Généalogie OBERT
Lille
ARMES : d'azur au chevron d'or accompagné de trois chandeliers du même.
La Chesnaye-Desbois et Poplimont ont donné à cette famille une origine fabuleuse ; il semble qu'ils aient pris en partie leurs renseignements dans le certificat accordé à Wallerand OBERT, sr de Mazinghem, par le Conseil d'Artois, le 18 août 1585 ; ce certificat s'appuyait sur une sentence de noblesse obtenue du Parlement de Malines le 13 juillet 1475 par Jean OBERT, sr des Préaux. Ce dernier acte ne fut d'ailleurs jamais retrouvé en original, et les Godefroy l'ont toujours regardé comme apocryphe. Nous donnons à titre documentaire, aux pièces justificatives, le certificat de 1585 avec la prétendue généalogie remontant à 1221. La filiation certaine s'établit ainsi :
I. — Jean OBERT, sr des Préaux, se maria avec Marie HUBERT (d'argent au chien de sable), dont il eut :
II. — Guillaume OBERT, sr de Cauroy, mort en novembre 1554, épousa, par contrat passé à Saint-Pol, le 27 février 1523 ou 1524 (n. st.), Charlotte de la VACQUERIE (échiqueté d'argent et d'azur), fille d'Hugues, sr de Bullecourt, et de Philippine TILLIER, morte le 28 décembre 1577 ; d'où :
1. — Lambert, sr de Cauroy, mayeur d'Hesdin, mort le 26 juin 1576 ; allié, le 1er septembre 1574, à Claudine de SERVINS (d'azur, au croissant d'or, accompagné de cinq étoiles d'argent ), fille de Nicolas, morte le 13 septembre 1678 ; d'où :
a. — Blanche, mariée avec Pierre de BERRY, sr de Lilloy.
2. — Wallerand, qui suit, III.
III. — Wallerand OBERT, sr de Mazinghemà Lillers, Gaudiempré, Grévillers, Villers, né à Beaurains, reçu bourgeois d'Arras le 29 octobre 1556, conseiller au Conseil d'Artois, déclaré noble par lettres de PHILIPPE II, du 31 octobre 1583, confirmées par deux sentences rendues au Conseil d'Artois les 18 août 1585 et 24 mars 1589, testa devant Mes Jean Alexandre et Jean Leclerc à Arras le 7 septembre 1611 et mourut le 5 décembre 1613. Il épousa: 1° le 4 mars 1566 ou 1556, Marie Le PRÉVOST (d'or, à la bande de sable, chargée de trois coquilles d'argent), d'une famille d'Arras ; 2° le 16 novembre 1595, Gertrude de BERNEMICOURT (écartelé : aux 1 et 4, d'azur au chef d'argent ; aux 2 et 3, de sable semé de fleurs de lis d'or
), fille de Claude, sr de Fouquières, remariée avec Florent de BELVALET (d'argent, au lion de gueules, la queue fourchue passée en sautoir armé et lampassé d'azur ), écuyer, décédée le 1er avril 1636 et inhumée à Notre-Dame d'Arras ; d'où :
1. - Du premier lit : Louis, qui suit, IV.
2. - Jean, qui suivra (deuxième branche).
3. - Marie, alliée à Louis de COUPIGNY (d'azur, à un écusson d'or ), fils de Jean, bourgeois d'Arras le 11 octobre 1607.
4. — Du second lit : Isabeau, mariée avec Jean du MONT SAINT-ÉLOY, écuyer, sr de Merin, fils de Jean, sr de Wendin, lieutenant général de la gouvernance d'Arras, et de Marie Le VASSEUR, bourgeois d'Arras le 28 octobre 1613.
5. — Jacques-Ghislain, écuyer, sr des Masures, échevin d'Arras, bourgeois de cette ville le 19 octobre 1621, conseiller au Conseil d'Artois, mort le 7 novembre 1650, laissant de son épouse, Éléonore de BELVALET (d'argent, au lion de gueules, la queue fourchue passée en sautoir armé et lampassé d'azur ), fille de Florent, écuyer :
a. — Jacques, bourgeois d'Arras le 24 mars 1673, célibataire.
b. — Anne.
c. — Claire-Hélène, qui se réfugia avec son frère et sa soeur à Wattrelos à cause des guerres.
d. — Charles, écuyer, sr du Péage, dont la descendance suivra (troisième branche).
7. — Catherine, alliée à Eustache de BELVALET (d'argent, au lion de gueules, la queue fourchue passée en sautoir armé et lampassé d'azur ), écuyer, sr de Bernicourt, fils de Jacques, né à Bernicourt vers 1601, bourgeois d'Arras le 24 janvier 1626, bourgeois de Douai le 2 janvier 1646, remarié avec Anne de COURONNEL.
8. — Louis-François, écuyer, sr de la Motte, témoin au mariage de son neveu en 1634.
IV. — Louis OBERT, écuyer, sr de Gaudiempré, Mazinghem, licencié ès lois, bourgeois d'Arras le 14 mai 1594, procureur général d'Artois, créé chevalier par lettres données à Madrid le 10 mars 1636, mort en 1645, épousa, par contrat passé à Béthune, le 15 octobre 1597, Marie Le FRANÇOIS (d'azur à la croix ancrée d'argent, cantonnée de quatre étoiles à cinq rais du même), fille de Jean, écuyer, bailli de Cassel, et de Françoise de le FLIE, morte le 24 août 1637 ; d'où :
1. — Alexandre, qui suit, V.
2. — Ghislain, qui suivra, Vbis.
3. — Louis, écuyer, sr de Rakendal, mort célibataire le 28 septembre 1638.
4. — François, écuyer, sr du Breucq, créé chevalier par lettres du 14 septembre 1648, mort vers 1675 ; marié à Sainte-Catherine, le 3 octobre 1634, avec Marie de SEUR, fille de Jean, conseiller et commis des finances des archiducs, et de Marie de PALY ; d'où :
a. — Marie-Françoise-Louise, née le 10 janvier 1636, baptisée à Sainte-Catherine le 11 juin suivant.
b. — Marie-Élisabelh, baptisée à Sainte-Catherine le 27 mai 1637, morte le 17 décembre 1702 ; alliée dans cette église, le 24 octobre 1679, à Charles-Jacques de VOOGHT, sr de Zonebecq, fils de Jacques, sr dudit lieu, et d'Anne de la CAUCHIE, mort avant décembre 1683.
c. — Françoise-Alexandrine, baptisée à Sainte-Catherine le 21 octobre 1638.
d. — Ghislain-François, écuyer, baptisé à Sainte-Catherine le 7 octobre 1640, mort sans postérité à Mézières (d'après La Chesnaye-Desbois).
e. — Anne-Ferdinande, née le 8 août 1642, baptisée à Sainte-Catherine le 9 septembre suivant.
f. — Marie-Alexandrine, baptisée à Sainte-Catherine le 23 mai 1644, décédée le 29 mai ou juin 1713 ; mariée dans cette église, le 28 janvier 1680, avec Barthélemi-François de MELUN.
g. — Jean-François-Hippolyte, baptisé à Sainte-Catherine le 6 août 1649, mort célibataire à Mézières (d'après La Chesnaye-Desbois)
h. - Anne-Catherine, décédée paroisse de La Madeleine le 29 mai 1705 ; mariée à Sainte-Catherine, le 15 janvier 1691, avec Philippe-François de la HAMAYDE (écartelé : aux 1 et 4, d'or à trois hamaides de gueules ; aux 2 et 3, d'azur à une bande d'argent, accompagnée de deux étoiles d'or), écuyer, sr d'Ogimont, décédé paroisse de La Madeleine le 18 août 1709.
5. — Françoise, morte sans alliance le 22 avril 1660.
V. - Alexandre OBERT, écuyer, sr de Burbure, Mazinghem, épousa, par contrat passé devant Me Roland de BEAUMARETZ, à Lille, le 23 mai 1627, Marie de LANDAS (parti émanché d'argent et de gueules), dame de la Haye, fille de Louis, sr de Wannehain, et de Jeanne de CAMBRY (d’azur à trois losanges d’or, deux en chef et un en pointe
), morte en 1666 ; d'où :
1. — Marie-Alexandrine, dame de Mazinghem, morte le 9 février 1688, alliée à La Madeleine, le 6 février 1647, à Philippe-François d'ENNETIÈRES (d'argent, àtrois écussons d'azur, chargé d'une étoile d'or ), écuyer, sr des Mottes, fils de Jacques, baron de la Berlière, et de Marie de BAUDEQUIN, baptisé à Saint-Étienne, le 8 juillet 1626, auditeur en la chambre des comptes de Lille le 13 décembre 1643, créé chevalier le 16 novembre 1644. maître ordinaire en la même chambre le 20 mars 1646, trésorier général des domaines et finances aux Pays-Pas le 23 avril 1650, créé marquis des Mottes par lettres données à Madrid le 16 septembre 1680, devenu religieux de l'ordre du Carmel après son veuvage, et mort à Bruxelles le 10 avril 1697. Ils furent inhumés tous deux à Sainte-Gudule en cette ville et laissèrent postérité.
2. — Eléonore-Hippolyte, morte le 14 juillet 1714, à 83 ans, et enterrée dans la chapelle de la Vierge à La Madeleine ; elle épousa Joseph-Bonaventure de NOYELLES (écartelé d'or et de gueules), baron de Torcy, fils d'Hugues, gouverneur du Limbourg, et de Marguerite de BOURGOGNE, membre du conseil de guerre de Sa Majesté catholique, général de ses armées et gouverneur de Malines, décédé le 11 mai 1696 ; dont postérité.
