de FOURMESTRAUX
Lille

ARMES : d'or, à l'aigle à deux têtes éployée de gueules.

Les bourgeois de Lille

Au XIVe siècle nous trouvons à Lille Jean de FOURMESTRAUX, carpentier, qui acheta la bourgeoisie de cette ville en 1374, et Gilles de FOURMESTRAUX en fit l'acquisition en 1393. Le laconisme du registre de bourgeoisie ne permet pas de les rattacher à ceux qui suivent.

I. — Jean de FOURMESTRAUX, fils de Lotard, (mort avant 1414), racheta sa bourgeoisie le 4 septembre 1414 et mourut avant 1451 ; nous n'avons pas pu trouver la date d'acquisition de bourgeoisie par son père Lotard et nous avons parcouru en vain tout le registre. Jean de FOURMESTRAUX eut :
1. — Jean, qui suit, II.
2. — Gillart, bourgeois de Lille par rachat du II avril 1454.
3. — Pierre, domicilié à Pont-à-Tressin, bourgeois de Lille par relief du 6 avril 1457.
4. — Huart, habitant Gruson, bourgeois par relief du dernier février 1464 (n. st.).
5. - Grard, qui racheta sa bourgeoisie le 6 novembre 1480 ; et èut :
a. — Jean, bourgeois par rachat du 7 mai 1506 ; père de :
aa. — Jean, bourgeois par relief du 13 septembre 1528.
bb. — Cornille, bourgeois par relief du 9 décembre 1538.
ce. — Wallerand, bourgeois par relief du 28 mai 1535, mort avant 1559, père lui même de :
aaa. - Grard, bourgeois par relief du 25 juin 1560.

II. - Jean de FOURMESTRAUX bourgeois de Lille par rachat du 19 novembre 1451, épousa Jeanne VERDIÈRE (de gueules à trois merlettes d'argent, alias d'or ) ; d'où :
1. — Jacques, chanoine de Saint-Pierre de Lille de 1499 à 1510.
2. — Mathieu, bourgeois de cette ville par achat en 1479, marchand et tailleur de drap, mort le 23 octobre 1510, marié avec Catherine RIQUELATTE, décédée le 10 avril 1513. Il en eut, dit-on, neuf filles et douze fils, parmi lesquels :
a. — Bernard, bourgeoispar relief du 17 novembre 1515.
b. — Mahieu, bourgeois par relief du 4 mai I525.
3. — Colart, qui suit, III.
4. — Jeanne, épouse de Collart Lachier, fils de Jean, bourgeois de Lille par achat en 1470.
5. — Margot, alliée à Michel LADEN, fils de Jean, né à Avelin, bourgeois de Lille par achat en 1472.
6. — Péronne, alliée à Gilles de VENDEVILLE (de sable, à six billettes d'or, posées 3, 2 et 1 ), fils de Thomas ; dont postérité.

III. — Colart de FOURMESTRAUX,bougeois de Lille par achat du 11 mars 1493 (n. st.), mort vers 1519. épousa Marie de le DEUSLE (d'azur à la fasce vivrée d'or ) ; d'où :
1. - Pierchon ou Pierre, qui suit, IV.
2. - Jennin ou Jean, chanoine de Saint-Pierre en 1528, puis chanoine d'Harlebeke.
3. - Willot.
4. - Collinet ou Colart, qui suivra (2me branche).
5. - Maghelotte.
6. - Jennette, épouse de Jean BAILLET, fils de Jean, bourgeois de Lille par rachat du 18 janvier 1494 (n. st.).
7. - Mariette, alliée à Jean DELOBEL (d'azur à un arbre d'or, sur une terrasse du même ), fils de Pierre, bourgeois de Lille par rachat du 4 octobre 1510.
8. — Michelle, mariée avec Guillaume d'ANCOISNE, dit Le COCQ, fils d'Allard, bourgeois de Lille par relief du 9 juillet 1510, décédé avant 1550. Ces huit enfants étaient nés avant le 11 mars 1493 (n. st.).
9. - Marguerite, épouse de Jean de SEMERPONT, fils d'Ernoul, bourgeois de Lille par rachat du 3 mars 1508 (n. st.).

IV. — Pierre ou Pierchon de FOURMESTRAUX acheta la bourgeoisie de Lille le 17 septembre 1500 et mourut avant 1529; il avait épousé, en 1501, Jeanne du PONT, dont il eut :
1. - Jean, qui suit, V.
2. - Jacques, l'aîné, chanoine de Saint-Pierre de 1529 à 1552.
3. - Jacques, le jeune, bourgeois de Lille par relief du 7 décembre 1529, échevin de cette ville, mort avant 1551, allié à Marguerite du BOSQUIEL, fille de Robert et de Nicole CASTELLAIN (de gueules au château à trois tours d'argent ; au chef cousu d'azur chargé d'une téte et col de licorne d'argent ), d'où :
a. - Robert, qui suivra après la postérité de son oncle.
b. — Mahieu, bourgeois de Lille par relief du 16 avril 1561, décédé avant 1588, allié à Marie POUILE, peut-être fille de François, Sr de la Chaussée ; dont :
aa. — Robert, bourgeois de Lille par relief du 21 mai 1588, mort en 1595, marié en premières noces avec Catherine BERTHAULT, dit de HOLLANDE (d’or à trois merlettes de sable ), et en secondes noces avec Catherine de le DEUSLE ; sans enfants.
c. — Jacques, bourgeois de Lille par relief du 14 août 1564, mort sans postérité de Marie du PONT.
d. — Guillaume, bourgeois par relief du 15 octo,bre 1565, allié à Françoise BAVE.
4. — Thierry, bourgeois de Lille par relief du 24 mars i54o (n. st.), marié avec Antoinette MUETTE (d’or à deux lions adossés de gueules ) ; dont :
a. — Anne, mariée à Sainte-Catherine, le 18 février 1585, avec Pierre Le COINTRE, fils de Noël, né à Lens-en-Artois, marchand tanneur, bourgeois de Lille par achat du 1er février i585.
b. - Jean, bourgeois de Lille par relief du 15 octobre 1577, mort vers 1627, époux de Catherine de HENNIN, qui le rendit père de :
aa. — Antoinette, baptisée à Sainte-Catherine le 26 octobre 1580.
bb. — Catherine, mariée à Saint-Étienne, le 7 avril 1608, avec Louis LIBERT (de gueules à trois bustes de carnation, les yeux bandés d'azur ), fils de Bettremieu et de Martine Le BOUCQ, orphèvre, bourgeois de Lille par relief du 21 avril 1603.
cc. — Antoinette, baptisée à Saint-Maurice le 15 avril 1586.
dd. — Marguerite, baptisée à Saint-Maurice le 12 octobre 1593.
ee. — Marguerite, baptisée à Saint-Maurice le 18 février 1595.
ff. - Marie, baptisée à Saint-Maurice le 24 octobre 1598.
gg. - Charles, sayeteur, bourgeois de Lille par relief du 29 janvier 1619, époux de Claudine de ROUBAIX, fille de Jean.
hh. — Jean, baptisé à Saint-Maurice le 3o septembre 1601, « brasseur de la brasserie de Campion,» bourgeois de Lille par relief du 3 décembre 1627, mort le 13 mai 1652, allié : 1° à Saint-Maurice, le 3o mai 1627, à Martine SEMOORS, fille de Jacques ; 2° à Saint-Étienne, le 20 octobre 1648, à Marguerite CARDON (d’azur à trois chardons d’or ) ; dont, du premier lit :
aaa. — Jacques, baptisé à Saint-Maurice le 11 juin 1628.
bbb. —Jean, baptisé à Saint-Maurice le 3 février 1630.
ccc. — Martine, baptisée à Saint-Maurice le 31 décembre 1631, mariée en premières noces, le 1er décembre 1650, à Saint-Étienne, avec Pierre Le ROY, fils de Ghislain, né à Enguinegatte, brasseur, bourgeois de Lille par achat du 9 septembre 1650 ; et en secondes noces, dans la même église, le 15 février 1661, avec Clément BEUTIN, fils de Charles et de Marie de LANNOY, bourgeois de Lille par relief du 8 avril 1661.
ddd. — Jean-Baptiste, baptisé à Saint-Maurice le 5 juillet 1635.
eee. — Catherine, baptisée à Saint-Maurice le 14 octobre 1637.
fff. — Marie-Claire, baptisée à Saint-Maurice le 3 novembre 1641.
ggg. — Daniel, baptisé à Saint-Étienne le 20 novembre 1643.
hhh. — Jacques, baptisé à Saint-Etienne le I3 juillet 1645.
c. — Antoinette, épouse de Philippe du PRET (d’argent au chef d’azur chargé de trois losanges d’or rangées en fasce ), fils de Pierre, bourgeois de Lille par relief du 12 janvier 1583 (n. st.).
d. — Barbe, alliée à Sainte-Catherine, le 3 février r585, à Michel BAILLET (fils de Jean ?).
e. — Madeleine, mariée à Sainte-Catherine, le 18 février 1585, avec Guillaume PETITPAS (de sable à trois fasces d'argent ), fils de Jacques, né à Lannoy, bourgeois de Lille par relief du 1er avril 1585 ; dont postérité.
5 — Gilles, bourgeois de Lille par relief du 3 avril 1540 (n. st.), mort avant 1574, épousa Isabeau du BOSQUIEL ; d'où :
a. — Antoine, bourgeois de Lille par relief du 12 juin 1674, qui eut de Barbe VILLEMAIN :
aa. — Etienne, Sr de Hointeval, bourgeois de Lille par relief du 22 août 1596, marchand, échevin de cette ville, marié avec Catherine IMBERT (d'azur à une bande d'argent accompagnée de deux molettes du même ). fille de Nicolas et de Jacqueline MUETTE, décédée après 1645 ; d'où :
aaa. — Jacqueline, baptisée à Saint-Ittienne le 23 mars 1697, alliée à son parent Robert de FOURMESTRAUX.
bbb. — Barbe, baptisée à Saint-Étienne le 12 avril 1599.
ccc. — Adrien, baptisé à Saint-Étienne le 19 novembre 1606.
ddd. — Marie, baptisée à Saint-Étienne le 20 novembre 1608, décédée paroisse Saint-Maurice le 20 août 1678, mariée à Saint-Étienne le 16 novembre 1625, avec Jacques DESBUISSONS, fils de Pierre et d'Antoinette CASTELLAIN, marchand, bourgeois de Lille par relief du 23 avril 1626, échevin de cette ville, receveur des Bapaumes en 1653 et 1654 ; dont postérité.
eee. — Antoine, baptisé à Saint-Étienne le 2 novembre 1609, dominicain.
fff. — Barbe, baptisée à Saint-Etienne le 15 mai 1612.
ggg. — Marguerite, alias Marguerite-Marie, née en ?, alliée : 1° à Saint-Étienne, le 22 janvier 1622, à François FASSE, fils d'Etienne et de Marie Van HOYQUESLOT, bourgeois de Lille par relief du 7 avril 1622 ; dont postérité ; 2° à Saint-Étienne le 6 janvier 1638, à Pierre de WARENGHIEN, fils de Pierre et de Catherine LUCCAS, veuf de Catherine BRAEM, bourgeois de Lille par relief du 21 juillet 1616.
b. — Michel, baptisé à Saint-Maurice le 23 mars 1582 ou 1583.
c. — Isabeau, épouse de Jacques le PREVOST, chevalier, Sr des Marissons, fils de Sébastien et de Marie Le BATEUR, bourgeois de Lille par relief du 27 juillet 1596, mort en août 1602 et inhumé dans la chapelle Saint-Nicolas à Saint-Étienne ; dont postérité.
6. — Marie, alliée à Mathieu DESBUISSONS, fils de Nicolas, né à Prémesques, bourgeois de Lille par achat du 1er février 1544 (n. st.) ; dont postérité.
7. — Agnès, mariée en 1538, avec Philippe Le SUEUR, fils de Toussaint, né à Malines, bourgeois de Lille par achat du 7 janvier 1539 (n. st.) ; elle était veuve en i544 .
8. - Marguerite, épouse de Robert BELAIN.

