mil cincq cens nonante cincq, outre qu'il a tousjours vescu noblement de mesme que son père et son grand père et a jouy comme eux du tiltre et du rang de noble par le droit que leur en avoit acquis ledit Jacques de Flandres, son bisayeul, sans qu'ils ayent fait depuis aucune dérogance, il a encore exercé pendant 28 années plusieurs charges hono-rables dans la magistrature de ladite ville de Lille; ainsy, quoy que par l'avantage de sa naissance, il n'ait pas besoin de la grâce que nostre édit répand sur nos sujets, sa noblesse luy estant acquise incontestablement par les dites lettres du Roy d'Espagne, cependant comme en nous suppliant de vouloir confirmer les dites lettres d'annoblissement par ce qu'il est devenu nostre sujet, il nous a encore demandé qu'il nous pleust de l'élever au degré, nom, tiltre et dignité de chevalier, à condition de payer la finance fixée par l'arrest du 3 d'avril et par le rolle du 7 aoust de ladite année. A ces causes et autres considérations à ce nous mouvans, et voulant favorablement traitter ledit sr Josse de FLANDRES, sieur du Coutre, de l'avis de nostre Conseil qui aveu lesdittes lettres d'annoblissement accordées l'an 1595 à Jacques de FLANDRES, son bisayeul, par PHILIPPE II, roy d'Espagne, dont l'original est attaché sous le contre-scel de nostre chancellerie, et de nostre certaine science, grâce spéciale, pleine puissance et authorité royalle, nous avons maintenu et confirmé et par ces présentes signées de nostre main, nous maintenons et confirmons ledit Josse de FLANDRES, exposant, dans le mesme tiltre et la qualité de noble quy luy est acquise et en adjoustant à son droit, sans vouloir préjudicier aux lettres d'annoblissement données à son bisayeul par le Roy d'Espagne, son souverain, en tant que besoin est ou seroit, nous l'avons encore annobly et l'annoblissons pour en jouir et user luy, ses enfans et sa postérité nez et à naistre en loyal mariage, du mesme tiltre de noblesse dont ils estoient en possession, et de tous les honneurs, prérogatives, prééminences, privilèges, franchises, libertez, exemptions et immunitez dont ont jouy lesdits Josse, Jean et Jacques de FLANDRES, ses père, ayeul et bisayeul et dont jouissent les autres nobles de nostre royaume et des pays de nostre obéissance qui sont issus de noble et ancienne extraction, que comme tels ils soient honorés et reconnus dans tous actes, assemblées et occasions, qu'il puisse acquérir, tenir et posséder fiefs, terres et seigneuries de quelques tiltres et qualitez qu'elles soient, sans que pour raison de ce ledit exposant et sa postérité puissent estre compris au nombre des nouveaux annoblis et estre sujets aux révocations d'annoblissements ny à aucunes taxes pour estre confirmé dans leur noblesse, attendu la possession incontestable où il est en vertu de l'annoblissement de son bisayeul ; nous le confirmons de mesme dans la possession des armoiries accordées par le roy d'Espagne audit Jacques de FLANDRES, son bisayeul,sieur de Froidmont, telles qu'elles sont peintes et figurées dans les présentes lettres après avoir esté blasonnées et enregistrées par le sieur d'Hozier exerçant l'office de juge d'armes de France en vertu de la commission expresse que nous luy en avons donnée et nous luy permettons d'ajouter à son escu pour supports deux lions d'or et pour luy donner des marques plus particulières de la satisfaction que nous avons de son zèle pour nostre service en considération de la finance qu'il nous a volontairement payée suivant le rolle arresté en nostre Conseil du 18 décembre dernier et la quittance du garde de nostre Trésor royal du XXII décembre de ladite année, cy attachée sous nostre contre-séel, nous l'avons de nostre grâce, pleine puissance et authorité royalle fait créé et nommé chevalier, et dudit tiltre, nom et grade nous l'avons décoré et le décorons pour en user dans tous actes, occasions, inscriptions et assemblées, ainsy que les autres nobles de nostre royaume et des pays, terres et seigneuries de nostre obéissance que nous avons honoré du mesme rang. Si donnons en mandement à nos amez et féaux conseillers les gens tenans nostre Cour de Parlement à Tournay, garde de nostre Chambre des Comptes à Lille, présidens et trésoriers de France au Bureau de nos finances à Lille et autres juges qu'il appartiendra que ces présentes ils aient à faire enregistrer et du contenu en icelles faire jouir ledit sieur Josse de FLANDRES et sa postérité, en faisans cesser tous troubles et empeschemens. Car tel est nostre plaisir. Donné à Versailles, au mois de février l'an de grâce mil six cens quatre-vingt-dix-sept, et de nostre règne le cinquante quatrième. Estoit signé: Louis. Et sur le reply estoit écrit: Par le Roy, LE TELLIER, avec paraphe et visa : BOUCHERAT, et y appendoit un scel sur cire verte.
Archives du Nord. Chambre des Comptes de Lille. Art. B. 1677.
Registre supplémentaire aux Registres des chartes : Titres
nobiliaires; f" 610 et 611.