V bis. — Ghislain OBERT, écuyer, sr de Grévillers, Chaulnes, né à Arras, bourgeois de Lille par achat du 31 octobre 1637, mort en 1641, épousa à Saint-Pierre, le .. juin 1626, Florence de LANDAS (parti émanché d'argent et de gueules), soeur de Marie, née le 16 mai 1602, morte le 16 mai 1666 ; dont :
1. — Louis-François, qui suit, VI.
2. - Alexandre-Dominique, baptisé à Saint-Étienne le 21 décembre 1628.
3. — Adrien-Ignace, écuyer, sr de Rakendal, baptisé à La Madeleine le 31 juillet 1632, prévôt de la collégiale de Seclin, mort le 23 août 1695 et inhumé dans la nef gauche de cette collégiale.
4. — François-Bonaventure, qui suivra, VI bis.
5. — Marie-Philippine, baptisée à La Madeleine le 6 novembre 1636, religieuse annonciade à Lille, morte le 13 juillet 1700.
6. — Charles-Philippe, qui suivra, VI ter.
7. — Ghislain-Ernest, écuyer, baptisé à La Madeleine le 10 décembre 1641, chanoine de Saint-Pierre, mort paroisse Saint-Pierre, le 4 février 1717.
VI. — Louis-François OBERT, écuyer, sr de Grévillers, baptisé à Saint-Étienne le 10 mai 1627, mort le 22 juillet 1703, s'allia à Hélène-Florence de LANNOY (d'argent à trois lions de sinople couronnés d'or ), fille de Gilbert, écuyer, sr de Courtembus, morte en septembre 1721 ; d'où :
1. — Albertine-Marie-Françoise, baptisée à Houplines le 24 juin 1678.
2. — Catherine-Adrienne, née en juin 1680, morte jeune.
3. - Albertine-Marie-Françoise, née en 1683, alliée à Saint-Etienne, le 7 mai 1701, à Hippolyte-Joseph DÉLIOT, écuyer, sr des Landres, fils d'Hubert-Wallerand, écuyer, sr de la Croix, et de Marie-Madeleine-Françoise de VITRY, baptisé à Saint-Maurice le 26 mai 1670, fixé à Loos, puis à Armentières; dont postérité.
4. - François-Joseph, né en avril 1687, mort enfant.
5. - Marie-Anne, née le 7 décembre 1688, célibataire.
6. - Maximilien-François,qui suit, VII.
VII. — Maximilien-François OBERT, écuyer, sr de Courtembus, né en 1692, testa à Armentières le 22 octobre 1766 ; il épousa, par contrat passé à Bapaume, le 31 octobre 1722, Marie-Françoise d'HANGRE (écartelé : au 1, d'azur à une aigle d'or ; aux 2 et 3, de gueules à une étoile d'or ; au 4, d'azur à deux merlettes d'or rangées en fasce ), fille d'Adrien, chevalier, sr de Contalmaison, et de Marie LEFEBVRE ; d'où :
1. — Marie-Françoise-Joseph, baptisée à Saint-Pierre de Sapigny (diocèse d'Arras) le 1er décembre 1723, entrée à la Noble-Famille le 1er mars 1732, morte à La Chapelle-d'Armentières en août 1733.
2. — Marie-Louise-Joseph, née à La Chapelle-d'Armentières le 16 avril 1726, entrée à la Noble-Famille le 8 septembre 1733, mariée, par contrat passé devant Me Jacques-Philippe Bayart le 16 mai 1759, et religieusement le lendemain, avec Philippe-Antoine CHAUVENET, écuyer, sr de Lesdain, fils d'Antoine-Alexandre, chevalier, sr dudit lieu, et d'Anne-Madeleine VOLANT de BERTILLE, capitaine au régiment de Cambis infanterie, chevalier de Saint-Louis.
3. — Aimable-Armand-Joseph, qui suit, VIII.
4. — Marie-Élisabeth, née à Contalmaison (Picardie), en 1739. morte à Armentières le 24 nivôse an VII, alliée à Houplines, le 16 avril 1770, à Louis-Antoine de WASSERVAS, chevalier, fils de Philippe-François, chevalier, sr de Sapigny, et de Catherine-Michel LINARD, né à Albert (Picardie), vers 1726, capitaine au régiment de Penthièvre infanterie, chevalier de Saint-Louis, mort à Armentières le 8 prairial an VI.
VIII. — Aimable-Armand-Joseph OBERT, chevalier, sr de Grévillers, né à La Chapelle-d'Armentières le 29 janvier 1732 (Date donnée par La Chesnaye-Desbois. D'autres disent en décembre 1724), administrateur de la Noble Famille en 1785, mort à Armentières le 25 nivôse an II, épousa, par contrat passé devant Me Jacques-Philippe BAYART, à Armentières, le 28 novembre 1761, Marie-Augustine-Joseph DÉLIOT, fille d'Hippolyte-Joseph-Ignace, écuyer, sr des Roblets, et de Marie-Joseph-Colette PETITPAS, baptisée à La Madeleine le 26 juillet 1737, veuve de Jean-Barthélemi-Hippolyte, baron de VITRY, morte à Armentières le 9 mai 1820 ; d'où :
I. - Hippolyte-Maximilien-Joseph, chevalier, sr de Grévillers, baptisé à Bapaume le 8 février 1763, mort le 6 juillet 1835, allié à Marie-Françoise-Barbe, marquise d'AOUST, fille de Jacques-Eustache-Joseph, marquis, sr de Jumelles, et de Joséphine-Barbe Van ZAUTPEENE, baptisée à Saint-Jacques d'Ypres le 28 juillet 1762, morte le 4 janvier 1838 à soixante-quinze ans ; sans enfants.
2. — Philippe-Antoine-Joseph, chevalier, né en 1767, enseigne aux gardes wallonnes le 15 septembre 1786, enseigne de grenadiers le 13 mai 1790, sous-lieutenant le 12 janvier 1792, lieutenant le 5 février 1795, retraité en 1798, mort le 24 juillet 1807.
3. — Virginie-Augustine-Joseph, baptisée à La Madeleine le 14 janvier 1768, entrée à la Noble-Famille le 29 avril 1775, morte à Armentières le 26 juillet 1848, mariée dans cette ville, le 8 mai 1794, avec Pierre WALKERS, fils de Joseph et de Marie-Joseph DELEMOT, né à Beerthe en Brabant vers 1764, capitaine au 5e bataillon de tirailleurs ; dont postérité.
4. - Justine-Joseph, née à La Chapelle-d'Armentières le 3 septembre 1769, entrée à la Noble-Famille le 10 septembre 1776, morte célibataire à Armentières le 17 février 1819.
5. — Reine-Colette, baptisée à La Madeleine le 12 mai 1771.
6. — Barthélemi, chevalier, né à La Chapelle-d'Armentièresle 26 octobre 1772, enseigne aux gardes wallonnes le 12 février 1789, enseigne de grenadiers le 23 avril 1793, sous-lieutenant le 23 janvier 1794, retraité à Lille en 1796 ; suspect alors et émigré, arrêté à Bruxelles au milieu du spectacle, conduit à Douai et relâché le 25 thermidor an VII (Archives départementales du Nord. Série L, sous-série I, n° 1333) ; mort célibataire à Lille le 18 germinal an X.
7. — Louis-Joseph, chevalier, né à Armentières le 10 avril 1775, mort à Lille le 20 janvier 1861, allié au Cateau, le 28 messidor an XIII, à Henriette-Françoise Carville, fille d'Antoine et de Renelde EMEELIN, née au Cateau en 1770 ; dont un fils :
a. — Louis-Amand-Antoine-Philibert-Henri, né au Cateau le 17 octobre 1806, décédé à Lille le 28 mai 1872, époux de Julie-Joseph TOURBELINS, décédée avant lui à Menin.
8. — Xavier, chevalier, sr de la Mairie, Grévillers, nè à La Chapelle-d'Armentières le 3 février 1777, chevalier de la Légion d'honneur, mort le 4 juillet 1848, allié à Lille, le 5 pluviôse an X, à Marie-Marguerite-Joseph Le PRÉVOST de BASSERODE, fille de Pierre-François-Joseph et de Marie-Françoise Le SAGE, née à Walcourt le 14 mai 1775, morte sans enfants le 24 mars 1853.
VI bis. — François-Bonaventure OBERT, chevalier, sr d'Hoochstraete, dont la descendance est reportée plus bas à cause de sa longueur.
VI ter. — Charles-Philippe OBERT (écartelé : au 1, de gueules semé de croissants d'argent, au lion de sable couronné d'or ; au 2, d'or à la croix de gueules ; au 3, de sable à trois molettes d'argent ; au 4, parti émanché d'argent et de gueules ; et sur le tout de l'écartelé : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois chandeliers du même ), écuyer, sr de Chaulnes, baptisé à La Madeleine le 29 janvier 1639, bourgeois de Lille par relief du 17 octobre 1665, échevin, rewart et mayeur de cette ville, créé chevalier le 3 octobre 1675, nommé prévôt des maréchaux de Flandre par lettres données à Saint-Germain-en-Laye le 28 décembre 1679, prévôt le comte de Valenciennes, créé vicomte de Chaulnes par Louis XIV en vertu de lettres données à Versailles le 16 juillet 1684, décédé paroisse Saint-Pierre le 20 janvier 1721 ; épousa : 1° à Saint-Jacques de Tournai, le 8 juillet 1665, Marie de GAEST (parti : au 1, d'argent à cinq losanges de sinople mises en sautoir ; au 2, de sinople à cinq losanges d'argent mises en sautoir ), fille de Michel, écuyer, sr de Warcombel, et d'Antoinette de LANDAS (parti émanché d'argent et de gueules), baptisée à la même église le 15 avril 1637 ; 2° le 13 décembre 1670, Marie-Catherine HANGOUART (de sable à l'aigle d'argent, membrée d'or et tenant en son bec un anneau du même
), fille de Wallerand, chevalier, sr du Bellabre, et de Jeanne-Françoise OBERT, baptisée à Sainte-Catherine le 2 octobre 1652, morte le 5 juillet 1729 et inhumée à Saint-Pierre dans la chapelle paroissiale ; d'où :
1. — Du premier lit : Marie-Louise, baptisée à Sainte-Catherine le 27 août 1667.