V. - Jean de FOURMESTRAUX, bourgeois de Lille par relief du 13juin 4535, épousa Philippote DELOBEL (d'azur à un arbre d'or, sur une terrasse du même) et mourut avant 1583 ; il eut :
1. - Jean, l'aîné, qui suit, VI.
2. - Nicolas, bourgeois de Lille par relief du 19 octobre 1583, décédé avant 1626, allié, à Marie DENIS, décédée veuve, paroisse Sainte-Catherine, le 7 août 1629 ; dont :
a. — Marguerite, baptisée à Saint-Étienne le 19 avril 1587.
b. — Pierre, baptisé à Sainte-Catherine le 3 février 1589.
c. — Anne, baptisée à Sainte-Catherine le 24 juin 1594, épouse de Jean du PRÊT.
d. — Antoine, bourgeois de Lille par relief du 23 janvier 1626, marchand, décédé paroisse Sainte-Catherine le 4 octobre 1630, marié à Saint-Étienne, le 21 avril 1625, avec Isabelle SALENGRE, fille de Pierre.
3. — Jean, le jeune.
4. — Antoine, bourgeois de Lille par relief du 29 novembre 1578, allié à Jeanne MUETTE ; d'où :
a. — Péronne, mariée en 1697, avec Gilles CARDON (d’azur à trois chardons d’or ), Sr du Fermont, fils de Jean et de Marie LAIGNEL, né en janvier 1577 (n. st..), bourgeois de Lille par relief du 24 janvier 1598, échevin de cette ville ; dont postérité.
b. — Antoinette, alliée à Philippe le Pippre, fils de Guillebert et de Péronne PÈRE, né à Armentières, marchand, veuf d'Antoinette DONZE, bourgeois de Lille par achat du 5 novembre 1604 ; dont postérité.
c. - Marie, qui épousa à Saint-Étienne, le 28 janvier 1603, François POUVILLON, fils de Nicolas et de Marguerite du BUS, bourgeois de Lille par relief du 21 mars 1603.
d. — Catherine, baptisée à Sainte-Catherine le 9 novembre 1583, fille posthume, mariée à Saint-Étienne le [10] août 1604, avec Denis POTTEAU ; fils de Denis, né à Lille, marchand, bourgeois de cette ville par relief du 22 octobre 1604 ; dont postérité.
5. — Une fille qui épousa Michel BAILLET, docteur en médecine.
6. — André, qui suivra (branche de Wazières).

VI. - Jean de FOURMESTRAUX l'aîné, bourgeois de Lille par relief du 26 juillet 1564, échevin de cette ville, eut de Catherine LACHIÉ :
1. - Paul, qui suit, VII.
2. — Ambroise, baptisé à Saint-Maurice le 15 août 1670.
3. - Catherine, baptisée à Saint-Maurice le 12 août 1574
4. - Martin, baptisé à Sainte-Catherine le 5 juillet 1586.
5. - Philippe, bourgeois de Lille par relief du 18 mai 1612, échevin de cette ville, pauvriseur de Sainte-Catherine, allié à Marguerite Le SOIR, fille de David ; d'où :
a. — Jean-Philippe, baptisé à Sainte-Catherine le 6 octobre 1612.
b. — Marie, baptisée à Sainte-Catherine le 30 janvier 1619, morte veuve, paroisse Saint-Maurice, le 29 mars 1658, mariée avec Bauduin du VIVIER, fils de Bauduin et de Catherine du THOIT, bourgeois de Lille par relief du 7 mars 1643.
e. — Philippine-Anne, baptisée à Sainte- Catherine le 20 février 1621.
d. — Françoise, baptisée à Sainte-Catherine le 4 octobre 1623.
e. - Jean-Philippe, baptisé à Sainte-Catherine le 2 juillet 1627.
6. — Guillaume, né vers 1572, bourgeois de Lille par relief du 6 mars 1592, mort avant 1637, marié avec Marie Le SOIR, soeur de Marguerite ; d'où :
a. — Ambroise, baptisé à Sainte-Catherine le 4 septembre 1594, prêtre.
b. - Catherine, baptisée à Sainte-Catherine le 5 novembre 1596.
c. Guillaume, baptisé à Sainte-Catherine le 26 janvier 1604.
d. - Pierre, baptisé à Saint-Pierre le ier décembre 1608.
e. - Jeanne, baptisée à Saint-Pierre le 23 juin 1610.
f. - Martin, baptisé à Saint-Pierre le 29 octobre 1611, bourgeois de Lille par relief du 8 octobre 1637, huissier au conseil d'Artois, marié à Sainte-Catherine, le 22 octobre 1636, avec Barbe CAUWET, fille de Pierre et de Marguerite BAUDUIN ; d'où :
aa. — Isabelle, épouse de François MAYOUL, procureur au conseil d'Artois, fils de Philippe, Sr de Roussel, né au bourg d'Embry, bourgeois d'Arras par achat du 23 septembre 1665 ; dont postérité.
g. — Gilles, baptisé à Saint-Pierre le 20 février 1614.

VII. — Paul de FOURMESTRAUX, baptisé à Sainte-Catherine le 14 mars 1569 (n. st.), bourgeois de Lille par relief du 4 septembre 1593, mort avant 1631, épousa Marguerite BERNARD, décédée vers 1641 ; d'où :
1. — Guillaume, baptisé à Sainte-Catherine le 27 août 1594.
2. — Jacques, baptisé à Sainte-Catherine le 16 octobre 1595, sayeteur, bourgeois de Lille par relief du 18 août 1618, allié à Saint-Étienne, le 24 juillet 1618, à Jacqueline CARPENTIER, fille de Jacques ; d'où :
a. — Jean-Baptiste, baptisé à Sainte-Catherine le 23 juin 1619.
b. — Jean-Baptiste, baptisé à Saint-Étienne le 24 septembre 1620.
c. — Marie, baptisée à Saint-Étienne le 7 février 1622.
d. — Anne, baptisée à Saint-Étienne le 28 novembre 1622.
e. — Et peut-être : Marguerite, alliée à Saint-Maurice, le 24 août 1654, à Jaspar DELHAU.
3. — Jean-Baptiste, bourgeois de Lille par relief du 1er décembre 1621, décédé avant 1660, allié à Sainte-Catherine, le 27 avril 1621, à Isabelle VANDENBROUCQUE, fille de Jacques ; dont :
a. — Louise, baptisée à Saint-Maurice le 13 juillet 1623.
b. — Nicolas, baptisé à Saint-Maurice le 26 août 1624.
c. — Ignace, baptisé à Saint-Maurice le 14 octobre 1625.
d. - Jean, baptisé à Saint-Maurice le 20 juillet 1627.
e. - Marie, baptisée à Saint-Maurice le 9 septembre 1628, mariée dans cette église, le 7 mai 1658, avec François GUIDIN, fils d'André, apothicaire, et de Jeanne CARLIER, baptisé à Saint-Étienne le 21 janvier 1628, bourgeois de Lille par relief sur requête du 9 octobre 1660, mort avant 1705.
f. - Pierre, baptisé à Saint-Maurice le 16 août 1630, jésuite.
g. — Paul, baptisé à Saint-Maurice le 15 juin 1635, bourgeois de Lille par relief du 2 avril 1660, qui épousa à Saint-Maurice, le 20 décembre 1659, Marie-Pasque de LANNOY, fille de Jean et de Marguerite GAHIDE ? d'où :
aa. — Marie-Élisabeth, baptisée à Saint-Maurice le 17 août 1662.
bb. — Marie-Marguerite, baptisée à Saint-Maurice le 7 janvier 1664.
cc. — Jean-Baptiste, baptisé à Saint-Maurice le 17 octobre 1667.
4. — Nicolas, baptisé à Saint-Maurice le 14 novembre 1601.
5. — Paul, baptisé à Sainte-Catherine le 20 septembre 1604, bourgeois de Lille par relief du 2 mai 1631, mort avant 1674, épousa à Saint-Étienne, le 7 janvier 1631, Marie DELATTRE, fille de Guillaume, décédée avant 1674 ; d'où :
a. — Jacques, baptisé à Saint-Étienne le 11 novembre 1631, bourgeois de Lille par relief du 22 janvier 1674, allié à Saint-Étienne, le 29 avril 1673, à Péronne BOUTEMAN, fille de Jean et de Jeanne DONCHE, morte ainsi que son mari avant 1691 ; d'où :
aa. - Pétronille, baptisée à Sainte-Catherine le 29 juin 1674, soignée comme démente et faible d'esprit aux Ursulines d'Arras en 1691.
bb. — Jacques-François, baptisé à Sainte-Catherine le 28 janvier 1677.
b. — Marie-Anne, baptisée à Saint-Étienne le 12 juillet 1633.
6. — André, baptisé à Sainte-Catherine le 18 février 1607, bourgeois de Lille par relief du 21 octobre 1641 sur requête, marié à Saint-Étienne, le 4 février 1640, avec Péronne ADRIANT ou ADRIEN, fille de Pierre, dont :
a. - Pétronille, baptisée à Saint-Étienne le 10 mai 1640.
b. -Jeanne, baptisée à Saint-Étienne le 13 octobre 1641, alliée dans cette église, le 27 juin 1665, à Jean-Baptiste DUBUS, fils de Mathias et de Jeanne Chevalier, procureur à Lille, bourgeois de cette ville par relief du 2 mars 1666.
7. - Gilles, baptisé à Sainte-Catherine le 4 juillet 1609, bourgeois de Lille par relief du 5 mars 1637, époux de Gertrude PIETERS, fille de Pierre, née à Anvers ; dont il eut postérité.
8. — Antoinette, mineure en 1631, décédée paroisse Saint-Maurice le 14 avril 1687, célibataire.

V bis — Jacques de FOURMESTRAUX, le jeune (déjà vu plus haut), fils de Pierre et de Jeanne du PONT, eut entre autres enfants :

VI. — Robert de FOURMESTRAUX, bourgeois de Lille par relief du 19 octobre 1559, époux d'Isabeau Le MAHIEU, dont il eut :
1. — Jacques, baptisé à Saint-Maurice le 29 novembre 1561 (Le premier registre des naissances de Saint-Maurice a été anciennement mal relié,de sorte que toutes les années s'y trouvent mélangées jusque vers 1570. La date d'année doit être ici 1561 au lieu de 1541 commeon l'a écrit à une époque plus récente que celle du registre), bourgeois de Lille par relief du 12 avril 1593, mort à Peteghem et enterré à Lille dans l'église Sainte-Catherine le 1er décembre 1622, eut de Marie DELECAMBRE :
a. — Robert, baptisé à Saint-Étienne le 27 avril 1594.
b — Jacques, baptisé à Saint-Étienne le 28 septembre 1595,
c. — François, baptisé à Saint-Étienne le 12 juillet 1596. bourgeois de Lille par relief du 27 juin 1623, mort avant 1652, épousa : 1° Jacqueline de ROCQUES (Coupé d’azur et de gueules par une fasce d’or, au rocher brochant sur la pointe et la fasce, de l’un en l’autre), fille de Pierre et d'Isabelle de la HAYE, baptisée à Saint-Maurice le 8 avril 1605 ; 2° Agnès POULLE (d'argent а la fasce d'azur ), fille de Jean, Sr de Camp Marchant, et de Marie de FOURMESTRAUX, née le 6 juin 1598, morte paroisse Saint-Maurice le 27 mai 1672 ; d'où :
aa. — Du premier lit : Pierre, baptisé à Saint-Maurice le 2 septembre 1626, receveur de la bourse commune des pauvres, bourgeois de Lille par relief du 16 avril 1652, mort le 21 octobre 1680 ; marié à Saint-Maurice, le 13 septembre 1651, avec Jeanne du HOT, fille de Jean, argentier de Lille, et de Antoinette AUPATIN, baptisée à Saint-Étienne le 21 septembre 1626, décédée le 26 janvier 1716 ; d'où :
aaa. - Michel, baptisé à Saint-Màurice le i4 juin 1652.
bbb. — Jean-Baptiste, baptisé à Saint-Maurice le 8 septembre 1655.
ccc. — Marie-Jeanne Bonaventure, baptisée à Saint-Maurice le 13 juillet 1658.
ddd. — Alard, baptisé à Saint-Maurice le 1er mars 1660.
eee. — Pierre-André-François, Sr de, la Quennesennerie, baptisé à Saint-Maurice le 8 avril 1665, licencié ès lois; acheta le 22 juin 1696, l'office de receveur de l'administration des enfants abandonnés ; il mourut, célibataire, paroisse Saint-Maurice, le 15 avril 1723.
fff. - Marie-Jeanne-Claire, baptisée à Saint-Maurice le 28 mars 1667, y décédée le 15 octobre 1727, alliée dans cette église, le 10 septembre 1689, à Alexandre TURPIN, fils d'Alexandre, avocat, et de Régine MAINGARDA, baptisé à Saint-Maurice le 20 novembre i658, bourgeois de Lille par relief du 23 février 1690, docteur ès droit, et professeur à Douai, bourgeois de cette ville par achat du 22 décembre 1695, mort le 10 août 1742 et enterré dans l'église Saint-Jacques à Douai ; dont postérité.
bb. - Du second lit : Marguerite, baptisée à Saint-Maurice le 6 décembre 1628, mariée avec Gaspard Le MACHON del SAUCH, Sr de Maresville, fils de Wallerand et de Françoise BRIDOAL, né à Lille en 1624, bourgeois de cette ville par relief du 1er avril 1655, avocat, conseiller au Parlement, mort en 1684 et enterré à Saint-Nicolas du Bruile à Tournai ; dont postérité.
cc. — Marie, baptisée à Saint-Maurice le 27 novembre 1630, y décédée le 20 décembre 1683, alliée à Christophe WELTON, fils de Charles et de Jeanne BERNARD, bourgeois de Lille par relief du 31 décembre 1657, décédé paroisse Saint-Maurice le 5 mars 1677 ; dont postérité.
dd. - François, baptisé à Saint-Maurice le 12 avril 1632, dit le père Basile, capucin à Tournai.
ee. — Jacques, baptisé a Saint-Maurice le 31 décembre 1633,
ff. - Jacques, baptisé à Saint-Maurice le 22 décembre 1635, écrasé dans un accident, ou suivant d'autres tué au siège de Lille en 1667.
gg. — Basile, baptisé à Saint-Maurice le 27 février 1638, mort au collège.
2. - Isabeau, baptisée à Saint-Maurice le 23 août 1562 (au lieu de 1542 au registre).
3. — Mahieu, qui suit, VII.
4. — Toussaint, bourgeois de Lille par relief du 6 mars 1593, établi marchand à Cologne, après avoir épousé Marie SIX, dont il eut une fille, Marie, alliée à N. DESBOUVRY.
5. — Marguerite, mariée avec Charles DESPATURES, fils d'Antoine, né à Armentières, bourgeois de Lille par relief du 9 mars 1599.

