Partage du 03/06/1707 Seclin (5554/73) Me CORNILLOT Pierre Mathieu, notaire à Seclin.
- Marie Magdelène HENNION, veuve immiscée avec enfants de François FAVIERE, demeurante à Martinsart paroisse de Seclin, et
- Véronique HENNION, femme de Maximilien MOLLET, fils d'Antoine, demeurante au dit Seclin,
soeurs et filles héritières de Jacques, et de Marie CRESTAL leur mère, déclarent qu'il leur est échu, par le décès du dit Jacques HENNION, un lieu manoir contenant trois cents d'héritage ou environ, situé rue du Wez au dit Seclin, et par le décès de feue Marie CRESTAL leur mère, huit cents de terre en deux pièces, au dit Seclin ; et désirant sortir de communion, elles en ont fait le partage en la forme qui ensuit; savoir, qu'il appartiendra à:
- Marie Magdelène HENNION, les dits huit cents de labeur, situés au dit Seclin, en deux pièces; savoir sept cents au dîmage des Chauwiers, tenus du fief de Cocquemplus, aboutant à la terre de Jean HENNION de plat, d'autre à la terre occupée par Jean LAGACHE l'aîné, d'un bout au chemin menant du moulin de Beauhaut à Templemars, et d'autre bout à la terre occupée par Nicolas DUTHILLOEUL; et le cent restant, parfait des dits huit cents, tenu de l'office de l'hostellerie fondée en la Collégiale St Piat au dit Seclin, situé au dîmage de Martinsart, aboutissant à la terre de François DUGARDIN dit Jorez, à la terre occupée par Piat DENNEULLIN, dit Plateau, d'un bout, aux terres de l'hostellerie du dit Seclin et au chemin menant du dit Seclin au dit Martinsart;
- Véronique HENNION (femme de Maximilien MOLLET), le lieu manoir en contenance de trois cents ou environ d'héritage, ainsi qu'il est amassé de maison manable, deux chambres, cuisine, granges, étables, le tout bâti de briques et tuiles, sauf les dites granges et étables couvertes de paille; et parmi le jardin aucqué et planté d'arbres fruits portant et bois montant, tenu partie de l'échevinage du dit St Piat du côté de la rue du Wez, et partie de la trésorerie notre dame en Tournai; aboutant à l'héritage de Jean HENNION de plat, d'autre part à celui de Pierre BARON à cause de Jeanne HENNION sa femme, par devant à la dite rue du Wez, et par derrière aux terres de l'abbaye de Phalempin: lequel lieu manoir est hypothéquée en dix livres de rentes héritières par an, au rachat de deux cents livres, en quoi les dits MOLLET et sa femme sont originairement obligés au profit des choraux de la dite Collégiale St Piat; les dits MOLLET et sa femme ont compensé plusieurs débours qu'ils avaient faits au sujet des vêtements qu'ils avaient fournis à leur feue mère, des réfections notables faites au manoir, des salaires des médecins et chirurgiens et autres, dont ils en passent quittance à la dite Marie Magdelène HENNION, et réciproquement; excepté que les exèques et funérailles se paieront chacun par moitié.