2. — Du second lit: Jean-François, baptisé à Saint-Étienne le 6 mars 1674, prêtre, nommé trésorier du chapitre de Saint-Pierre par le pape Clément XI, le 23 mars 1715, malgré le chapitre, mort paroisse Saint-Pierre le 13 mars 1721. Il fut enfermé à la Bastille le 30 mai 1718 et en sortit le 2 juillet suivant ; le motif de son arrestation est ainsi formulé : « Correspondances et intrigues contre l'intérêt de l'Etat, avec la cour de Rome par le nonce du Pape à Paris, l'internonce à Bruxelles et le cardinal d'Allaire à Rome. Il a écrit une lettre à ce dernier, en langue latine, contre la cour et la nation françoise qui paroît inexcusable et bien odieuse d'un sujet du Roi. Il avoit formé en Flandre un parti contre les droits et libertés des églises sur le fait des bénéfices. Il soutenoit beaucoup l'intérêt du Pape contre celui du Roi (FUNCK-BRENTANO,Les lettres de cachet à Paris. Imprimerie nationale, in-4' 1903,p.187.). »
3. — Louise-Pélagie, née le 2 janvier 1677, décédée paroisse Saint-Pierre le 8 juillet 1762, alliée dans cette église, le II mars 1723, à Charles-Florent de MAGUIRE, capitaine au régiment de Roth Irlandais, puis commandant d'une brigade, chevalier de Saint-Louis, décédé paroisse Saint-Pierre le i4 avril 1756.
4. — Anne-Julie, née le 6 janvier 1678, mariée à Saint-Sauveur, le 17 mars 1696, avec Guillaume-Henride QUADT, colonel du régiment royal allemand ; dont postérité.
5. — Marie-Michelle, née le 2 avril 1679, alliée à N. d'ARTICQ, chevalier, commandant pour le Roi à Belfort.
6. — François-Balthazar, chevalier, sr de Hongrie, né le 24 janvier 1685 (ou le 5 juin d'après le cabinet des titres), lieutenant de haut bord, chevalier de Saint-Louis, mort en 1726.
7. — Sébastien-Marie, chevalier, né le 24 décembre 1687, tué au siège de Barcelone en 1714.
VI bis. — François-Bonaventure OBERT, chevalier, sr d'Hoochstraete, baptisé à La Madeleine le 27 décembre 1634, bourgeois de Lille par achat du 8 octobre 1683, échevin de cette ville, puis lieutenant général de la gouvernance de Lille, l'un des quatre grands baillis, enfin président à mortier au Parlement de Flandre par lettres du 8 novembre 1693, mort le 24 avril 1695, épousa à Saint-Nicaise de Tournai, le 20 août 1680, Marie-Madeleine-Thérèse de LANDAS (parti émanché d'argent et de gueules), fille de François, écuyer, sr des Mottes et de Catherine CUVELIER, baptisée à Sainte-Marguerite de Tournai le 3 août 1647, morte le 27 septembre 1695 ; d'où :
1. - Adrien-Joseph, baptisé à Saint-Pierre le 2 juillet 1681, bourgeois de Lille par achat du 4 mai 1685, chanoine de Saint-Pierre.
2. — Jean-François, qui suit, VII.
3. - Ghislain-François, chevalier, sr d'Hoochstraete, baptisé à Saint-Pierre le 14 juin 1686, décédé paroisse Saint-André le 3i mars 1760, allié à Saint-Ëtienne, le 4 juillet 1729, à Marie-Angélique VANHOVE, fille de Dominique-Augustin et d'Antoinette SAMPART, baptisée à Saint-Étienne le 27 mars 1682, décédée paroisse Saint-André le 15 mai 1755 ; sans enfants.
VII. — Jean-François OBERT, écuyer, sr de Beauregard, né à Tournai le 6 août 1684, bourgeois de Lille par relief du 12 juin 1706, échevin de cette ville, décédé paroisse Sainte-Catherine le 15 juillet 1733, épousa dans cette église, le 7 avril 1706, Marie-Henriette-Françoise de GRUSON, fille de Philippe-Ignace, sr de Lassus, et de Marie-Jeanne SCHRIECK, baptisée à Sainte-Catherine le 30 septembre 1688, morte le 1er juin 1759 et enterrée à Saint-Pierre ; d'où :
1. — Ghislain-François-Joseph, écuyer, sr de Lassus, baptisé à Sainte-Catherine le 8 mars 1707, mort célibataire le 22 septembre 1735.
2. — Marie-Catherine-Henriette, baptisée à Sainte-Catherine le 9 mars 1708, morte à Saint-Denis de Saint-Omer le 22 août 1765, alliée à Sainte-Catherine, le 22 juin 1739, à Maximilien-Xavier-Joseph Le FRANÇOIS (d'azur à la croix ancrée d'or et une bordure dentelée du même), écuyer, sr du Clercq, fils de Robert-Augustin et de Marie-Marguerite Le PETIT, baptisé à Saint-Omer, paroisse Saint-Denis, le 14 février 1692, échevin de cette ville, conseiller secrétaire du Roi, bourgeois de Lille par achat du 3 juillet 1739, mort à Saint-Omer le 13 avril 1771 ; dont postérité.
3. — Adrien-François-Ignace, baptisé à Sainte-Catherine le 9 décembre 1709.
4. — Jean-François, baptisé à Sainte-Catherinele 12 février 1711, carme déchaussé à Lille sous le nom de père Emmanuel de Saint-François-Xavier.
5. - Louis-Eugène-Joseph, écuyer, sr de Lassus et de Walle, baptisé à Sainte-Catherine le 8 juillet 1712, bourgeois de Lille par relief du 24 mai 1746, échevin de cette ville de 1747 à 1756 inscrit aux nobles de Flandre par ordonnance du 26 mars 1743, décédé paroisse Saint-Pierre le 13 septembre 1789, allié dans cette église, le 10 octobre 1745, à Marie-Madeleine-Séraphinç HESPEL, fille de Jean-Baptiste, écuyer, et de Marie-Isabelle-Hyacinthe BRIDOUL, baptisée à Saint-Pierre le 10 octobre 1745, y décédée le 14 décembre 1768 ; d'où :
a. — Marie-Joseph-Séraphine, née le 29 juin 1747, baptisée à Saint-Pierre le 5 juillet, y décédée le 26 février 1767.
b. — Marie-Henriette, baptisée à Saint-Pierre le 15 juillet 1748.
c. — Charles-Joseph, ondoyé le 27 mars 1750, baptisé à Saint-Pierre le 8 avril.
d. — Eugène-François, baptisé à Saint-Pierre le 29 janvier 1752, y décédé le 5 janvier 1758.
6. — Marie-Anne-Pélagie, baptisée à Sainte-Catherine le 31 janvier 1714.
7. - Henri-Hyacinthe, qui suit, VIII.
VIII. — Henri-Hyacinthe OBERT, écuyer, sr de Rosuelle, né à Lille le 7 septembre 1717, mort le 6 février 1754, épousa par contrat passé à Mons, le 4 août 1740, Marie-Ursule-Josèphe de BOUDRY, fille d'Henri-Dominique, écuyer, sr de Montreuil, et de Marie-Alexandrine de COULLEMONT, née le 5 août 1705, morte le 4 octobre 1769 ; dont :
1. - Marie-Antoinette-Henriette-Waudru, née à Mons le 22 janvier 1743, dame d'Hooghem et d'Elslande, morte le 2 novembre 1808, alliée à Mons, par contrat du 2 août 1764, à Siméon-Jean-Joseph, baron de MALEINGREAU, sr d'Hembise, Boisboussu, Havrech, fils de Siméon-Florent-Joseph, conseiller au Conseil souverain de Mons, et de Marie-Àngélique-Françoise de BRABANT, né le 17 décembre 1728, veuf de Marie-Jacqueline-Thérèse-Rose COSSÉE de SEMERIES, mort le 10 octobre 1791 ; dont postérité.
2. — Zacharie-Vincenl-Joseph, qui suit, IX.
IX. - Zacharie-Vincent-Joseph OBERT, écuyer, sr de Montreuil, Beauregard, puis de Quiévy par achat en 1770, né à Mons le 24 novembre 1746, membre de l'État noble de Hainaut par réception du 17 décembre 1771, chevalier de la noble et souveraine cour de Mons le 28 avril 1774, reconnu noble avec le titre de vicomte par le roi GUILLAUME Ier le 24 novembre 1816, mort en 1821, épousa à Thoricourt, le 26 juillet 1774, Isabelle-Françoise-Catherine de la MARLIÈRE, fille de Charles-François et de Marie-Thérèse PASCAL, née à Gand le 8 avril 1744, morte à Mons le 9 janvier 1827 ; d'où :
1. — Marie-Charlotte-Waudru, née à Thoricourt le 5 août 1775, chanoinesse d'honneur de Poulangy, morte à Mons le 21 avril 1808, alliée, par contrat du 28 janvier i8o3, à Théodore-Josephde FRANEAU d'HYON, comte de Gommegnies, fils de Nicolas-Joseph et d'Isabelle- Maximilienne d'YVE, né à Valenciennes le 4 juillet 1760, capitaine au régiment du Maine, chevalier de Saint-Louis, mort à Mons le 21 mai 1814 ; dont postérité.