VII. — Mahieu de FOURMESTRAUX, bourgeois de Lille par relief du 22 février 1588, mort avant 1626, s'allia à Marie BLONDEL ; d'où :
1. - Jacqùes, baptisé à Saint-Étienne le 18 novembre 1588, marchand, releva sa bourgeoisie le 28 juillet 1616 et épousa à Saint-Étienne, le 27 mai 1616, Jeanne de le DEUSLE, fille de Jean, dont il n'eut pas de postérité.
2. — Françoise, alliée à Saint-Maurice, le 13 septembre 1610, à Jean DUBOIS.
3. - Robert, qui suit, VIII.
4. — Mathias, baptisé à Sainte-Catherine le 24 mai 1595, marchand, bourgeois de Lille par relief du 18 février 1619, épousa : 1° à Saint-Étienne, le 10 novembre 1618, Antoinette MARCHANT, fille de Jean ; 2° à Saint-Maurice, le 5 mai 1624, Marie ROUVROY, fille de Jean et de Catherine de la BARRE, baptisée à Saint-Maurice le 19 août 1603, remariée avec Jacques FASSE ; d'où :
a. — Du premier lit : Adrienne, baptisée à Saint-Étienne le 4 août 1620.
b. — Antoinette, baptisée à Saint-Étienne le 22 mai 1622, morte veuve le 14 avril 1698, alliée à Saint-Maurice, le 1er décembre 1645. à Alexandre-Guillaume VALQUE, écuyer, Sr de Stienbreucq, du Bacq, du Crocq, capitaine d'infanterie espagnole ; dont postérité.
5. — Pierre baptisé à Saint-Etienne le 2 mars 1598, marchand, bourgeois de Lille par relief du 8 novembre 1621, mort avant 1649, marié à Saint-Étienne, le 28 juin 1621, avec Michelle de FOURMESTRAUX, fille de Paul et de Marie de LANNOY ; dont :
a. — Pierre, Sr d'Avrincourt, baptisé à Saint-Étienne le 25 avril 1623, bourgeois par relief du 16 juin 1649, receveur de la bourse commune des pauvres, anobli par lettres données à Saint-Germain-en-Laye en septembre 1670, décédé paroisse Saint-Maurice le 23 octobre 1680, allié à Saint-Étienne, Je 28 mars 1649, à Marguerite CARON, fille d'Allard et de Marie du Rivaige, morte le 23 octobre 1695 et inhumée à Sainte-Catherine dans la chapelle Notre-Dame ; d'où :
aa. — Albert-Ferdinand, écuyer, Sr d'Avrincourt, baptisé à Saint-Étienne le 26 février i65o„,mort célibataire le 1er juin 1717 et inhumé à côté de sa mère.
bb. — Marie-Angélique, baptisée à Saint-Étienne le 3 juillet 1652.
cc. - Pierre-Paul, baptisé à Saint-Étienne le 11 mars 1654.
dd. - Marie-Thérèse, baptisée à Saint-Étienne le 25 avril i655, décédée paroisse Sainte-Catherine le 8 décembre 1730, mariée à Saint-Étienne, le 28 octobre 1681, avec Simon-François PIHIER, dit La Martinière, fils de Pierre et de Marguerite VAILLANT, né à Angers, précepteur des princes d'Epinoy, bourgeois de Lille par achat du 6 février 1682, décédé paroisse Sainte-Catherine le 26 novembre 1727.
ee. — Jean-Baptiste, baptisé à Saint-Maurice le 19 septembre 1656.
ff. — Pierre, baptisé à Saint-Étienne le 27 août 1658.
gg. - Antoinette-Marguerite, baptisée à Saint-Étienne le 20 décembre 1659, religieuse annonciade à Béthune.
hh. — Marie-Marguerite, baptisée à Saint-Maurice le 29 janvier 1661, décédée paroisse Sainte-Catherine le 20 septembre 1733, mariée dans cette église, le 5 juillet 1702, avec Honoré-Alexandre-Bonaventure GILLEMAN, sr du Sart, né le 6 mars 1675, nommé assesseur du prévôt général de la maréchaussée de Flandre par lettres données à Paris le 1er septembre 1718, décédé paroisse Saint-Maurice le 31 mars 1737.
ii. — Pierre-François, baptisé à Saint-Pierre le 2 décembre 1663.
jj, — Anne-Françoise, baptisée à Saint-Pierre le 23 janvier 1666, alliée à Charles-Lambert de BOURGEOIS de la HAYMER, mort veuf après 1731 ; sans postérité.
kk. — Marie-Catherine, baptisée à Saint-Maurice le 13 octobre 1667.
b. — Robert, qui suivra (Branche de Saint-Denis).
c — François, baptisé à Saint-Etienne le 28 avril 1627.
6. — Marie, décédée le 17 juillet 1662 et enterrée à Sainte-Catherine, alliée dans cette église, le 8 mai 1622, à Nicolas IMBERT (d'azur à une bande d'argent accompagnée de deux molettes du même ), écuyer, Sr de la Phalecque, fils de Nicolas et de Barbe Le MIEUVRE, né en 1698, bourgeois de Lille par relief du 9 août 1622, rewart et mayeurde cette ville, mort le 27 mai 1688 et inhuméà Saint-Maurice dans la chapelle de Saint-Nicolas ; dont postérité.
7. - François, marchand, bourgeois de Lille par relief du 23 avril 1626, mort avant 1673, épousa à Saint-Étienne, le 20 juin 1625, Marie IMBERT (d'azur à une bande d'argent accompagnée de deux molettes du même ), fille de Nicolas ; d'où :
a. — Ferdinand, baptisé à La Madeleine le 22 juin 1629.
b. — Marie, baptisée à Saint-Étienne le 30 mai 1631.
c. — Catherine, baptiséeà Saint-Étienne le 10 septembre 1632.
d. — Marie-Françoise, baptisée à Saint-Étienne le 1er octobre 1633, y décédée le 21 octobre 1701, mariée dans cette église, le 23 mai 1660, avec Adrien IMBERT (d'azur à une bande d'argent accompagnée de deux molettes du même ), écuyer, Sr des Moutons, fils d'Allard, écuyer, Sr de la Basecque, et de Catherine IMBERT (d'azur à une bande d'argent accompagnée de deux molettes du même ), bourgeois de Lille par relief du 23 mars 1661 ; dont postérité.
e. - Barbe, baptisée à Saint-Étienne le ier décembre 1635.
f. - François, baptisé à Saint-Étienne le 2 novembre [636.
g. François- Ferdinan-d, baptisé à Saint-Étienne le 20 octobre 1638.
h. — Jacques, baptisé à Saint-Étienne le 1er septembre 1639.
i. — Barbe, baptisée à Saint-Étienne le 10 février 1641.
j. — Nicolas-François, Sr de le Val, baptisé à Saint-Étienne le 22 juillet 1644, bourgeoisde Lille par relief du 23 novembre 1673, anobli par lettres données à Saint-Germain-en-Laye en septembre 1670, décédé paroisse Saint-Étienne le 2 juillet 1697,. épousa à Saint-Maurice, le 21 octobre 1673, Marie POULLE (d'argent а la fasce d'azur ), fille de Pierre et d'Anne VANLAERBECQUE, baptisée le 15 mai 1650 ; d'où :
aa. — Adrien-Nicolds-François, baptisé à Saint-Maurice le 24 août 1674 (Nous donnons aux pièces justificatives les lettres de rémission qui lui furent accordées le 28 novembre 1709, au sujet d'un meurtre dont il s'était rendu coupable).
bb. — Jean-Baptiste-François, écuyer, Sr de lé Val, baptisé à Saint-Étienne le 22 juillet 1676, bourgeois de Lille par relief du 22 novembre 1717, marié avec Barbe JALBAR, dont il n'eut pas d'enfants.
cc. —Etienne, baptisé à Saint-Étienne le 12 décembre 1678.
dd. — Antoine-Ferdinand, baptisé à Saint-Étienne le 10 août 1681.
ee. — Marie-Albertine, baptisée à Saint-Étienne le 30 juillet 1684, décédée paroisse Sainte-Catherine le 18 février 1733, alliée à Saint-Étienne, le 25 août 1726, à Charles de BEAUFFREMEZ, écuyer, fils d'Alphonse-François et d'Antoinette-Dorothée de NÉDONCHEL, né à Avelin, capitaine au corps de l'artillerie, bourgeois de Lille par achat du 14 mars 1726, décédé paroisse Sainte-Catherine le 10 février 1733.
ff. - Robert-Pierre-François, écuyer, baptisé à Saint-Étienne le 19 avril 1687, prêtre, y décédé le 23 avril 1746.
gg. - François-Gabriel, écuyer, Sr de le Val, baptisé à Saint-Maurice le 10 janvier 1690, bourgeois par relief du 19 juin 1730, mort paroisse Saint-Pierre le 25 août 1733, marié à Saint-André, le 23 avril 1730, avec Anne-Marie POULLE (d'argent а la fasce d'azur ), fille de Jacques-Antoine, écuyer, Sr d'Haugrenier, et d'Antoinette TESSON, née en 1693, remariée avec Louis-François-Joseph d'HAFFRENGUES, décédée paroisse Sainte-Catherine le 16 février 1757, d'où :
aaa. — Albert-François, baptisé à Saint-Pierre le 1er juin 1731, décédé paroisse Saint-Étienne le 25 octobre 1732.

VIII — Robert de FOURMESTRAUX, Sr de Guermanez, marchand, bourgeois de Lille par relief du 2 juin 1614, épousa : 1° à Saint-Étienne, le 15 février 1615, Jacqueline de FOURMESTRAUX, fille d'Etienne et de Catherine IMBERT (d'azur à une bande d'argent accompagnée de deux molettes du même ) (cf. supra) ; 2° à Saint-Étienne, le 18 août 1618, Marie de le DEUSLE, morte le 14 juin 1652 ; d'où :
1. — Du premier lit : Antoinette, baptisée à Saint-Étienne le 13 juin 1616, religieuse aux Annonciades de Lille.
2. — Du second lit : Jeanne, baptisée à Saint-Maurice le 22 septembre 1619.
3. — Marguerite, baptisée à Saint-Maurice le 21 mars 1621.
4. — Marie, baptisée à Saint-Maurice le 3 juin 1622.
5. — Bon, baptisé à Saint-Maurice le 25 août 1623.
6. — Jean-Baptiste, baptisé à Saint-Maurice le 3 septembre 1624, jésuite.
7. - Bon, qui suit, IX.
8. - Antoine, baptisé à Saint-Maurice le 7 décembre 1629, chanoine de Cassel.
9. — Allard, qui suivra, IX bis.

IX. — Bon DE FOURMESTRAUX, Sr de Guermanez, du Châtel d'Emmerin, baptisé à Saint-Maurice le 13 février 1627, bourgeois de Lille par relief du 27 mai 1658, échevin de cette ville, anobli par lettres données à Saint-Germain-en-Laye en avril 1670, épousa à Saint-Étienne, le 21 mai 1658, Marie-Lucrèce COSTA, fille d'Antoine, écuyer, et de Marie GILLÈS ; dont :
1. - Jean-Boniface, baptisé à Saint-Étienne le ier janvier 1660.
2. — RoherfrFlorent, baptisé à Saint-Maurice le 25 février 1663.
3. — Jean-Antoine, baptisé à Saint-Maurice le n août 1664.
4. — Rosalie, baptisée à Saint-Maurice le 25 février 1666.
5. — Pierre-François, qui suit, X.
6. — Marie-Joseph, baptisée à Saint-Maurice le 25 juin 1670, y décédée le 3 avril 1706 (?), alliée à Ignace de MASSIET (d’argent à une fasce brétessée et contrebrétressée de gueules, au franc quartier d’or chargé de deux fasces de gueules), chevalier, sr de Kemmelhove, fils de Jacques et de Charlotte-Marguerite de WAUDRIPONT ; sans postérité.
7. — Élisabeth-Lucie, baptisée à Saint-Maurice le 27 août 1672, religieuse à l'Abbiette de Lille.
8. — Louis-Ferdinand, baptisé à Saint-Maurice le iet janvier 1674.
9. — Louis-Joseph, baptisé à Saint-Maurice le ier septembre 1679.