2. - Marie-Alexandrine-Aldegonde-Françoise,née à Mons le 19 juin 1779, mariée, le 4 novembre 1799, avec Charles-Benoît-Joseph d'YVE, sr de Bonheyden, fils de Jean-Philippe-René-Joseph, vicomte de Bavay, et d'Isabelle-Thérèse de ROMRÉE, né le 17 octobre 1764 ; dont postérité.
3. — Martel-Daniel-Henri-Vincent, vicomte OBERT DE QUIÉVY, né à Mons le 13 juillet 1783, naturalisé Français le 19 juin 1822, confirmé dans son titre de vicomte par LOUIS XVIII le II janvier 1823, chevalier de la Légion d'honneur, mort à Wambrechies le 25 septembre 1866, allié à Nouvelles (Hainaut), le 25 mai 1811, à Alexandrine-Joséphine ROBERT de ROBERSART, fille de Simon-Joseph, comte de Robersart, sr de Chdisy, et de Marie-Joseph-Philippine du SART de MOLEMBAIX, née à Mons le 9 janvier 1778, morte à Wambrechies le 27 novembre 1854 ; sans enfants.
4. — Étienne-Eugène-Joseph-Ghislain,qui suit, X.
X. — Étienne-Eugène-Joseph-Ghislain OBERT, vicomte, né à Mons le 3 août 1790, auditeur au Conseil d'État sous le premier Empire, puis chambellan du roi Guillaume Ier qui le créa vicomte de Thieusies le 4 octobre 1823, mort à Schaerbeeck le 21 mars 1871, épousa à Mons,le 29 mai 1811, Marie-Joséphine-DésiréeMarin de THIEUSIES, fille de Nicolas-Louis-Joseph et de Marie-Augustine-Désirée de BÉHAULT, baptisée à Saint-Germain de Mons le 20 décembre 1789, morte à Thoricourt le 14 avril 1863 ; dont :
1. - Élise-Marie-Joséphine-Désirée, née en 1812, morte à Thieusies le 14 août 1833.
2. — Amédée-Antoine-Désiré-Ghislain, né le 28 février 1813, mort célibataire à Havré le 19 février 1870.
3. - Marie-Rosine-Joséphine-Aldegonde, morte à Thieusiesle 5 septembre 1837.
4. — Félicie-Augustine-Aldegonde-Antoineite, née le 4 janvier 1817, morte à Hénencourt (Somme) le 8 juin 1891, mariée à Thieusies, le 7 octobre 1839, avec Marie-Ambroise-Augustin-Baudouin, marquis de LAMETH, fils d'Augustin-Louis-Charles et d'Ambroisine-Honorine-Zoé de CHOISEUL d'AILLECOURT, né à Paris le 16 août 1812, décédé à Hénencourt le 13 février 1867 ; dont postérité.
5. - Camille-Antoine-Désiré-Ghislain, qui suit, XI.
XI. — Camille-Antoine-Désiré-Ghislain, vicomte OBERT DETHIEUSIES, né à Mons le 26 avril 1821, mort à Thieusies le 12 mars 1884, épousa à Fresnes-sur-l'Escaut (Nord), le 17 décembre 1850, Marie-Charlotte de la COSTE, fille d'Adolphe, marquis, ancien officier, et d'Amélie-Marie-Thérèse-Célestine de NÉDONCHEL, née au Quesnoy le 18 décembre 1829 ; d'où :
1. — Aldegonde-Marie-Joséphine,née à Thieusies le 21 janvier 1853, mariée audit lieu, le 3 mai 1871, avec Charles-Arthur-Philippe-Ernest, comte de Hemricoud de Grunne, fils d'Alexandre-François-Hubert et de Marie-Charlotte-Octavie de SENZEILLES, né à Liège le 15 mars 1840, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, sénateur ; dont postérité.
2. - Emmanuel-Marie-Joseph-Charles-Martel, né à Thieusies le 7 juillet 1857.
3. — Amaury-Marie-Camille-Joseph-Charles-Martel,qui suit, XII.
4. — Valentine-Marie-Félicité-Henriette, née à Thieusies le 22 août 1862, alliée audit lieu, le 22 juin 1882, à Roger-Philippe-Marie, comte de la BARRE d'ERQUELINES, fils d'Alexandre-Alfred et de Cornélie-Laure-Angélique de ROUILLÉ, né à Ormeignies le 22 septembre 1854 ; dont postérité.
XII. — Amaury-Marie-Camille-Joseph-Charles-Martel, vicomte OBERT DETHIEUSIES, né à Thieusies le 16 juillet 1858, bourgmestre de Thoricourt; épousa à Bruxelles, le 21 avril 1887, Louise-Thérèse-Cornélie, comtesse CHRISTYN de RIBAUCOURT, fille d'Adolphe-Florimond-Ghislain et de Charlotte-Henriette-Marie-Berthe, comtesse de LIEDEKERKE, née à Perck le 16 octobre 1866 ; d'où :
1. — Alain-Camille-Ghislain-Marie-Joseph-Martel, né à Bruxelles le 10 mars 1888.
2. — Élisabeth-Berihe-Marie-Josèphe-Ghislaine, née à Thoricourt le II août 1892 (Pour la branche belge, nous avons emprunté plusieurs dates à l'Annuaire de la noblesse de Belgique : Généalogie Obert).
DEUXIÈME BRANCHE
IV bis. - Jean OBERT, écuyer, sr de Villers, Gaudiempré, né à Arras, bourgeois de cette ville le 2 septembre 1599, conseiller de leurs altesses au Conseil provincial d'Artois, bourgeois de Lille par achat du 5 octobre 1618, échevin de cette ville en 1619, bailli de Roubaix en 1623 ; épousa : 1° par contrat du 19 janvier 1601, Madeleine Le CANDELE, fille de Maximilien, chevalier, sr de Herbamez, et d'Adrienne du MORTIER ; 2° Marguerite de LANDAS (parti émanché d'argent et de gueules), fille de Philippe, sr de Chin, et d'Antoinette de HÉNIN, veuve de Jean du CHASTEL, écuyer, sr de Puyveld ; dont :
1. — Du premier lit: Lamoral.
2. — Louis, qui suit, V.
3. — Jean, écuyer, sr de Copiémont, capitaine de chevau-légers au service de France, tué au siège de Casal en 1629.
4. — Jacques-François.
5. — Maximilien, abbé de Marchiennes, mort le 12 janvier 1673.
6. — Marie-Catherine.
7. — Anne, alliée à François de Baudringhien, sr de Gommespont, fils de Jacques, sr du Jardin, et de Jeanne de BRUNE, veuf d'Anne Van der BEKE (Ces sept enfants étaient nés avant le 5 octobre 1618).
8. — Marie-Madeleine, baptisée à Saint-Pierre le 28 juin 1618.
g. — Louise-Françoise, baptisée à Saint-Pierre le 13 octobre 1620.
V. — Louis OBERT, écuyer, sr de Gaudiempré, bourgeois de Lille par achat du 1er mai 1627, créé chevalier par lettres données à Madrid le 20 mars 1640, lieutenant-général de la gouvernance de Lille par lettres datées de Douai le 18 novembre 1641 ; épousa, le 14 juin 1625, Marie de NIEUWENHOVE (dazur à trois pals retraits d'or mouvants du chef, et une coquille d'argent en pointe ), fille de François, écuyer, sr de Noyelles, et de Marie de COPPENAY, veuve de Charles de CARDEVACQUE, écuyer, sr de Beaumont ; d'où :
1. — Anne-Jeanne, baptisée à Sainte-Catherine le 9 mai 1626 ; alliée dans cette église, le 15 février 1651, à Jean-Ignace de la FOSSE (d'or à trois cors de chasse de sable enguichés de gueules ), écuyer, sr de Drincham, fils de Jean, né à ...., officier au régiment de mestre de camp don Francisco Deza, blessé au siège d'Ypres et à la bataille de Lens, créé chevalier le 31 août 1651, mort en 1667 et enterré au choeur de Saint-Vaast à Bailleul ; dont postérité (D'après La Chesnaye-Desbois, elle se serait remariée à François de GENEVIÈRES).
2. — Marie-Françoise (alias Jeanne-Françoise), jumelle de la précédente ; mariée : 1° à Sainte-Catherine, le 11 septembre 1651, avec Wallerand HANGOUART (de sable à une aigle d'argent becquée et membrée d'or), écuyer, sr du Bellabre, fils de Wallerand, écuyer, et de Catherine du CHASTEL, bourgeois de Lille par relief du 26 mars 1643, bailli de Comines, veuf de Jeanne de HAPIOT, décédé paroisse Saint-Maurice le 16 mars 1663 ; dont postérité ; 2° avec Jacques de ZÉDOR, chevalier, sr de Chamelin, capitaine au régiment de colonel général cavalerie.
3. — Ernestine, née en 1628, religieuse à l'abbaye de Flines, dont elle fut installée abbesse le 26 juin 1691, y décédée le 2 septembre 1695 et inhumée à l'abbaye (Voir HAUTCOEUR : Histoire de l'abbaye de Flines, p. 401).
4. — Jean-Baptiste, qui suit, VI.
5. — Philippe-Jean, baptisé à Sainte-Catherine le 10 mai 1650.
VI. — Jean-Baptiste OBERT, chevalier, sr de Noyelles, bourgeois de Lille sur requête par relief le 16 juin 1693, mort à Noyelles le 1er mars 1694, obtint en 1655 des lettres de rémission pour l'assassinat de N. de LANNOY, sr du Haut Pont. Il épousa en 1647, Anne-Françoise du CHASTEL, fille de François, sr de Langle, et de Marie HANGOUART (de sable à une aigle d'argent becquée et membrée d'or) ; d'où :
1. — Louis-François, baptisé à Sainte-Catherinele 19 avril 1649, prêtre, puis jésuite, sortit de la Compagnie de Jésus par suite du refus de permettre l'impression de son panégyrique de LOUIS XIV ; cet éloge, écrit en vers français, fut imprimé à Lille en 1686. Il composa aussi des poésies en l'honneur de quelques saints (Lille, Balthazar Lefrancq, in-8) ; enfin, on a de lui un Ludus poeticoe veridicus sive dissertationes drarnalicoe pioe juxta ac lepidoe... (Lille, Nicolas de Rache, 1683, in-8). Devenu débile d'esprit, il fut pourvu d'une curatelle le 16 février 1708 (Voir Bulletin de la Commission historique, tome 22, p. 19, et Souvenirs religieux, 1889, page 88).
2. — Wallerand-Jean-Baptiste, baptisé à Sainte-Catherine le 18 février 1652.
3. — Philippe-Ferdinand (alias Philippe-Alexandre), baptisé à Sainte-Catherine le 11 décembre 1652, capitaine au régiment de Saint-Simon cavalerie ; allié, dit La Chesnaye-Desbois, à Jeanne, fille du sieur de CARPENTIER, commissaire au renouvellement de la loi des Pays-Bas espagnols.
4. — Marie-Françoise, baptisée à Sainte-Catherine le 27 février 1654 ; c'est peut-être elle qui est appelée Madame de Formigelle dans l'acte de curatelle de son frère.
5. — Eléonore-Marie-Alexandrine, baptisée à Sainte-Catherine le 26 janvier 1667 ; épousa, le 15 juillet 1677, Pierre-Ignace d'ECHAUTE, écuyer, sr d'Aigremont, fils d'Henri, écuyer, sr de Pumbeck, capitaine d'une compagnie de Hauts Allemands, et d'Isabelle- Constance Van WARNEWICK.
6. — Josse-Alexandre, qui suit, VII.
7. — Ernestine-Louise, née vers 1664, décédée paroisse Saint- André le 13 juin 1757 ; alliée à Philippe d'OLIVET, sr de la Brosse, chevalier de Saint-Louis, commandant pour le Roi au château d'Aire ; elle était séparée de biens en 1708.
8. — Anne-Françoise, baptisée à Saint-Maurice le 3 juillet 1668, décédée paroisse Saint-André le 3o juin 1745 ; alliée : 1° à Saint-Sauveur, le 25 juillet 1694, à Jean-Mathias de BONNET (de gueules à une croix longue d'or, senestrée d'une épée d'argent, la pointe en bas), chevalier de Saint-Louis, gouverneur du fort Saint-Sauveur ; 2° à Saint-André, le 22 mars 1730, à Arthur MAGENIS, fils de Maurice et de Marie CLARCK, capitaine au régiment de Buckeley irlandais, chevalier de Saint-Louis, mort paroisse Saint-André le 18 octobre 1743.
9. — Marie-Anne-Thérèse, alliée, d'après toutes les généalogies, à Gilles-Théodore de LANGLE, écuyer, sr de Hauwelanghe ; elle ne figure pas dans l'acte de curatelle de son frère en 1708.
VII. — Josse-Alexandre OBERT, chevalier, sr de Copiémont, Noyelles, baptisé à Saint-Étienne le 16 février 1659, bourgeois de Lille par relief du 24 septembre 1693, capitaine au régiment de Navarre, puis major du régiment de Solre infanterie, décédé paroisse Saint-Étienne le 21 novembre 1698 ; épousa à Saint-Étienne, le 2 février 1693, Marie-Catherine du CHAMBGE (d'argent au chevron de gueules accompagné en chef de deux merlettes de sable et en pointe d'un trèfle de sinople), fille de Séraphin, chevalier, sr de Liessart, et de Jossine VANDENBERGHE, baptisée à Saint-Étienne le 30 avril 1655, décédée paroisse Saint-Étienne le 18 août 1739 et inhumée à Noyelles ; d'où :
I. — Louis-Joseph, baptisé à Saint-Étienne le 16 août 1693, mort jeune.
2. — Séraphin-Alexandre, jumeau du précédent, mort en bas âge.
3. — Anne-Isabelle, baptisée à Saint-Étienne le 9 décembre 1694.
4. — Marie-Anne-Joseph, baptisée à Saint-Étienne le 22 décembre 1697, y décédée le 22 mars 1700.
5- — Michel-Alexandre, posthume, baptisé à Saint-Étienne le 27 mai 1699, y décédé le 27 août suivant.
TROISIÈME BRANCHE
Vter. — Charles OBERT (Son père, Jacques-François, forme le degré IVter), écuyer, sr du Péage, récréant a la bourgeoisie d'Arras, paroisse Saint-Géry, le 6 juin 1620, et épousa le 1er avril 1628, Jeanne-Claire de BERTOUL, fille de Louis ; d'où :
VI. — Louis-Florent OBERT, écuyer, sr du Péage, capitaine de la Motte-au-Bois; allié à La Madeleine, le 4 février 1659, à Marie-Thérèse HUBERT, fille de Mathieu, dont il eut entre autres enfants :
I. - Charles-Adrien, qui suit, VI.
2. - Marie-Françoise-Louise, baptisée à La Madeleine le 25 juin 1671.
VII. — Charles-Adrien OBERT, écuyer, sr d'Abluy, capitaine au service de France, mort à Bruxelles et enterré à Sainte-Gudule ; épousa Sophie-Thérèse de CREST, fille de Jean, écuyer, sr de Hal ; d'où :
I. — Charles-Joseph.
2. — Charles-Alexandre.
3. — Procope-Alexandre,dont les noms seuls nous sont connus.
4. — Nicolas, qui suit, VIII.
VIII. — Nicolas OBERT, écuyer, sr d'Abluy, décédé à Bruges, paroisse Saint-Jacques, le 16 septembre 1749 ; épousa : 1° à Notre-Dame de Bruges, le 23 février 1718, Marie du CHASTEL ; 2° vers 1735, Anne VANDERHAGEN ; il eut :
1. — Du premier lit : Sophie, baptisée à Saint-Sauveur de Bruges le 22 août 1721, morte célibataire dans cette ville le 17 frimaire an XIV.
2. — Jeanne, baptisée à Saint-Sauveur de Bruges le 30 mars 1726, morte célibataire dans la même ville le 10 germinal an VIII.
3. — Jean, baptisé à Saint-Sauveur de Bruges le 3o novembre 1728.
4. — Du second lit : Charles, baptisé à Saint-Gilles de Bruges le 22 février 1736, écuyer, sr d'Abluy, capitaine au régiment de Saxe-Gotha, depuis régiment du prince de Ligne au service de l'impératrice reine de Hongrie, mort à Bruges le 2 mars 1816 ; marié après 1773, avec Catherine-Guillelmine Van Der VEKENEDE WASEAESEMONT, décédée après lui sans enfants.
5. - Aicolas, baptisé à Saint-Jacques de Bruges le 16 juillet
1740.
18 août 1585. — Certificat délivré à Wallerand OBERT par le Conseil d'Artois.
Les Élus sur le fait des aides ordinaires et extraordinaires accordéz es pays et comtés d'Artois, Saint Pol, Guisnes, Boulenois, ressort et enclavement, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut.