X. — Pierre-François de FOURMESTRAUX, écuyer, Sr du Chastel, de Fomart, baptisé à Saint-Maurice le 7 mars 1669, bourgeois de Lille par relief du 5 février 1700, échevin de cette ville, décédé le 28 juillet 1718, épousa à Saint-Étienne, le 23 novembre 1699, Marie-Anne BAVE, fille d'Antoine-Ferdinand, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, et d'Antoinette de la HAYE, baptisée à Saint-Étienne le 14 juin 1676, y décédée le 1er novembre 1745 ; d'où :
1. — Marie-Élisabeth, baptisée à Saint-Étienne le 16 juillet 1701, décédée paroisse de La Madeleine le 3 janvier 1780, mariée à Saint-Étienne, le 15 septembre 1723, avec Ferdinand-Ignace HESPEL, écuyer, Sr de Lestocquoy, fils de Pierre-Clément, écuyer, Sr d'Hocron, et de Marguerite-Henriette, FRUICT, baptisé à Saint-Étienne le 12 juin 1690, bourgeois de Lille par relief du 14 octobre 1723, y décédé le 23 novembre 1762 ; dont postérité.
2. — Marie-Joseph, baptisée à Saint-Maurice le II janvier 1703, morte paroisse Saint-Pierre, le 22 avril 1778, alliée à Saint-Étienne, le 30 mai 1729, à Jacques-Albert IMBERT (d'azur à une bande d'argent accompagnée de deux molettes du même ), écuyer, Sr du Hem, fils de Jacqnes et de Marie-Joseph TAVIEL, baptisé à Saint-Maurice le 7 avril 1684, conseiller du Roi, trésorier des États de la Flandre wallonne, décédé paroisse Saint-Pierre le 20 août 1746.
3. — Antoinette-Ursule, baptisée à Saint-Maurice le 1er juillet 1704, décédée paroisse Saint-André le 24 juillet 1775, mariée à Saint-Étienne, le 1er juin 1780, avec Philippe-Romain TESSON, sr de la Croix, fils de Jacques-Philippe, Sr de la Tour, et d'Antoinette CARDON (d’azur à trois chardons d’or ), baptisé à Saint-Étienne le 16 décembre 1702, bourgeois de Lille par relief du 16 novembre 1730, conseiller secrétaire du Roi, décédé paroisse Saint-André le 26 novembre 1792 ; dont postérité.

IX bis. — Allard de FOURMESTRAUX, marchand, bourgeois de Lille, par relief du 5 décembre 1652, décédé paroisse Sainte-Catherine le 20 février 1659, épousa à Saint-Maurice, le 11 mai 1652, Marguerite GRENU, fille de Nicolas et de Michelle ROUVROY, baptisée à Saint-Maurice le 11 décembre 1630, décédée paroisse Sainte-Catherine le 3 mai 1692 ; dont :
1. — Marie-Jeanne, baptisée à Sainte-Catherine le 10 mars 1653.
2. — Jean-Baptiste, baptisé à Sainte-Catherine le 1er septembre 1654, jésuite.
3. — Marie-Marguerite, baptisée à Sainte-Catherine le 20 août 1655, y décédée le 7 septembre 1729.
4. - Antoine-Joseph, qui suit, X.
5. — Marie-Lucrèce, baptisée à Sainte-Catherine le 30 juin 1658, y décédée le 3 juillet 1731.

X — Antoine-Joseph DE FOURMESTRAUX, Sr d'Oosthove, baptisé à Sainte-Catherine le 19 mars 1657, bourgeois de Lille par relief du 23 juillet 1691, procureur du Roi aux eaux et forêts en 1690, créé trésorier de France au bureau des finances, garde-scel le 7 janvier 1693, fonction qu'il exerça jusqu'au 29 avril 1722, anobli par l'exercice de cette charge pendant plus de vingt années, décédé paroisse Sainte-Catherine le 24 octobre 1733 ; épousa à Saint-Pierre, le 30 janvier 1691, Cécile-Thérèse du MORTIER (échiqueté d'or et d'azur ), fille de Jean et de Cécile de la GRANGE, baptisée à La Madeleine le 30 octobre 1662, décédée paroisse Sainte-Catherine le 30 décembre 1740 ; dont :
1. - Louis-Joseph, qui suit, XI.
2 - Marie-Lucrèce Joseph, baptisée à Saint-Pierre le 13 janvier 1696, morte paroisse Saint-André le 21 août 1776, alliée à Sainte-Catherine, le 12 mai 1729, à Philippe-Louis ARONIO, écuyer, Sr de Lestrée, Heldinghe, fils de Jean-Baptiste, écuyer, Sr des Escalus, et d'Élisabeth-Balduine de SURMONT, baptisé à Saint-Maurice le 18 février 1689, bourgeois de Lille par relief du 25 avril 1730, échevin de cette ville, décédé paroisse Saint-André le 11 décembre 1772 ; dont postérité.
3. — Marie-Marguerite-Thérèse, jumelle de la précédente.
4. — Marie-Marguerite-Cécile, dame de Hongrie, baptisée a Sainte-Catherine le 22 juillet 1697, décédée célibataire paroisse Saint-Maurice le 26 février 1745.
5. — Jean-Baptiste-Alexis, écuyer, baptisé à Sainte-Catherine le 17 juillet 1698, chanoine de Saint-Pierre de Lille de 1741 à 1776.
6. - Ignace-François, baptisé à Sainte-Catherine le 9 novembre 1699.
7. — Marie-Antoinette-Thérèse, baptisée à Sainte-Catherine le 30 avril 1701.

XI — Louis-Joseph de FOURMESTRAUX, écuyer, Sr d'Hancardrie, baptisé à Saint-Pierre le 23 novembre 1694, bourgeois de Lille par relief du 13 février 1723, nommé trésorier de France au bureau des finances de Lille le 15 mai 1722, fonction qu'il exerça jusqu'au 17 janvier 1743, décédé paroisse Sainte-Catherine le 6 janvier 1776 ; épousa à Saint-André, le 31 mai 1722, Marie-Virginie POULLE (d'argent а la fasce d'azur ), fille de Jacques-Antoine, écuyer, Sr d'Hautgrenier, et d'Antoinette TESSON, baptisée à La Madeleine le 22 avril 1700, morte paroisse Sainte-Catherine le,7 septembre 1779 ; d'où :
i - Antoine-Joseph-Ignace, écuyer, Sr d'Oosthove, baptisé à Saint-André le 6 juin 1723, capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, bailli de Carvin, décédé paroisse Saint-Pierre le 27 août 1786.
2. - Marie-Antoinette-Thérèse, baptisée à Saint-Maurice le 19 août 1724, morte à Lille le 19 brumaire an XIII, mariée à Saint-André, le 22 août 1746, avec Michel-Séraphin HESPEL, écuyer, Sr de Flencques, fils de Pierre-François-Séraphin, écuyer, Sr dudit lieu, et de Julie-Robertine POULLE (d'argent а la fasce d'azur ), baptisé à Sainte-Catherine le 26 août 1723, bourgeois de Lille par relief du 15 novembre 1746, décédé le 20 octobre 1791 sur la même paroisse ; dont postérité.
3. - Jean-Antoine-Joseph, écuyer, Sr d'Hollebecque, baptisé à Saint-Maurice le 30 mars 1726, capitaine d'infanterie, bourgeois de Lille par relief du 5 février 1752, échevin, rewart et mayeur de cette ville, où il mourut le 25 floréal an XIII, épousa à Saint-Maurice le 24 mai 1751, Barbe-Ernestine-Françoise de LAFONTEYNE, fille de Louis-Séraphin, écuyer, Sr de Canicourt, et de Marie-Madeleine BEUVET, baptisée à Saint-Pierre le 16 juillet 1727, décédée paroisse Saint-Étienne le 13 décembre 1792 ; d'où :
a. — Louis-Mairie, baptisé à Saint-Maurice le 6 février 1752, mort à Lomme le 22 septembre 1753.
b. - Marie- Virginie-Louise, baptisée à Saint-Maurice le 19 février 1753, pensionnaire ursuline à Paris, où elle mourut le 30 juin 1767.
c. — Jeanne-Marie, baptisée à Saint-Étienne le 4 juin 1754, décédée à Lille le 8 février 1832, alliée à Sainte-Catherine, le 19 mars 1787, à Augustin-Joseph Le MESRE, écuyer, Sr du Bruisle, fils de Charles-François, Sr du Quenil, et d'Anne-Françoise-Josèphe du RETZ, baptisé à Saint-Maurice le 28 décembre 1749, bourgeois de Lille par relief du 17 avril 1787, mort dans cette ville le 13 février 1832.
d. — Louis-Joseph, écuyer, Sr de Pas, baptisé à Saint-Maurice le 30 août 1755, acheta en 1779 la charge de conseiller pensionnaire de Lille et la résigna le 25 octobre 1783 au profit de Louis-Aimé-Stanislas Demasur; il mourut à Lille le 16 décembre 1833, après y avoir épousé, le 10 brumaire an XI, Charlotte-Hyacinthe-Joseph LESPAGNOL, fille de Charles-Joseph, écuyer, Sr de Grimbry, et de Marie-Jeanne-Henriette-Hyacinthe-Joseph THIEFFRIES de RŒUX, baptisée à Saint-Étienne le 5 avril 1775, morte à Lille le 8 mai 1829. Il en eut, croyons-nous, un fils Louis, mort en bas âge (?).
e. - Louis-Marie, écuyer, baptisé à Saint-Maurice le 15 février 1757, chanoine d'Arras, conseiller clerc au Parlement de Paris, mort le 13 juin 1824.
f. — Charles-Joseph, écuyer, baptisé à Sainte-Catherine le 24 janvier 1759, sous-lieutenant au régiment de Forest, mort à Tonnay-Charente.
g. — Louis-Alexandre-Joseph, écuyer, baptisé à Sainte-Catherine le 4 février 1761, capitaine d'infanterie, mort le ...1818.
h. — Alexandrine-Josèphe, née le 28 mai 1765, baptisée à Sainte-Catherine le 3 juillet suivant, morte le 18 août 1845.
i. — Séraphine-Françoise, baptisée à Sainte-Catherine* le 27 septembre 1768, morte ... 1847.
j. — Louis-Joseph, écuyer, baptisé à Sainte-Catherine le 29 octobre 1771, mort ... 1785.
4. — Marie-Lucrèce-Joseph, baptisée à Saint-Maurice le 23 avril 1728.
5. — Jean-Baptiste-Alexis, baptisé à Saint-Maurice le II mars 1730, y décédé le 17 avril 1731.
6. — Philippe-Joseph, baptisé à Saint-Maurice le 10juin 1731, décédé paroisse Saint-André le 21 novembre 1738.
7. — François-Gabriel-Joseph, baptisé à Saint-André le 28 décembre 1732.
8. — Pierre-Joseph, baptisé à Saint-André le 6 février 1734.
9. — Marie-Joseph, baptisée à Saint-André le 27 juin 1735, morte à Lille le 15 février 1807, mariée à Sainte-Catherine, le 19 mai 1760, avec Bon-François-Joseph FRUICT, Sr du Riez, fils de Bon-François et de Marie-Anne CARDON (d’azur à trois chardons d’or ), baptisé à Saint-Maurice le 17 mars 1732, bourgeois de Lille par relief du 30 décembre 1760, greffier des États de Lille, anobli par lettres données à Versailles en mars 1775 ; dont postérité.
10. — Jean-Baptiste-Joseph, baptisé à Saint-André le 29 mai 1737, y décédé le 27 mai 1738. 11. — Marie-Alexandrine, baptisée à Saint-André le 23 décembre 1738, morte à Lille le 9 floréal an IX, alliée à Sainte-Catherine, le 6 août 1759, à Séraphin-Joseph de LAFONTEYNE, écuyer, Sr de Villers, fils de Louis-Séraphin, écuyer, Sr de Canicourt, et de Marie-Madeleine BEUVET, baptisé à Saint-Maurice le 1er juillet 1731, bourgeois de Lille par relief sur requête du 3 février 1761, décédé sur la même paroisse le 23 mars 1781 ; dont postérité :
12. — Alexis-Joseph, qui suit, XII.
13. — Antoine-Marie, baptisé 'à Saint-André le 26 décembre 1741, y décédé le 12 janvier 1742.
14. — Ignace-Joseph, écuyer, Sr de Briffoeil, jumeau du précédent, nommé chanoine de Saint-Pierre de Lille par le prévôt François de VALORI en 1772, conseiller clerc du Parlement de Paris, conseiller du duc de Penthièvre, guillotiné pendant la Terreur à Paris le 14 juin 1794.