Sçavoir faisons que sur la requête à nous présentée par Me Walerand OBERT, écuier, sieur de Gaudiemprez, Grevillers, conseiller de Sa Majesté et son procureur général en sa province d'Artois, et vuës par nous les lettres données des commissaires établis à la levée des nouveaux acquets du dix huitième jour d'aoust quinze cens quatre vingt cincq, ensemble les lettres de vidimus données de Messeigneurs du Conseil d'Artois du premier dudit mois et au mentionné par ladite ladite requête, avec autres lettres de traité de mariage d'entre Guillaume Obert, fils de Jean, écuier, sieur des Préaux et de Damoiselle Marie Hubert, avec Damoiselle Charlotte de La Vacquerie, fille de Hugues, écuier, sieur de Bullecourt, et de Damoiselle Philippine TILLIER, données de Pierrefournel le 27 février 1524 ; ouy sur ce aussi le procureur fiscal du Royen ladite Élection, lequel après avoir vû et examiné lesdites lettres a déclaré n'avoir cause pour empescher le prétendu en ladite requête, avons ordonné que lesdites deux premières lettres, ensemble l'extrait du traité de mariage dessus mentionné, seront enregistrés et incorporés au Registre des sentences et ordonnances d'icelle élection pour par luy jouir des priviléges de noblesse, desquelles lettres mots après autres la terreur s'ensuit. Primes desdites lettres de vidimus données audit Conseil d'Artois :
Les Présidens et gens du Conseil provincial d'Artois à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Sçavoir faisons que nous avons veu, tenu et leû certaines lettres en parchemin contenant que Jean OBERT, écuier, sieur des Préaux, auroit comme noble et extrait de noble génération été déclaré franc et libre du droit de nouvel acquet desqueles mot après autre la teneur s'ensuit :
Charles, par la grâce de Dieu, duc de Bourgogne, etc., à tous ceux qui ces présentes lettres verront ou oiront, salut. Comme Jean OBERT, écuier, sieur des Préaux, nous a fait remontrer que durant son absence au pays de Dauphiné où il avoit séjourné bonne espace de temps pour affaire d'importance, les commis de par nous à la levée du droit à nous deû pour les francs fiefs et nouveaux acquets d'iceux que feroient personnes non nobles en notre pays et comté d'Artois suivant la coutume y observée de tout temps et ancienneté, eussent cottisez et assis même contraints Damoiselle Marie HUBERT, sa femme, au payement dudit droit pour l'acquisition qu'il avoit fait de deux petits fiefs scituez ès mets de la comté de Saint Pol, combien qu'il fut noble et extrait de noble génération et qu'il eut toute sa vie vécu noblement selon qu'avoient toujours fait ses prédécesseurs, requérant pour les grands services qu'il nous a fait le passé et qu'il espéroit encore nous faire à l'avenir, notre plaisir fut commettre la connoissance de son fait à ceux de notre grand Conseil ou les autres qui voudrions choisir et dénommer pour son cas instruit sommairement et sans figure de procès ordonner par nous ce que de raison sur la restitution dudit droit receu, comme autrement ; inclinant à laquelle sa dite requête comme juste et raisonnable et pour purger l'intérest notable et grand préjudice qu'il disoit être fait à sa postérité, aurions commis l'examination et décision de tout cet affaire à ceux de notre Cour de parlement en notre ville de Malines comme plus à la main, par devant lesquels il auroit servi d'intendit et par iceluy déduit et articulé que messire Martel OBERT dit BRADACHET, sieur de Galadin, lors capitaine de la garde du Roy, monseigneur et prédécesseur (à qui Dieu pardonne) auroit au mois de novembre de l'an mil deux cens vingt un fait alliance de mariage avec damoiselle Mehaut de Partenay, fille de messire Gauthier, seigneur dudit lieu, et eu entre autres enfans Théry OBERT, qui auroit suivi les armes pour le service dudit seigneur Royen état de porte enseigne de la Compagnie d'hommes d'armes du comte de Vendosme et lequel Théry auroit au mois de septembre de l'an 1248 eut pour femme Damoiselle Bonne de HALESCOART, fille de Rauduin, sieur de Harmy, avec laquelle il auroit procréé Louis OBERT, devenu seigneur dudit lieu d'Harmy et d'autres seigneuries, lequel Louis auroit au mois de janvier 1276 : eu pour épouse Damoiselle Jossine de VAUDRICOURT, fille de Josse, seigneur dudit lieu et de Nempont, et par ensemble suscité de leur conjonction Henry OBERT, lequel en l'an 1305 au mois de mars auroit pris pour femme et épouse Damoiselle Colay de SAIN, fille de Robert, seigneur de Longueville, et produit au monde de leur mariage et conjonction Gauthier OBERT, qui auroit aussi en charge pour le service de mon dit Seigneur le Royen diverses voyages et expéditions de guerre où il se seroit porté valereusement et y acquit bon bruit et renon, lequel Gauthier auroit été allié par mariage au mois de février 1332 avec Damoiselle Jeanne de HANGEEST, fille de Guillaume, sieur de la Vauline, et eu de leur conjonction Nicolas OBERT dit Le BRUN, qui auroit eu charge pour le service dudit Seigneur Roy monseigneur et eu pour femme et épouse Damoiselle Claire de RÉMY, fille de Tassart, sieur de Langle, et engendré par ensemble Jean OBERT, qui auroit eu alliance de mariage en l'an 1374 avec Damoiselle Iolente de CLÉRY, fille de Bernard, seigneur de Lonjumeau, et procréés légitimement Jean OBERT, seigneur dudit lieu et de Longueville, qui auroit contracté alliance de mariage avec Damoiselle Héleine de GRIBOVAL, fille de messire Gauthier de Griboval, chevalier, sieur dudit lieu, que dudit mariage seroient issus entre autres enfans trois fils dont le premier nommé Gaultier, après avoir été écuier trenchant par quelques années à notre cousin le comte de Saint Pol et nous fait service en diverses expéditions militaires, auroit été alliez par mariage à Damoiselle Anne de TAVANNES, fille d'Antoine, seigneur dudit lieu, le second nommé Thomas, nourri page longues années avec notre cousin le Comte de Dompmartin et depuis employé pour notre service en diverses charges, allié par mariage avec Damoiselle Blanche de BEAUJEU, fille de Jacques, sieur de la Marlière, et pour le troisième luy-même qui auroit été nourri page avec notre cousin le Comte de Comersan et suivi du depuis toujours notre parti ; que tous les dessus nommez auroient tous le temps de leur vie fait profession de noblesse et d'armes, comme ont fait tous leurs parens et alliez généralement eux trouvés en plusieurs batailles et rencontres pour notre service et de nos prédécesseurs Roys de France et duc de Bourgogne et portés de temps immémorial pour armoiries d'azures à trois chandeliers d'or encheveronnez de même, que luy même avoit tout le temps de sa vie ensuivi la façon de faire de ses prédécesseurs soit alliez noblement pris pour femme et épouse ladite Damoiselle Marie HUBERT, fille de Mathieu, seigneur de Cauroy, et nous fait service en diverses actions et expéditions militaires à sa seule dépense; quece discours cy dessus témoignoit bien et à certes son ancienne noblesse et extraction et concluoit nécessairement que les dits commis ne le devoient avoir cottisé audit droit de nouvel acquest et moins y contraindresa dite femme, durant sa longue absence au dit Pays de Dauphiné pour affaires importanteset nécessaires, au payement desdites taxes dontrestitution luy devoit être faite, en le déclarant quitte et exempt dudit droit comme procréé noble ; lequel intendit auroit été communiquéà notre procureur général, qui se seroit attendu à la preuve et justification, que ledit remontrant en pourroit faire, suivant quoy ledit remontrant auroit par devant commis desdits de notre Cour de parlement produit plusieurs littéralles et enseignements concernant les alliances et autres choses cy dessus touchées avec diverses certifications et advoeux de plusieurs seigneurs et gentilshommes et fait ouir plusieurs témoins pour vérifications de son intention, requérant à tant droit luy être fait. Sçavoir faisons que, veu par notre avant dite Cour ladite requête, intendit, enquête, production et ce qu'a été fait généralement par ledit OBERT, remontrant, ouy sur tout notre procureur général avons iceluy comme noble et extrait de noble génération déclaré francq et libre dudit droit de nouvel acquêt, ordonnons à nos dits commis luy rendre et restituer ce que par iceux a été cottisé et levé incontinent et sans délay sans y faire faute, comme ayant ladite cottisation et levée été faite indeument contre notre volonté et intention comme contraire des privilèges, franchises et libertés dont doivent jouir les gentilshommes de notre Pays et Comté d'Artois. En témoin de ce nous avons fait mettre notre scel à ces présentes. Donné à Malines, en notre Cour de parlement le 13e jour de juillet 1475, sur le repli étoit écrit par la Cour signé RUTER et scellées en double queue de cire rouge lesquelles lettres étoient saines et entières en parchemin, écriture, signature et scel comme par l'inspection d'icelle nous est apparu dont nous avons fait dépécher lettres de vidimus à la requête de Me Walerand OBERT, écuier, licencié ès loix, sieur de Guendiemprez, Grevillers, &c., pour luy valoir et servir par tout où il appartiendra. En témoin de ce nous avons fait mettre à ces présentes lettres le scel dudit Conseil quiy furent faits et données le premier jour d'aoust 1585 : signé sur le reply BAVAC et scellées en double queue de cire vermeille lesdites lettres de vidimus saines et entières en écritures seing et scel comme les lettres principales cy-dessus qu'il nous est aussi apparu.
Archives communales de Lille. — Registres aux mandements et
ordonnances de la Gouvernance. Registre Dauphin, pièce 6,
fo 25 vo et suivants. (Extrait du registre aux titres et lettres
de noblesse de l'Élection provinciale d'Artois.)
1636, 10 mars. — Lettres de chevallerie pour Louis Obert,
escuyer, sieur de Masinghien.