XII. — Alexis-Joseph DE FOURMESTRAUécXu,yer, Sr d'Hangrin, baptisé à Saint-André le 10 mars 1740, capitaine au régiment de Bourbonnais, bourgeois de Lille par relief du 31 juillet 1778, échevin et rewart de cette ville, mort le 9 septembre 1807, épousa à La Madeleine, le 20 janvier 1778, Louise-Amélie-Joseph HERTS, fille d'André-François-Joseph, écuyer, Sr des Mottes, et de Marie-Élisabeth WATTEPATTE, baptisée à La Madeleine le 12 février 1753, morte le 16 novembre 1819 ; d'où :
1. — André-Marie, baptisé à Sainte-Catherine le 8 novembre 1778, y décédé le 16 janvier 1779.
2. - Sophie-Élisabeth-Joseph, née à Fournes le 6 septembre 1780.
3. - Louis-Joseph, qui suit, XIII.
4. — Une fille mort-née à Sainte-Catherine le 23 février 1788.

XIII. — Louis-Joseph de FOURMESTRAUX, écuyer, Sr d'Hangrin, baptisé à Sainte-Catherine le 9 mars 1782, mort à Bossuyt le 30 juin 1852, épousa à Lille, le 28 avril 1806, Marie-Victoire-Eugénie-Ghislaine de LUYTENS de BOSSUYT, fille de Maximilien-François-Joseph, vicomte de Bossuyt, et de Françoise-Ghislaine-Josèphe BADY, née à Lille le 12 septembre 1783, morte à Bossuyt le 7 octobre 1860 ; dont :
1. — Marie-Ghislaine-Louise-Adélaïde, née à Lille le II juin 1809, morte le 10 mars 1828.
2. — Marie-Ghislaine-Victoire-Herminie, née à Lille le 18 février 1817, morte à Paris le 27 mars 1896, mariée à Lille, le 12 décembre 1832, avec Charles-Louis-Marie, comte de BEAUFFORT, fils de Philippe-Ernest, comte de Beauffort, et de Jeanne-Joséphine-Catherine de WIGNACOURT, né à Tournai le 25 juillet 1808, mort à Paris le 22 février 1870 ; dont postérité.

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DEUXIÈME BRANCHE.

IV bis. — Collart ou Collinet DEFOURMESTRAUX né à Sainghin, acheta la bourgeoisie de Lille le 7 septembre 1509, fut échevin de cette ville et se maria après septembre 1509 ; il eut :
1. — Marie, alliée à François du BOSQUIEL, fils de Robert et de Nicole CASTELLAIN, bourgeois de Lille par relief du 18 avril 1536 (n. st.)
2. — Nicolas, qui suit, V.

V.- Nicolas de FOURMESTRAUX, bourgeois de Lille par relief du 15 novembre 1538, échevin de cette ville (Il acheta, le 4 janvier 1538 (n. st.), le fief de le Croix, à Ennetières en Mélantois, de Pierre GOTTRAN dit Bourgois, et de Marguerite DELECAMBE dit GANTHOIS, son épouse. "Fief contenant au gros d'icelluy sept bonniers six cens de terrelabourable en plusieurs pièches, tenu du fief de Daremort, et en souveraineté de l'Empereur, nostre dit seigneur de la Salle de Lille ; lequel fief doibt de relief, à le mort de l'héritier, dix livres Flandres et le dixiesme denier à le vente, don ou transport, quant le cas y eschiet ; auquel fief appartiennent justice viscontière et si y appendent plusieurs rentes spéciales ou fonssiêres." (Collection de l'auteur, Original parchemin), épousa Agnès CASTELLAIN, morte avant 1550 ; d'où :
1. — Nicolas, qui suit, VI.
2. — Jacques, chanoine de Saint-Pierre.
3. — Marguerite, mariée avec Antoine Thieffries, fils de Jean, bourgeois de Lille par relief du 5 décembre 1687.
4. - Georges, qui suivra, VI bis.
5. - Isabelle, épouse de Nicolas Le MAHIEUR, fils de Porus, bourgeois de Lille par achat du 3 décembre 1563.
6. - Jean, qui suivra, VI ter.

VI. - Nicolas DEFOURMESTRAUX,bourgeois de Lille par relief du 24 octobre 1564, mort avant 1588, épousa Catherine BERNARD, qui le rendit père de :
1. — Nicolas, qui suit, VII.
2. — Guilbert, né à Anvers, bourgeois de Lille par relief du 14 août 1590, marié à Sainte-Catherine, le 1er octobre 1689, avec Michelle COILLERET ; d'où :
a. — Marguerite, morte avant le 3 janvier 1642, alliée à Saint-Maurice, le 8 mai 1633, à Georges BONNIER, fils d'Antoine et d'Antoinette VASSEUR ; dont postérité.
b. — César-Simon, bourgeois de Lille par relief du 24 avril 1630, décédé paroisse Saint-Maurice le 22 juin 1674, époux de Agnès CAMBIER, fille de Jean ; d'où :
aa. — Jean-Baptiste, baptisé à Saint-Maurice le 5 octobre 1632.
bb. — Marie-Madeleine, baptisée à Saint-Maurice le 29 octobre 1634.
cc. — Jean, bourgeois de Lille par relief du 3 novembre 1659, allié en premières noces à Marguerite DELELYS, fille de Rogier et de Marguerite HACART, et en secondes noces à Marie-Françoise FOURMENTIN ; il eut :
aaa. — Du premier lit : Marie-Agnès, baptisée à Saint-Maurice le 20 novembre 1659.
bbb. — Françoise, baptisée à Saint-Maurice le 24 juin 1661.
ccc. — Marie-Joseph, baptisée à Saint-Maurice le 1er août 1664.
ddd. — Rosalie, baptisée à Saint-Maurice le 27 mai 1668.
eee. — Du second lit: lIJarie-Christine, baptisée à Saint-Maurice le 29 juin 1671.
fff. — Marie-Monique, baptisée à Saint-Maurice le 4 mai 1673.
ggg. — Brigitte, baptisée à Saint-Maurice le 3 avril 1O75.
hhh. — Brigitte, baptisée à Saint-Maurice le 31 août 1676.
iii. — Art¡toine-François, baptisé à Saint-Maurice le 13 octobre 1679.
jjj. — Michel-Antoine, baptisé à Saint-Maurice le 1er mars 1682.
kkk. — Anne, baptisée à Saint-Maurice le 3o mars I685.
dd. — Éléonore, baptisée à Saint-Maurice le 26 novembre 1636.
ee. — Gailbert, baptisé à Saint-Etienne le 21 avril 1638.
ff. - Aladin, baptisé à Saint-Étienne le 10 avril 1639.
gg. — Agnès, baptisée à Saint-Etienne le 23 août 1641, décédée paroisse Saint-Maurice le 26 février 1668.
hh. — Antoinette, baptisée à Saint-Étienne le ier septembre 1642.
ii. - Isidore, baptisé à Saint-Maurice le 12 juin 1645.
jj. - Jacques, baptisé à Saint-Maurice le 10 juillet 1646.
kk. - Monique, baptisée à Saint-Maurice le Ier février 1650. 3. — Balthazar, né à Anvers, bourgeois de Lille par relief du 12 septembre 1588 ; père de :
a. — Michelle, baptisée à Saint-Etienne le 30 avril 1589.
4. — Jaspart, né à Lille, domicilié à Cologne, marchand, bourgeois de Lille par relief du 12 septembre 1588, allié à Marie THIBERGHIEN ; dont postérité. Le manuscrit généalogique du Chambge lui donne dix enfants : Marie, alliée à Jean VILLE, puis à Édouard de BOUVRY, Pierre, Salomon, Nicolas, Gaspàrd, Daniel, Jeanne, Esther, Rachel et Jacqueline.
5. — Marie, baptisée à Saint-Etienne le 21 mai 1671.
6. — Martin, baptisé à Saint-Étienne le 3o juin 1574.

VII. — Nicolas DEFOURMESTRAUX, né vers 1570, bourgeois de Lille par relief du 14 juin 1591, échevin de cette ville, décédé paroisse Sainte-Catherine le 23 juillet 1615, épousa Marguerite MONCHEAUX ; d'où :
1. — Agnès, baptisée à Saint-Etienne le 19 novembre 1592.
2. — Jeanne, baptisée à Saint-Étienne le 21 mars 1594.
3. — Marie, baptisée à Sainte-Catherine le 11 novembre 1595.
4. - Albert qui suit, VIII.
5. — Jeanne, baptisée à Saint-Pierre le 7 avril 1605, décédée paroisse Sainte-Catherine le 16 décembre 1676.
6. — Marguerite, baptisée à Sainte-Catherine le 8 décembre 1607.
7. — Pierre, baptisé à Sainte-Catherine le 21 janvier 1610.

VIII. — Albert de FOURMESTRAUX, né vers 1600, bourgeois de Lille par relief du 4 novembre 1641, échevin de cette ville, décédé paroisse Sainte-Catherine le 9 avril 1667; épousa à Saint-Pierre, le 18 juin 1641, Marie de DOUAY, fille de Robert, morte paroisse Sainte-Catherine le 28 décembre 1668 ; dont :
I. — Antoine, baptisé à Sainte-Catherine le II octobre 1642, chanoine de Saint-Pierre, décédé paroisse Saint-Pierre le Ier septembre 1709.

VI bis. — Georges DE FOURMESTRAUX, né à Lille, bourgeois de cette ville par relief du 29 février 1552 (n. st.), épousa : 1° Marguerite de LANNOY, fille d'Allard et de Barbe HERLIN ; 2° Michelle PARENT ; d'où :
1. — Du premier lit : Allard, Sr de le Val, bourgeois de Lille par relief du 7 avril 1579 (n. st.), mort a Arras vers 1602, allié, par contrat passé à Arras le 6 février 1578, à Jeanne Le MAIRE, fille de Robert et de Madeleine LENTAILLEUR, morte avant 1629 ; d'où :
a. — Georges, Sr de le Val, né à Arras, bourgeois de Lille par relief du 12 novembre 1625, mort en 1633, laissant plusieurs enfants, parmi lesquels : Marguerite alliée à Jean-Baptiste DUVAL, écuyer, Sr de Fiennes. Elle était veuve en 1670 quand elle testa en faveur de ses neveux (C'est à dire neveux à la mode de Bretagne), enfants de Michel de LANNOY et de Marie-Marguerite de Croix (Ce testament fut enregistré au conseil d'Artois le 18 décembre 1681 (Archives départementales du Pas-de-Calais. B. 561, registre, folios 83 V° à 88)).
b. — ÉLéonore, mariée, par contrat du 18 juillet 1609, avec Paul de LANNOY, Sr de Canteleu, fils de Allard et de Marie Van DALE, né à Cologne, bourgeois d'Arras le 21 mars 1604, bourgeois de Lille par relief du 11 mars 1610 ; dont postérité.
2. - Marie, alliée le 21 septembre 1584 à Jean POULLE (d'argent а la fasce d'azur ), Sr de Camp, marchand, fils de François, Sr de la Chaussée, et de Jacqueline FASSE, bourgeois de Lille par relief du 20 février 1585 ; dont postérité.
3. — Du second lit : Paul, bourgeois de Lille par relief du 26 avril 1601, marchand, échevin de cette ville, mort avant 1631, époux de Marie de LANNOY, fille d'Allard et de Marie Van DALE ; dont :
a. — Michelle, mariée à Saint-Etienne, le 28 juin 1621, avec son parent Pierre de FOURMESTRAUX.
b. — Marguerite, baptisée à Saint-Etienne le 10juillet 1607, alliée à Saint-Étienne, le 23 juillet 1628, à Pierre DONCRE.
c. — Marie, baptisée à Saint-Etienne le 14 décembre 1609.
d. — Anne, baptisée à Saint-Etienne le 3 décembre 1611.
e. — Antoinette, baptisée à Saint-Etienne le6 octobre 1613, morte paroisse Saint-Maurice le 14 avril 1687, alliée à Saint-Étienne le 14 février 1631, à Wallerand de COUROUBLE, écuyer, Sr de Carieul, fils de Georges, bourgeois de Lille par relief du 1er juillet 1631 ; dont postérité.
f. — Anne, baptisée à Saint-Etiennele 25 août 1615.
g. — Marie, baptisée à Saint-Etienne le 5 juin 1617.
h. — Georges, baptisé à Saint-Étienne le 29 décembre 1618, anobli le 18 août 1643.
i. —Paul, Sr de Canteleu, baptisé à Saint-Etienne le 26 octobre 1620, bourgeois de Lille par relief du 8 juillet 1678, anobli le 18 août 1643 , décédé paroisse Saint-Etienne le 13 janvier 1698, marié en cette église le 24 mai 1678, avec Jeanne-Claire de BLONDEL, fille d'Albert-François, chevalier, Sr de Ghilenghien, et d'Anne-Thérèse de LOGENHAGEN, baptisée à Saint-Maurice le 20 septembre 1648, décédée paroisse Saint-Etienne le 17 mai 1739 ; d'où :
aa. — Marie-Anne, baptisée à Saint-Etienne le 10 mars 1679, y décédée le 9 décembre 1765, mariée dans cette église, le 21 août 1696, avec Eugène-Marie DESBUISSONS, écuyer, Sr de la Bretagne, fils de Pierre-Martin, écuyer, sr de Biache, et de Marie-Gabrielle de MEESTER, baptisé à Saint-Maurice le 12 janvier 1677, bourgeois de Lille par relief du 26 octobre 1696, échevin, rewart et mayeur de cette ville, décédé paroisse Saint-Etienne le 12 septembre 1721 ; dont postérité.
bb. — Marie-Catherine-Thérèse, baptisée à Saint-Étienne le 21 septembre 1680, y décédée le 26 juin 1723, alliée dans cette église, le 1er octobre 1697, à Edouard INGILIARD, écuyer, Sr de la Mairie, du Plouich, de Fromelles, de Maisnil, fils d'Édouard, écuyer, Sr des Wattines, et de Marie-Catherine FRUICT, bourgeois de Lille par relief du 16 janvier 1698, créé chevalier le 3 février 1719, décédé paroisse Saint-Etienne le 11 juillet 1745 ; dont postérité.
j. — Anne, baptisée à Saint-Étienne le 24 février 1624.

VI ter.— Jean DE FOURMESTRAUX, bourgeois de Lille par relief du 5 mars 1556 (n, st.), décédé avant 1573, épousa Mathieunette DELIOT, fille d'Hubert, morte aussi avant 1573 ; d'où :
1. — Isabeau, morte vers 1599, alliée à Jean de le DEUSLE (d'azur à la fasce vivrée d'or), fils de Philippe, bourgeois de Lille par relief du 25 février 1593.
2. —André, bourgeois par relief du 27 avril 1589, marié avec N. BAILLET.
3. — Jean-Baptiste, qui suit, VII.

VII — Jean-Baptiste DE FOURMESTRAbUX,bougeois de Lille par relief du 31 juillet 1591, allié à Marie BAILLET, dont il eut :
1. — Philippe, qui suit, VIII.
2. - Catherine, alliée à Gilles BOELLART, d'Anvers ; dont postérité.
3. - Marie, épouse de Chrysostome IMMERSEL, né à Anvers.

VIII. — Philippe DEFOURMESTRAUX, baptisé à Saint-Étienne le 14 septembre 1594, bourgeois de Lille par relief du 29 juin 1627, échevin de cette ville, épousa à La Madeleine, le 7 février 1627, Marie Dominicque, fille de Philippe et de Marie BRAEM, baptisée à Saint-Maurice le 6 août 1607 ; dont :
1. — Jean-Baptiste, baptisé à La Madeleine le 27 août 1628, chanoine à Cysoing.
2. — Barnabé, baptisé à La Madeleine le 11 juin 1630, chartreux.
3. — Marie-Catherine, baptisée à La Madeleine le 27 octobre 1632.
4. — Philippe-Dominique, baptisé à La Madeleine le 20 janvier 1634, carme déchaussé.
5. — Jules-César, baptisé à La Madeleine le i4 février 1636.
6. — Marie-Catherine, baptisée à La Madeleine le 7 novembre 1638.
7. — Ferdinand, baptisé à La Madeleine le 23 octobre 1641, chartreux à la Boutillerie.

NON RATTACHÉS.

Jean-Baptiste DE FOURMESTRAUX, mort en décembre 1598, dont le monument funéraire se trouvait dans la cathédrale d'Anvers.
Madeleine, fille de Robert, baptisée à Saint-Étienne le 20 septembre 1572.
Louis, fils de Charles, baptisé à Saint-Étienne le 23 février 1575 (n. st.).
N., enfant de Philippe, mort le 1er décembre 1723, paroisse Saint-Étienne.
Anne-Claire, fille de feu Philippe, morte en la même paroisse le 7 avril 1736.
Pierre, fils de Jérôme et de Jeanne X., baptisé à Saint-Maurice le 28 juillet 1544.
Marie-Barbe, fille illégitime de Daniel, écuyer, et de Marie DELEMARRE, baptisée à Saint-Étienne le 15 octobre 1667.
François, jésuite, professeur de théologie à l'Université de Douai, publia en 1763, dans cette ville : Justa defensio adversus convicia et imposturas Pseudophilalethis.
Nicolas, fils de Nicolas et de Marguerite Le GRAND, pourvu d'une curatelle en 1589 pour avoir « dissipé partie de sa fortune par hantise fréquente voires journallière de taverne ».
Nelle, fille de Charles, baptisée à Saint-Étienne le 26 décembre 1576.
Jacqueline, fille de N baptisée à Saint-Étienne le 19 octobre 1577.
Marie FOURMESTRAUX, alliée à Allard COQUEL ; ils moururent tous deux avant 1641, laissant plusieurs enfants mineurs dont les tuteurs étaient Jean de FOURMESTRAUX et Bettremieu LIBERT.
D'autre part, nous trouvons dans la table du chapelain Antoine COUPPÉ, les baptêmes suivants à Saint-Étienne :
Pétronille DE FOURMESTRAUX le 16 février 1580 ; Étienne, le 9 avril 1576 ; Pierre, le 31 mars 1578 ; Marie, le 30 octobre 1584 ; Marie, le 19 octobre 1585.

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1643, 18 août. — Lettres d'anoblissement en faveur de Georges
et de Paul de FOURMESTRAUX, frères.

Philippe, par la grâce de Dieu, Roy de Castille, de Léon, etc., à tous présens et à venir, quy ces présentes verront ou lire orront, salut. De la part de noz chers et bien amez George et Paul de FOURMESTRAUX, frères, nous a esté très humblement représenté qu'ilz seraient filz de feu Paul de FOURMESTRAUX, en son vivant bourgeois de nostre ville de Lille, et à son tour du Magistrat d'icelle, et de damoiselle Marie de LANNOY, fille de feu Allard de LANNOY, seigneur du Canteleu, et de damoiselle Marguerite Van DALE, fille de feu Paul Van DALE, vivant chevalier, seigneur de Lille, et que plusieurs desdictes familles auroient rendu à nostre couronne des bons et signalez services et en ceste considération aucuns d'iceulx esté honnorez de diverses marcques et degrez d'honneur et entre aultres André de FOURMESTRAUX, seigneur de Wazières,et Jean André de FOURMESTRAUX, seigneur du Verdbois, leurs cousins du costé de leur père, du tiltre de chevalier l'an passé 1642, ledict Paul Van DALE leur bisayeul maternel du mesme tiltre de chevalier par feu l'Empereur Charles cincquiesme d'immortelle mémoire, et Michiel de LANNOY, seigneur du Carnoy, filz de feu Paul de LANNOY, qui estoit leur oncle maternel et frère de leur dicte mère, de celuy de nobles, ledict an 1642, et comme les supplians auroient tousjours vescu noblement ainsy qu'ilz désiroient de continuer, et employer à nostre service leurs personnes et moyens, dont par la grâce de Dieu ilz seroient largement pourveuz, afin de le pouvoir faire avecq tant plus de lustre, ilz nous ont très humblement supplié qu'il nous pleust de les honnorer aussy dudict tiltre de noble, et sur ce leur faire depescher nos lettres patentes en tel cas pertinentes, sçavoir faisons que nous, les choses susdictes considérées, avons de nostre certaine science, auctorité souveraine et grâce spéciale pour nous, nos hoirs et successeurs, ausdicts Paul et George de FOURMESTRAUX frères, ensemble à leurs enfFans et postéritez masles et femelles naiz et à naistre en léal mariage, octroié et accordé, octroions et accordons par ces présentes, le tiltre et degré de noblesse, voulans et entendans qu'ilz, leurs enffans et postérité de chacun d'eulx procréez en léal mariage comme dict est, ayent à jouyr et user, jouyssent et usent d'icy en avant et à tousjours comme gens nobles, en tous lieux, actes et besoignes, de tous et quelzconcq ues honneurs, prérogatives, prééminences, libertez, franchises, privilèges et exemption de noblesse dont les autres nobles ont accoustumé de joyr, jouyssent et jouyront et qu'ilz soyent en tous leurs faictz et actes, tenuz et réputez pour nobles en toutes places, en jugement et hors d'icelluy, comme les déclarons et créons telz par ces mesmes présentes et que semblablement ilz soient et seront capables et qualifiez pour estre eslevez à estatz et dignitez, soit de chevalerie ou autres, et puissent et pourront en tout temps acquérir, avoir, posséder et tenir en tous noz pays, signament en nosdicts Pays-Bas, places, terres, seigneuries, rentes, revenuz, possessions et aultres choses mouvantes de noz fiefz et arrierfiefz et tous aultres nobles tenemens et iceulx prendre et tenir de nous ou d'aultres seigneurs féodaulx de qui ilz seront dépendans et si aucunes des choses susdictes ilz ont ja acquis, les tenir et posséder sans estre constrainctz de par nous ou d'aultres les mettre hors de leurs mains, à quoy nous les habilitons et rendons souffissans et idoines par cesdictes présentes faisans vers nous et nosdicts hoirs et successeurs les debvoirs y appartenans, selon la nature et condition d'iceulx fiefz et biens acquis ou à acquérir, et la coustume du pays où ilz sont scituez et ce parmy certaine finance modérée que lesdicts George et Paul de FOURMESTRAUX à cause de ceste nostre présente grâce seront tenus de payer à nostre prouffit, sur la tauxation qui en sera faicte par ceulx de nostre conseil d'Estat aux affaires de noz Pays-bas et Bourgogne près nostre personne à ce commis; et affin que l'estat de noblesse desdicts supplians soit tant plus notoire, cognu et auctorisé, leur avons aussy accordé et permis, accordons et permectons par cesdictes présentes qu'ilz et leur postérité de léal mariage, comme dict est, pourront doresenavant et perpétuellement en tous et quelzconcques leurs faictz, gestes et autres actes licites et honnestes, avoir et porter les armoiries qui senssuivent sçavoir est ung escu d'or à trois aigles de gueulles, à double teste, pour timbre ung demy aigle de gueulles à une teste, l'heaulme ouvert et treillé, bourlet et hacliemens d'or et de gueulles, comme lesdictes armoiries sont peinctes et figurés au milieu de cesdictes présentes, si ordonnons à nostre lieutenant gouverneur et capitaine général de nosdicts Pays-Bas et de Bourgogne et donnons en mandement à noz très chers et féaulx, les gens de nostre conseil d'estat, chef présidentz et gens de noz privez et grand conseil, chiefz, trésorier général et commis de nos domaines et finances, président et gens de nostre conseil provincial de nostre pays et comté de Flandre, président et gens de nostre Chambre des Comptes à Lille, et à tous autres noz justiciers et officiers présens et à venir, leurs lieutenants et chacun d'eulx endroict soy et si comme à luy appertiendra et à tous aultres nos subjectz, qu'estans par lesdicts de noz comptes bien et deuement procédé, comme le mandons de faire, à la vériffication et inthérinement de cesdictes présentes, selon leur forme et teneur, ilz facent, souffrent et laissent lesdicts George et Paul de FOURMESTRAUX et leur postérité de léal mariage, de nostre présente grâce, octroy et annoblissement et de tout le contenu en cesdictes présentes pleinement, paysiblement et perpétuellement joyr et user sans leur faire mectre ou donner, ny souffrir estre faict, mis ou donné à aucun d'eulx contredict, destourbier ou empeschement quelconcque ; bien entendu que lesdicts George et Paul de FOURMESTRAUX seront tenus de les présenter en nostre dicte Chambre des comptes à l'effect de ladicte vérification et intérinement en deans l'an après la date d'icelles, comme aussy endéans le mesme terme à nostre premier Roy d'armes ou aultre qu'il appertiendra en nosdicts Pays-Bas, en conformité et aux fins portées par le XVe article de l'ordonnance décrétée par feu nostre bon oncle, l'arcliiducq Albert, le XIIlIe jour du mois de décembre 1616 touchant le port des armoiries, timbres et autres marcques d'honneur et de noblesse, l'ung et l'autre à peine de nullité de ceste dicte nostre présente grâce, ordonnant à nostre dict premier Roy d'armes ou à celui qui en exercera son estat en nosdicts Pays-Bas, ensemble au Roy ou héraut d'armes de la province qu'il appertiendra de suivre en ce regard ce que contient le règlement faict par ceulx de nostre conseil privé le Ils d'octobre i636 au subject de l'enregistrature de nos lettres patentes touchant lesdictes marcques d'honneur, car ainsy nous plaist il et voulons estre faict, nonobstant quelconcques ordonnances, statutz, coustumes, usages et autres choses au contraire desquelles nous avons relevé et dispensé, relevons et dispensons, lesdicts de noz finances et de noz comptes et tous autres à qui ce peult toucheret regarder, pourveu qu'au préalable cesdictes présentes soyent présentées à nostre cher et féal don Melchior de Vera et Contreras, chevalier de l'Ordre de Calatrave, nostre Secrétaire du Registre général des mercédes, afin d'en estre tenue note et mémoire ès livres de sa charge, et affin que ce soit chose ferme et stable à tousjours, nous avons signé ces présentes de nostre main et à icelles faict mettre nostre grand seel, sauf en aultres choses nostre droict et l'aultruy en toutes. Donné en nostre ville de Saragoza le XVIIIe jour du mois d'aoust l'an de grâce 1643 et de noz règnes le XXIIIe, paraphé Vald, Ut, estoit signé : PHILIPPE, et sur le ply escript : par le Roy et signé BRECHT, encore sur le mesme ply, Tome la Razon a 2 de aprill de 1644 et signé Melchior de VERA et Contreras, et appendoit ausdictes lettres ung grand seel de chire vermeille en liasse de soye rouge, blanche et jaulne.