Philippes, etc. A tous ceux qui ces présentes verront, salut. Sçavoir faisons, que, pour la bonne relation que faicte nous a esté de nostre cher et bien amé Louys OBERT, escuyer, sieur de Masinghem, et qu'il seroit issu de noble famille, les descendans de laquelle, ses prédécesseurs, auroyent tousjours bien et fidèlement servy leurs princes en charges honnorables, à l'exemple desquelz il auroit aussy rendu service à nostre couronne au siège de Cambray et secours d'Amiens à ses propres fraiz et despens, mesmes esté faict prisonnier de guerre, l'espée au poing, ir la journée où commandoit le Marquis de Warembon, et qu'au surplus il se seroit tousjours fort louablement comporté, tesmoingnant à toutes occasions son zèle à la saincte foy catholicque et à nostre service : pour auquel s'employer avecq tant plus de lustre, aux occasions quy s'en pourroyent présenter, il nous supplioit très-humblement de l'honnorer du tiltre de chevalier. Pour ces causes et tout ce que dessus considéré, mesmes adfin de le stimuler d'advantaige et luy donner occasion, au moyen de quelque marque d'honneur de s'esvertuer de plus en plus en nostre service, Nous, désirans favorablement le traicter et eslever, avons iceluy Louys OBERT, à l'advis de nostre très-cher et très amé bon frère le Cardinal Infant Dom Ferdinand, faict et créé, faisons et créons chevalier par ces présentes, voulans et entendans que doresenavant il soit tenu et réputé pour tel en tous ses actes et besongnes et jouysse des droictz, privilèges, libertez et franchises dont jouyssent et ont accoustume de jouyr tous aultres chevaliers par tous noz terres et seigneuries, signament en noz pays-Bas, tout ainsy et en la mesme forme et manière comme s'il eust esté faict et créé chevalier de nostre propre main. Mandons et commandons à tous noz lieutenans, gouverneurs, mareschaulx et aultres ministres, officiers et subjectz à qui ce peut toucher en quelque manière que ce soit, que ledict Louys OBERT, ilz laissent, permectent et souffrent dudict tiltre de chevalier et de tout le contenu en cesdites présentes plainement, entièrement et paisiblement jouyr et user, sans en ce luy faire, mectre ou donner, ny souffrir estre faict, mis ou donné aulcun trouble, destourbier ou empeschement au contraire. Car ainsy nous plaist-il. Pourveu qu'au préalable cesdites présentes soyent présentées à Don Juan de Castillo, nostre secrétaire du registre des mercèdes, affin d'en estre tenu note et mémoire ès livres de sa charge. En tesmoingnage de quoy, nous avons signé ces présentes de nostre main et à icelles faict mettre nostre grand séel. Donné en nostre ville de Madrid, royaulme de Castille, le dixiesme jour du mois de Mars mil six cens trente six, et de noz règnes le quatorziesme. Est signé : PHILIPPE. Sur le ply estoit escript : Par le Roy, (signé) : DE BRITTO. De l'aultre costé estoit escript: Tome la Racon en 18 de Julio de 1636, soubsigné : Don Juan DE CASTILLO. Sur ledict ply estoit encores escript : Ces lettres sont enregistrées en la Chambre des Comptes du Roy à Lille, du consentement de Messieurs les Président et gens d'icelle au registre des Chartres y tenu. &a, le XII de septembre XVIe trente six, par moy, soubsignez : R. SIMON.
Archives du Nord. - Chambre des Comptes de Lille. - Art. B. 1661 :
66° Registre des Chartes, f° 183.
1640, 20 mars. — Lettres de chevalerie pour Loys OBERT,
escuyer, seigneur de Gaudiempretz.
Philippe, par la grâce de Dieu, Royde Castille, etc..., A tous ceulx quy ces présentes verront, salut. Scavoir faisons que pour la bonne relation que faicte nous a esté de notre cher et bien amé Louys OBERT, escuyer, seigneur de Gaudiempret, Copiemont et Villers, Lieutenant de la gouvernance de nos villes de Douay et Orchies, et qu'il seroit filz de Jean, escuyer, seigneur desdits lieux, et de damoiselle Madelaine de le CANDELE, fille de messire Maximilien, chevalier, seigneur de Herbamez, et de dame Marie du MORTIER, que ses ancestres tant paternelz que maternelz auroient passez quattre cens ans et plus esté honnorez du tiltrede noblesse, et rendu divers grandz et signalez services à noz prédécesseurs de glorieuse mémoire, tant en divers voyages et expéditions militaires, esquelles ilz se seroient portez valereusement qu'autrement, et pour récompense de quoy plusieurs d'iceulx auroient esté honnorez du tiltre de chevalier, oultre que son père grand du costé patérnel auroit esté eschevin de nostre ville d'Arras, et en icelle qualité emprisonné durant les troubles derniers par aucuns séditieux, pour avoir faict tout ce que luy auroit esté possible afin de les ranger à leur debvoir, et les maintenir en l'obéyssance qu'ilz debvoient à leur souverain, et depuis auroit honorablement deservy plusieurs années l'estat de procureur général et successivement de conseillier du Conseil provincial d'Arthois, son père ayant aussy esté diverses fois du magistrat de la ville de Lille, sans que personne de ses devanciers auroient oncques mancqué à la fidélité, ny tenu partie contraire à nous, ny à nosdits prédécesseurs, qu'à l'imitation de ce le remontrant et ses frères (dont le maisné seroit mort capitaine en Italie) ayans esté conduits au chemin de la vertu, n'auroient aussy rien obmis de ce qu'estoit de leur debvoir aux occasions de nostre service, auquel le Remontrant se seroit pareillement employé à ses fraiz et despens avecq la noblesse du pays, à la suitte de nostre très cher et très amé bon frère le Cardinal Infant Don Ferdinand vers Louvain, icelle ville estant assiégée l'an 1635, et jusques à ce que l'ennemy en ayant levé le siège et esté repoussé hors du pays, il en a esté congédié avecq les aultres de ladite noblesse, pour ces causes et ce que dessus considéré, mesmes. affin de le stimuler davantage et luy donner occasion au moyen de quelcque marcque d'honneur de s'esvertuer de plus en plusen nostre service, Nous désirans favorablement le traicter, décorer et eslever, avons icelluy Loys Obert faict et créé, faisons et créons chevalier par ces présentes, voulans et entendans que doresenavant il soit tenu et réputé pour tel en toutes ses actes et besoingnes et jouysse des droictz, privilèges, libertez et franchises dont jouyssent et ont accoustumé de jouyr tous aultres chevaliers par toutes nos terres et seigneuries signament en noz Pays Bas, tout ainsy et en la mesme forme et maniere comme s'il eust esté faict et créé chevalier de nostre propre main, Mandons et commandons à tous nos lieutenans, gouverneurs, mareschauxet aultres ministres, officiers etsubiectz à qui ce peult toucher en quelcque maniere que ce soit, que ledit Loys OBERT, ilz laissent, permettent et souffrent dudit tiltre de chevalerie et de tout le contenu en cesdictes présentes plainement et paysiblement joyr et user, sans en ce luy faire mettre ou donner, ny souffrir estre faict mis ou donné aucun trouble, destourbierou empeschement au contraire. Car ainsy nous plaist-il. Pourveu qu'au préallable cesdictes présentes soient présentés en nostre secretairie du Registre des mercedes affin d'en estre tenue note et mémoire ès livres d'icelle. En tesmoignage de quoy, nous avons signé ces présentes de nostre main et à icelles faist mestre nostre grand seel. Donné en nostre ville de Madrid, Royaume de Castille, le XXe jour du mois de mars l'an de grâce 1640 et de nos Regnes le XXe. Paraphé Me V1, signé PHILIPPE. Sur le ply estoit escript, Par le Roy et Signé BRECHT ; et à costé dextre du mesme ply : Tome la Razon en la rie del Hg° denios a 21 de febvrier 1642 et signé Pedro Lopez DE CALO, et appendoit ausdictes lettres ung grand seel de chire vermeille en queue de parchemin.
Archives communales de Lille, — Registres aux mandements et
ordonnances de la Gouvernance.Registre Albert, pièce 447.
1648, 14 septembre. — Lettres de chevalerie pour François OBERT,
escuyer, seigneur du Breucq.
Philippe, par la grâce de Dieu, Roy de Castille, etc., A tous ceulx quy ces présentes verront, salut. Scavoir faisons que pour la bonne relation que faite nous a esté de nostre cher et bien amé Francois OBERT, escuyer, seigneur du Breucq, qu'il seroit issu d'ancienne et noble famille tant du costé paternel que maternel, ses prédécesseurs ayans de tout temps servi fidèlement leurs princes en charges honnorables, et pour récompense de ce plusieurs d'iceulx esté honorez du tiltre de chevalier à l'exemple desquelz feu son père messire Louys Obert, chevalier, nous auroit aussi rendu service au siege de Cambray et secours d'Amiens a ses propres fraiz et despens, mesmes esté faict prisonnier de guerre l'espée au poing à la journée où commandoit le marquis de Warambon, et ledict Francois OBERT s'estant à l'imitation de ses prédécesseurs marié noblement à Damoiselle Marie de SEUR, fille de feu messire Jean de SEUR, vivant Conseillier et commis des finances de feuz nos bons oncle et tante l'Archiducq Albert et l'Infante madame Isabel Clara Eugenia, se seroit aussy trouvé en bon équippage avecq les aultres gentilzhommes du pays à la suyte de feu nostre bon frère le Cardinal Infant Don Ferdinand, qui soit en gloire, pour le secours de Louvain et depuis encoire lors que les franchois avoient mis le siège devant la ville de Hesdin, Pour ces causes et ce que dessus considéré, mesmes afin de le stimuler davantaige et luy donner occasion au moyen de quelque marcque d'honneur de s'esvertuer de plus en plus en nostre service, Nous désirans favorablement le traicter décorer et eslever, avons icelluy Francois Obert fait et créé, faisons et créons Chevalier par ces présentes, voulans et entendans que doresenavant il soit tenu et réputé pour tel en tous ses actes et hesoingnes, et jouisse des droicts, libertez et franchises dont jouissent et ont accoustumé de jouyr tous autres chevaliers par toutes nos terres et seigneuries,signament en nosdicts Pays Bas, tout ainsy et en la mesme forme et manière comme s'il eust esté fait et créé chevalier de nostre propre main, mandons et commandons à tous nos Lieutenans, Gouverneurs, Mareschaux et autres nos Justiciers, Officiers et subjects à qui ce peut toucher en quelque maniere que ce soit, que ledit Franchois Obert ils laissent permettent et souffrent dudict tiltre de chevalier et de tout le contenu en cesdictes présentes plainement et paisiblement jouyr et user, sans en ce luy faire mettre ou donner, ni souffrir estre fait mis ou donné aucun trouble destourbier ou empeschement au contraire, car ainsy nous plaist-il. Pourveu que dans l'an après la datte de cestes icelles soyent présentées à nostre premier Roy d'armes ou aultre qu'il appertiendra en nosdicts Pays Bas en conformité et aux fins portez par le quinziesme article de l'ordonnance décrété par feu nostre bon oncle l'archiducq Albert le quattorziesme de décembre mil six cens seize, touchant le port des armoiries, timbres, tiltres et autres marcques d'honneur et de noblesse,à peine de nullité de ceste nostre présente grâce. Ordonnant à nostre dict premier Roy d'armes, où à celluy quy exercera son estat en nosdits Pays Bas, ensemble au Roy ou hérault d'armes de la province qu'il appertiendra de suivre en ce regard ce qui contient le règlement fait par ceulx de nostre Conseil privé, le deuxiesme d'Octobre seize cens trente sept au subject de l'enregistrature de nos lettres patentes touchant lesdictes marcques d'honneur en tenant par nosdicts officiers d'armes respectivement notice au dos de cestes, en tesmoin de ce nous avons signé ces présentes de nostre main et a icelle fait mettre nostre grand seel. Donné en nostre ville de Madrid, Royaume de Castille, le quatorziesme jour du mois de septembre l'an de grâce mil six cens quarante huict et de nos règnes le vingt huictiesme. Assel V plus bas signé PHILIPPE et sur le ply par le Roy et signé J. BRECHT et appendoit ausdictes lettres ung grand seel de chire vermeille en double queue de parchemin.