Archives communales de Lille, Registres aux mandements et ordonnances
de la Gouvernance, Registre Albert, f° 280 v°, pièce 481.

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1670, avril. — Lettres d'anoblissement en faveur de
Bon de Fourmestraux, Sr de Guermanez.

Louys, par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre, à tous présens et à venir, salut. Estans bien informez que nostre cher et bien amé Bon de FOURMESTRAUX, seigneur de Guermanet, chastel d'Emmerin et autres lieux, présentement eschevin de nostre ville de Lille en Flandres, est issu des plus anciennes et plus honnorables familles de ladicte ville de Lille, mesme que plusieurs de ses parens ont esté anoblis par les Roys catholicques, et désirans en considération de la fidélité et affection qu'il at tesmoigné en touttes occasions pour nostre service depuis que ladicte ville nous at esté cédée par le dernier traicté de paix, particulièrement en sa charge d'eschevin dont il faict les fonctions à nostre entière satisfaction et à celle du magistrat dudict Lille, le gratiffier et traicter favorablement et luy faire cognoistre que nous n'avons pas moings d'estime pour luy que les Roys catholicques ont eue pour ses parens en luy donnans des effects de nostre bienveuillance par une marcque d'honneur quy passe à sa postérité et quy puisse l'obleiger à nous continuer ses services et ses enffans alimenter, sçavoir faisons que pour ces causes et aultres ce nous mouvans et de nostre grâce spécialle plaine puissance et auctorité royalle, Nous avons ledict Bon de FOURMESTRAUX, ensamble ses enffans et postérité tant masles que femmelles nais et à naistre en loyal mariage, anoblis et anoblissons, faict et créons escuiers par ces présentes signées de nostre main, pour dudict tiltre de noblesse ensamble des honneurs, privilèges, prérogatives, prééminences, franchises et libertez qui y appertiennent, jouyr et user par eulx tant en faict de guerre, armes et assemblés qu'en jugement et dehors et par tout ailleurs que besoing serat tout ainsy qu'ont accoustumé de jouyr les autres nobles en nostre province de Lille quy ont esté créez de nostre main ou par les Roys nos" prédécesseurs, voulons et nous plaist qu'il soit loisible audict de Guermanetz, ses enffans et leur postérité, d'avoir et porter en tous lieux et endroits que bon leur samblerat les armes de leurs parens quy sont d'or à l'aigle éplié de gueule, bourlet et hachemen de mesme, mais quant au cimier nous voulons qu'au lieu de l'aigle ils portent un dauphin ainsy qu'elles sont cy emprintes et désignées affin de les distinguer de leurs parens anoblis par les Roys catholicques, sans que pour raison du présent anoblissement, ils soient tenus de nous payer ny à nos successeurs Roys aucune finance, ny indempnité de laquelle à quelque somme qu'elle se puisse monter, nous leur avons faict et faisons don par ceste dictes présentes, à la charge toutteffois qu'ils vivront noblement sans desroger à ladicte quallité. Sy donnons en mandement à nos amez et féaux les gens tenans nostre conseil souverain de Tournay, chambre de nos comptes à Lille et à tous autres nos justiciers et officiers qu'il appertiendrat, que ces présentes ils ayent à faire enregistrer et du contenu en laisser jouyr et user plainement, paisiblement et perpétuellement ledit Seigneur de Guermanet et sesdits enffans et postérité, nais et à naistre en loyal mariage, cessans et faisans cesser tous troubles et empeschemens au contraire, nonobstant tous édicts, réglemens, déclarations, arrests, lettres et aultres choses à ce contraire ausquelles et aux dérogatoires des dérogatoires y contenues, nous avons dérogé et dérogeons pour ce regard par ceste dictes présentes, car tel est nostre plaisir. Et affin que ce soit chose ferme et stable à tousjours, nous avons fait mettre nostre seelà ceste dictes présentes, saulf en aultre chose notre droit et l'aultruy en tout. Donné à Saint-Germain-en-Laye au mois d'apvril, l'an de grâce mil six cens soixante dix et de nostre règne le vingt septiesme, et plus bas estoit signé Louys et sur le ply estoit escript visa SEGUIER pour servir aux lettres de noblesse accordées au Seigneur de Guermanetz; au milieu dudit ply estoit escript par le Roy le TELLIER avec paraphe et sur l'extrémité dudict ply estoit escript veues et enregistrées fol. 23 et verso 50 d'un registre cotté 7.70 estant dans la tour des chartes de la chambre des Comptes de Lille en Flandres, par moy soubsigné escuyer conseillier et historiographe ordinaire du Roy et commis par lettres de Sa Majesté aussy enregistrées et seellées de son grand seau à la garde et direction des tiltres et registres d'icelle chambre le 8e de may 1670 ; et plus bas estoit signé GODEFROY, et y appendoit le grand seau de Sa Majesté en chire verde avecq cordon de soye rouge et verd.

Archives communales de Lille, Registres aux mandements et
ordonnances de la Gouvernance, Registre La Paix, f° 174 Ve, pièce 177.

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1670, septembre. — Lettres d'anoblissement en faveur de Pierre
de FOURMESTRAUX, Sr d'Havrincourt, et de Nicolas François
de FOURMESTRAUX, Sr de la Vallée, cousins germains.

Louys par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre, à tous présens et à venir, salut. Ayants esté bien informez que nos chers et bien amez Pierre de FOURMESTRAUX, seigneur de Havrincourt, et Nicolas François de FOURMESTRAUX, seigneur de la Vallée, cousins germains, demeurans en nostre ville de Lille en Flandres, sont issus des plus anciennes et plus honorables familles d'icelle ville, mesmes que plusieurs de leurs parens et entre autres André de FOURMESTRAUX, leur oncle en l'an 1623, et George et Paul de FOURMESTRAUX aussy leurs oncles en l'an 1643, ont été annoblis par le feu Roy catholicque Philippe 1111e,et récemment Bon de FOURMESTRAUX, seigneur de Guermanetz, leur cousin germain, a pareillement esté annobly par nous au mois d'avril dernier et ce en considération des employs considérables dont la maison et famille des Fourmestraux a continuellement esté pourveue, soit militaires ou de magistratures ainsy qu'ils sont particulièrement esnoncez dans icelles lettres, comme aussy pour leurs nobles alliances avecq les principalles maisons du pays, de sorte qu'il ne resteroit plus que lesdicts Pierre et Nicolas François de FOURMESTRAUX qui seroient par malheur privez de ce tiltre d'honneur dont tous leurs aultres parentz sont aujourd'huy pourveuz, ce qui leur seroit un desplaisir sensible, puis qu'ils pourroyent croire par cette différence et distinction leur estre en quelque sorte inférieurs encores qu'ils se soyent conduits et ayent esté employez aussy honorablement et advantageusement qu'aucuns de leur nom sans jamais avoir en rien dégendré ny ayant eu que la rencontre de leurs minoritez quy les ayt laissé en arrière et dans l'oubly, et faisants considération sur touttes les raysons susdictes et sur les tesmoignaiges qui nous ont esté rendus de la fidélité et affection que lesdicts Fourmestraux ont faict paroistre en toutes occasions pour nostre service depuis que ladicte ville nous a esté ceddée par le dernier traicté de payx, désirants pour cette fin les grattifier et traicter favorablement, et leur faire connoistre que nous n'avons pas moins d'estime pour eux que les Roys catholicques ont eu pour leurs parents en leur donnant des effects de nostre bienveillance par une marcque d'honneur qui passe à leur postérité et qui puist les obliger à nous continuer leurs services et leurs enfans à les imiter, sçavoir faisons que pour ces causes et autres à ce nous mouvants et de nostre grace spéciale, pleine puissance et authorité royalle, nous avons lesdicts Pierre de FOURMESTRAUX, seigneur de Havrincourt, et Nicolas François de FOURMESTRAUX, seigneur de la Vallée, cousins germains, ensemble leurs enffans et postérité tant masles que femelles nez et à naistre en loyal mariage, annoblis et annoblissons conjonctement et séparément, faict et créons escuyers par ces présentes signées de nostre main, en les déclarant aggrég-ez au tiltre de noblesse de leurs proches parents de mesme nom, famille et armes qu'eux, pour dudict tiltre de noblesse ensemble des honneurs, privilèges, prérogatives, prééminences, franchises et libertez qui y appertiennent, jouir et user par eux tant en faict de guere, armes et assemblées qu'en jugement et dehors et partout aillieurs qu'il appertiendra et que besoing sera tout ainsy qu'ont accoustume de jouyr les autres nobles en nostre province de Lille qui ont esté créez de nostre main ou par les Roys nos prédécesseurs, voulions et nous plaist qu'il soit loisible ausdicts Pierre et Nicollas François de FOURMESTRAUX, leurs enfans et postérité, d'avoir porter en tous lieux et endroits que bon leur semblera les armes de leurs parents qui sont d'or à l'aigle desployé de gueulles, bourrelet et hachements de mesme, mais quant au cimier nous voulons qu'au lieu de l'aigle, ils portent un lion ainsy qu'elles seront cy emprintes et désignéesaffin de les distinguer de leurs parens annoblis par les Roys catholicques, sans que pour raison du présent annoblissement, ils soyent tenus de nous payer ny à nos successeurs Roys, aucune finance ny indemnité, de laquelle à quelque somme qu'elle se puisse monter, nous leur avons faict et faisons don par cesdites. présentes, à la charge touteffois qu'ils vivront noblement, sans déroger à ladicte quallité. Si donnons en mandement à nos amez et féaux les gens tenans nostre conseil souverain de Tournay, chambre de nos comptes à Lille, et à tous autres nos justiciers et officiers qu'il appertiendra que ces présentes ils ayent à faire enregistrer et du contenu en icelles jouir et user pleinement, plaisiblement et perpétuellement lesdicts Pierre et Nicolas François de FOURMESTRAUX, cousins germains, conjonctement et séparément et leurs dits enfans et postérité nez et à naistre en loyal mariage, cessants et faisants cesser tous troubles et empeschements quelconcques nonobstant tous édicts, règlements, déclarations, arrests, lettres et autres choses à ce contraires ausquelles et aux dérogatoires des dérogatoires y contenues, nous avons desrogé et desrogeons pour ce regard par cesdictes présentes, car tel est nostre plaisir; et afin que ce soit chose ferme et stable à tousjours, nous avons faict mettre nostre seel à cesdictes présentes, sauf en autres choses nostre droit et l'aultruy en toutes. Donné à Saint-Germain en Laye au mois de septembre l'an de grâce 1670 et de nostre règne le 28e, ainsy signé Louys et sur le ply, Par le roy, le TELLIER et appendoit ausdictes lettres un seel de chire verde pendant en soye verde et rouge.

Archives communales de Lille, Registres aux mandements
et ordonnances de la Gouvernance, Registre La Paix f° 179, pièce 182.

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1707, 9 février. — Lettres d'annoblissement accordées à
Antoine-Joseph de FOURMESTRAUX, Sr d'Oosthove, en son
vivant trésorier de France au bureau des finances.