Archives communales de Lille. — Registres aux Mandements et
Ordonnances de la Gouvernance de Lille. Registre Albert,
pièce 536.
1675, 3 octobre. — Lettres de chevalerie pour Charles OBERT,
sr de Chaunes.
Louis, par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Nostre cher et bien amé Charles OBERT, escuyer, sr de Chaunes, nous a très-humblement représenté qu'il est issu de noble et ancienne famille de nostre chastellenie de Lille en Flandre où ses prédécesseurs et luy ont esté toujours reconnus et réputez pour nobles, d'ancienne extraction, ainsy qu'il le justifie par une sentence du Parlement de Malines du 13 juillet 1475, par laquelle Jean OBERT, escuyer, sr Despréaux, auroit esté déclaré franc et libre du droit de nouvel acquest comme noble et extrait de noble génération, qu'en outre, ceux de son nom et de sa maison ont possédé des charges et offices considérables et se sont alliez à de très bonnes et illustres familes, que mesmes en l'année 1636, le Roy Catholique, lors souverain de la province de Lille, auroit par lettres patentes de ladite année, honoré du titre et dignité de chevalerie Louis Obert, escuyer, sr de Masinghein, grand père dudit exposant, pour récompense des services que luy et ses ancestres auroient rendus en diverses occasions ; et mettans en considéracion les bons et fidèles services que ledit OBERT, sieur de Chaunes, nous a rendus depuis la reddition de nostre dite ville de Lille en nostre obéissance en toutes les occasions qui s'en sont offertes, mesmes en la fonction des charges de rewart et de mayeur qui sont les deux premières du corps du Magistrat de nostre dicte Ville et auxquelles il auroit esté nommé comme ayant esté reconnu pour un de nos subjets les plus zélez et affectionnez tant au bien de nostre service que de celuy du public de ladicte Ville, s'en estant acquité avec une entière approbation et estime d'un chacun. Sçavoir faisons que pour ces causes et autres à ce nous mouvans, désirans luy témoigner la satisfaction qui Nous en demeure et luy donner des effets de nostre bienveillance par une marque d'honneur qui l'oblige à nous continuer ses services et les siens à l'imiter pour mériter une pareille récompense, Nous, de nostre grâce spéciale, pleine puissance et aucthorité royale, avons déclaré et déclarons et en tant que de besoin créé et créons par ces présentes signées de nostre main, ledit Charles OBERT, sieur de Chaunes, chevalier, pour dudit titre de chevalier ensemble des droits, honneurs, privilèges, prérogatives, prééminences, franchises, libertez et exemptions qui y apartiennent jouir et user par luy, tant en fait de guerre et assemblées qu'en tous actes, en jugement et dehors et partout ailleurs que besoin sera, tout ainsy qu'ont acoustumé de jouïr les autres chevaliers créez de nostre main ou par les Roys, noz prédécesseurs, voulons et nous plait qd'il luy soit loisible de prendre le titre et qualité de chevalier et de porter en tous lieux et endroits que bon luy semblera ses anciennes armoiries timbrées. Sy donnons en mandement à nos amez et féaulx les gens tenans nostre Conseil souverain de Tournay et à tous autres nos justiciers et officiers qu'il appartiendra que ces présentes ils fassent lire et enregistrer et du contenu en icelles jouir et user pleinement et paisiblement ledit sieur OBERT, cessans et faisans cesser tous troubles et empeschemens au contraire. Car tel est nostre plaisir. En témoin de quoy, Nous avons fait mettre nostre séel à ces dites présentes. Donné à Versailles, le 3 octobre, l'an de grâce mil six cens soixante et quinze et de nostre règne le XXXIIIe, signé : Louis. Et sur le reply desdites lettres: Par le Roy : LE TELLIER. Lesdites lettres escrites sur parchemin, séellées du grand seau de cire jaune attaché à icelles sur double queue de parchemin. Et sur ledit reply est escrit : Veues et enregistrées folio 7 verso du Registre intitulé des Chartes, cotté 78, qui est gardé dans la Tour des Chartes de la Chambre des Comptes de Lille en Flandre, par moi soubsigné escuyer, conseillier et historiographe ordinaire du Roy et commis par Sa Majesté à la garde et direction des titres, chartes et registres d'icelle Chambre, le 7 novembre 1675, signé: Denys GODEFfROY.
Archives du Nord.- Chambre des Comptes de Lille. — Art. B. 1673,
78e Registre des Chartes, fo 7 y.
1684, juillet. — Lettres patentes autorisant le sieur de Chaunes
à prendre la qualité de Vicomte de Chaulnes.
Louis, par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre, à tous présens et avenir, salut. Nostre cher et bien amé le sieur de Chausnes, prévost général des mareschaux en Flandres et Hainaut, nous a très-humblement représenté qu'il a l'honneur d'estre né gentilhomme des plus anciennes familles du pays de Flandres, que ses ancestres ont esté honnorez par les Roys de France, nos prédécesseurs, de plusieurs charges considérables, mesme de cappitaine des gardes de leur corps, et que ledit exposant en son particulier a aussy eu l'honneur de posséder et servir dans les premières charges du pays de Flandres depuis que nostre ville de Lille est sous notre domination, ayant esté longtemps mayeur d'icelle, ensuite Prévost le Comte de Valenciennes et depuis trois ans pourveu de ladicte charge de Prévost général de nostre dit Pays de Flandres et de celuy de Hainaut, s'estant toujours acquité dans lesdictes charges et employs avec tout le zèle et l'affection et la fidellité possibles pour nostre service et celuy du pUblicq, Nous suppliant très-humblement de vouloir, pour les considérations susdictes, l'honnorer du titre et qualité de viscomte de Chausnes. A quoy ayant esgard, après avoir esté bien informés de la vérité de l'exposé cy dessus, et désirant le traiter favorablement, sçavoir faisons que, pour ces causes et autres à ce nous mouvans, et de nostre grâce spécialle, pleine puissance et authorité royalle, Nous avons par ces présentes signées de nostre main, permis et permettons audit sieur de Chausnes de prendre le tiltre de Viscomte de Chausnes et de se qualiffier tel en tous actes, tant en jugement que dehors, mesmes d'apliquer ledit titre et qualité de vicomte sur ladicte terre et seigneurie de Chaulnes; voulons et nous plaist que, tant ledit sieur de Chaunes, que ses enfans et descendans masles, nais et à naistre en loyal mariage, possesseurs de ladite terre et seigneurie de Chausnes, jouissent dudit nom et titre de vicomtes de Chaunes, pleinement, paisiblement et perpétuellement et qu'ils puissent porter la couronne de Vicomte sur leurs armes, sans que pour raison de tout ce que dessus ledit exposant ny sesdits enfans et descendans masles en loyal mariage soient tenus de nous payer aucune finance ny indemnité, de laquelle, à quelque somme que elle se puisse monter et revenir, nous leur avons fait et faisons don par ces présentes à la charge de ne rien faire qui déroge audit titre et qualité. Si donnons en mandement à nos amez et féaux les gens tenans nostre Conseil souverain de Tournay que ces présentes ils ayent à faire enregistrer et du contenu en icelles jouïr et user ledit sieur de CHAUMES, ensemble sesdis enfans et descendans nais et à naistre en loyal mariage, pleinement et paisiblement, cessant et faisant cesser tous troubles et empeschemens au contraire. Car tel est nostre plaisir. Et affin que ce soit chose ferme et stable à tousjours, nous avons fait mettre nostre séel à ces dites présentes. Sauf en autres choses nostre droit et l'autruy en toutes. Donné à Versailles, au mois de Juillet l'an de grâce mil six cens quatre-vingt quatre, et de nostre règne le quarante deuxiesme : Signé Louis ; et plus bas : Par le Roy, LE TELLIER, et à costé est escrit : visa LE TELLIER et scellé d'un grand sceau de cire verte pendant à des lacs de soye rouge et verte. Et à l'autre costé est encore escrit : Enregistrées au Greffe du Conseil souverain de Tournay, ouy et ce consentant le procureur général du Roy pour estre exécutées selon leur forme et teneur, suivant l'arrest du 24 juillet XVIe quatre-vingt cinq, tesmoin, ce trente un desdits mois et an, signé : SOURDEAU.
Archives du Nord.— Chambre des Comptes de Lille.— Art. B. 1673,
78e registre des Chartes, f* 124 v°.