Louis, par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes verront, salut. Par notre édit du mois d'octobre mil sept cens quatre, nous ayant plu d'accorder aux officiers de chacune de nos Cours de Parlemens, Chambres des Comptes, Cours des Aydes, Conseils supérieurs et Bureaux des finances de notre Royaume, à l'exception de notre Cour de Parlement, Chambre des Comptes, et Cours des Aydes de notre bonne ville de Paris, quatre dispenses d'un degré de service, pour pouvoir acquérir la noblesse, et la transmettre à leur postérité, au moyen de quoy après avoir servy vingt années dans leurs offices, ou étans décédez revêtus d'iceux, eux, leur veuve demeurant en viduité et leurs enfans nez et à naitre en loyal mariage seroient nobles comme si leur père et leur ayeul étoient décédez revêtus de pareils offices, et d'autant que le Bureau des finances de la généralité de Lille ne s'est point mis en état de profiter de la préférence que nous aurions accordée ausdites compagnies pendant deux mois du jour de l'enregistrement dudit édit, d'attacher à leur corps à perpétuité deux dispenses d'un degré dé service au lieu desdites quatres dispenses, notre amé et féal Antoine Joseph de FOURMESTRAUX, seigneur d'Oosthove, notre conseiller trésorier de France audit Bureau des finances de Lille, nousauroit payé la finance portée par notre dit édit pour jouir d'une desdites quatre dispenses pour pouvoir acquérir la noblesse et la transmettre à sa postérité, et nous auroit très humblement fait supliée de luy vouloir accorder nos lettres patentes d'un degrez de service. A ces causes, de l'avis de notre Conseil qui a veu notre dit édit, coppie collationnée de la quittance de la finance signée Gruyn, Garde de notre Trésor royal, du vingt sixième janvier dernier, controllée le quatrième febvrier ensuivant, le tout cy attaché sous le contrescel de notre chancellerie et voulant favorablement traiter ledit sieur de FOURMESTRAUX exposant ; en considération de ses longs services et l'engager à nous les continuer avec le même zèle, fidélité, et affection qu'il a toujours fait paroître, de notre grâce spécialle, pleine puissance et autorité royale, nous l'avons par ces présentes signées de notre main dispensé et dispensons d'un degrez de service pour pouvoir acquérir la noblesse et la transmettre à sa postérité, au moyen de quoy ayant servy vingt années dans l'exercice de sa dite charge ou décédant revêtu d'icelle, l'exposant, sa veuve demeurant en viduité et ses enfans nez et à naitre en loyal mariage seront nobles, comme nous les déclarons tels, voulons et nous plait qu'ils jouissent de tous les mêmes droits, privilèges, franchises, immunitez, rangs, scéànces et prééminences dont jouissent les autres nobles de race de notre royaume comme si leur père et leur ayeul étoient décédez revêtus de pareils offices. Si donnons en mandement à nos amez et féaux conseillers les présidens, trésoriers de France audit Bureau, que ces présentes ils fassent registrer, et du contenu faire jouir et user ledit sieur de FOURMESTRAUX, sa veuve demeurant en viduité et ses enfans nez et à naitre en loyal mariage, pleinement, paisiblement, et perpétuellement, cessant et faisant cesser tous troubles et empêchemens, nonobstant tous édits, déclarations, ordonnances, arrets et réglemens à ce contraires ausquelles nous avons dérogé et dérogeons par ces mêmes présentes pour ce regard seulement et sans tirer à conséquence, Car tel est notre plaisir; en témoin de quoy nous avons fait mettre notre scel à ces dites présentes. Donné à Versailles, le neufvième jour de février, l'an de grâce mil sept cens sept et de notre règne le soixante quatrième, signé Louis et sur le replis, par le Roy, CHAMILLART.

Archives communales de Lille, Registres aux mandements
et ordonnances de la Gouvernance, Registre Bleu, fo 333 Ve, pièce 153.

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1709, 28 novembre. — Lettres de rémission accordées à Adrien
Nicolas François de FOURMESTRAULX, écuyer, Sr de le Val, au
sujet d'un meurtre dont il s'était rendu coupable.

Les Estats généraux des Provinces Unies à tous ceux qui ces présentes lettres verront ou lire oiront, salut. Nous avons vu l'humble supplication qui nous a esté faite de la part d'Adrien Nicolas François De FOURMESTRAULX, écuier, seigneur de le Val, bourgeois de la ville de Lille, présentement détenu ès prisons de Menin, par où il donne à connoistre qu'étant party de ladite ville de Lille, le vingt noeuf du mois de juillet dernier, pour donner ordre au voiturage nécessaire pour le chariage d'une quantité de bois qui étoit abbatu sur certaine sienne ferme à Roncq, de quoy le suppliant en avoit fait charger quattre chariots et étant avec iceux sur son retour vers Lille, entre une à deux heures après-midy, au bourg de Bondues, scitué au grand chemin, entre lesdites villes de Lille et de Menin, où il apperçut deux autres chariots qui occupoient une partie de la chaussée dudit chemin par où ceux du supliant devoient passer, les chartiers desdits deux chariots y aians laissé manger et reposer leur chevaux, et comme le pavé y étoit estroit, et par ainsy difficile à y passer, s'il n'étoit entièrement libre parce que les chemins d'à costez étoient lors très mauvais et nullement possible d'y charier avec semblable charge de bois, le supliant auroit par une sage discrétion et honesteté, requis Gilles De ROUBAIX, monier du moulin du Verdbois,qui donnoit à manger à ses chevaux et les y faisoit rafraichir, que le supliant ne connoissoit pour lors, à ce qu'il auroit voulu tirer lesdits chevaux et chariot dudit pavé, afin de donner le libre passage à ceux du suppliant et ce par une crainte que les chariots auroient pu se briser les uns les autres par le peu de largeur dudit pavé et aussy parce que l'un des chariots du supliant étoit tout à fait débile et ne pouvoit

souffrir guères d'actainte qui auroit pu faire jetter le bois en confusion et ainsy l'obliger à rester en chemin, il étoit avenu que ledit monier (lequel on a apris du depuis avoir eu beaucoup de quereles avec bien d'autres en pareille occasion et avoir été maltraité) au lieu de seconder une pareille réquisition en se rangeant en son devoir, il auroit répondu au supliant d'une manière très dédaigneuse voire même luy en fait refus, en telle sorte que le suppliant en étant devenu si sensiblement irrité, il luy auroit porté au même instant un coup de fouet, lequel auroit cito sauté vers le supliant qui étoit à cheval, et comme il n'avoit pas autre chose à attendre que ledit De ROUBAIX monier l'auroit jeté à bas de son cheval qui pour s'en libérer et pour deffendre son corps dans cette pressante appréhention se seroit mis l'espée à la main et en cette occasion ledit De Roubaix avoit receu un coup d'espée, duquel, au grand repentir du suppliant, il en est décédé le même jour, estant de suite advenu qu'un officier commandant certain détachement de troupes arrivant au même lieu se seroit saisy du suppliant et le conduit-à Menin, suivant tout quoy le juge de la Gouvernance du souverain bailliage de Lille, auroit pris et tenus information sur ledit fait à la charge du supliant et attendu que la femme présentement veuve dudit De ROUBAIX nommée Marie Marguerite ACQUET, aiant apris que son mary avoit receu ladite blessure par sa faute selon la justification d'autres personnes et que son dit mary avoit donné occasion à ce que luy étoit arrivé, elle se seroit rendue devers luy et l'intercéda de le vouloir pardonner au supliant ainsy qu'il avoit fait aussy, le tout suivant la déclaration jurée de ladite veuve à nous exhibée, outre que les parens du supliant avoient aussy fait accord avec ladite veuve pour la réparation civille de ses domages et intérests, en conformité d'un second acte, et comme c'étoit une chose très rude et cruelle pour un gentilhomme de se voir tellement mesprisé de parolles et dementy par un paysan entesté et spécialement sur le fait d'une réquisition autant raisonnable et dans des termes les plus discrets le supliant se retiroit vers nous requérant que pour les raisons sus alléguées ledit homicide luy fut pardonné, or est-il que nous sur l'humble supplication que dessus, et aiant sur ce pris l'avis des lieutenant général, conseillers et autres officiers de la Gouvernance du souverain bailliage de Lille, avons à iceluy remis, acquité et pardonné, remettons, acquitons et pardonnons par ces présentes lettres enregistrées par lesdits lieutenant général, conseillers et autres officiers de la Gouvernance du souverain bailliage de Lille, les requérans, voulons, chargeons et commandons, et à tous autres officiers, juges et justiciers à qui il peut toucher que ledit Adrien Nicolas François De Fourmestraulx de ceste présente grâce et abolition, ils souffrent et fassent jouir et user fermement, paisiblement et perpétuellement sans luy faire ou souffrir pour le présent ny en temps à venir luy estre fait aucun trouble ny inquiétude à ce contraires. Donné à La Haye sous le cachet de l'Estat, la paraphure du seigneur président en nostre assemblée et la signature de nostre greffier, le 28e de novembre 1709. Etoit signé Jhan NYEREN ; plus bas, par ordonnance de leurs Hautes Puissances les seigneurs Estats généraux, signé F. FAGEL ; à la marge en teste étoit imprimé un scel aux armes desdits Etats et signé BOSWINCKEL, et au bas et milieu étoit aussy imprimé un pareil scel aux armes desdits Etats sur nieulle vermeille.

Archives communales de Lille, Registres aux mandements
et ordonnances de la Gouvernance, Registre Eugène, f° 59 Ve, pièce 28.

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1794, 14 juin. —Procès d'Ignace-Joseph de Fourmestvaux.

FOURMESTRAUX de BRIFFEUIL, Ignace-Joseph, 52 ans, né à Lislë, département du Nord, demeurant à Sceau, district du Bourg l'Égalité, cy devant conseiller de grand chambre au Parlement de Paris. Il fut arrêté en prairial an 2 et détenu à la Conciergerie. Avec lui furent poursuivis 26 membres du Parlement de Toulouse, ainsi que Emmanuel-Marie-Michel-Philippe FRETEAU, Jean-Baptiste-Auguste LEREBOURG, Jean-Baptiste-Pierre TYTON, ex-membres du Parlement de Paris. L'acte d'accusation dressé par Fouquier-Tinville, le 25 prairial an 2, s'exprime ainsi : « Tyton s'est encore montré l'ennemi du peuple dans toutes les occasions où il s'est agi de sa souveraineté, de sa liberté et de son bonheur, coalisé avec FOURMESTRAUX, avec LEREBOURG, les DEPRÉMENIL et tous les complices du despotisme et de la tyrannie. On connoit leurs efforts pour empêcher le peuple de recouvrer ses droits si longtems méconnus ou plutôt usurpés, et le tenir par le modede-convocation dans la dépendance des cy devant parlements; on ne peut égallement douter qu'ils n'aient secrettement adhéré à ces protestations liberticides et attentatoires à l'autorité du peuple dictées par Lamoignon, Malsherbes, et trouvées chez le conspirateur Rozambo. On sçait que dans ces compagnies toutes gouvernées par ce qu'on appelloit esprit de corps, tous étoient solidaires et que tous y donnoient leur assentiment; aussi les plus grands obstacles que la Révolution ait eu à vaincre sont-ils venus de la coalition formée par ces colonnes du despotisme et de la tyrannie. Enfin TITON, FOURMESTRAUX et LEREBOURG paroissent être sortis du Territoire françois pour se rendre à Tournay avec les autres cy devant membres de tous les autres cy devant parlements, pour concourir par leur réunion à former de tous les débris de ces corporations anéanties un seul parlement sous les auspices des infâmes Calonne et Seguier qui les représentoient tous. »
La question posée au jury dans la séance du 26 prairial, fut la suivante: « Sont-ils convaincus de s'être déclarés les ennemis du peuple en cherchant aussi à anéantir la liberté publique, en provoquant, signant ou approuvant des écrits et protestations faits au nom du parlement de Paris, tendant à allumer la guerre civile, dissoudre la représentation nationale et rétablir le despotisme ? »
La déclaration unanime du jury ayant été affirmative, « le tribunal après avoir entendu l'accusateur public sur l'application de la loy, condamne lesdits (suit l'énumération de tous les condamnés) à la peine de mort conformément aux articles cinq, six et sept de la loy du vingt-deux prairial présent mois, dont il a été fait lecture, lesquels sont ainsy conçus :
Les Ennemis du peuple sont ceux qui cherchent à annéantir la liberté publique, soit par la force, soit par la ruse.
Sont réputés ennemis du peuple ceux qui auront provoqué le rétablissement de la royauté ou cherché à avilir pu à dissoudre la convention nationale et le gouvernement révolutionnaire dont elle est le centre.
La peine portée contretous les délits dont la connoissance appartient au tribunal révolutionnaire est la mort.
Déclare les biens des dits condamnés acquis à la République conformément à l'article deux de la loi du dix mars 1793 vieux style dont il a aussi été fait lecture, aux exceptions portées par la ditte loy, s'il y a lieu.
Ordonne qu'à la diligence de l'accusateur public le présent jugement sera mis à exécution dans les vingt-quatre heures, sur la place dite du Trône de cette ville, imprimé, publié et affiché dans toute l'étendue de la République.
Fait et prononcé le vingt six prairial l'an deuxième de la République françoise une et indivisible, à l'audience publique du tribunal, à laquelle siégeoient les citoyens René-François DUMAS, président, Charles BRAVET et Charles HARNY, juges, qui ont signé le présent jugement avec le commis greffier.

Signé: DUMAS, BRAVET, HARNY.
et plus bas : DUCRAY,com. greffier.
Archives nationales. W 1b, carton n° 386.