CRESTAL Jean, Joachim, Antoine, enfants de feus Anthoine et de Jeanne HENNION
Seclin (Me DURIEZ Philippe Adrien) 18/07/1678 Partage (6873.74)








Partage 18/07/1678 Seclin, (6873/74) - Me DURIEZ Philippes Adrien, notaire à Seclin. Comparant en personne Jean, Joachim et Anthoine CRESTAL, enfants à marier de feus Anthoine et de Jeanne HENNION, Jean HENNION, mari et bail Catherine CRESTAL, et Marie CRESTAL veuve de Jacques HENNION demts tous à Seclin; et Marie aussi enfant du dit feu Anthoine; Déclarent que de la succession de leur dit feu père, leur appartiennent aucuns biens encore à présent impartis entre eux, et voulant en faire division amiable entre eus, et par ce moyen éviter à tous procès, noises, difficultés et dissensions qui étaient apparents de sourdre et mouvoir entre eux à ce sujet, ils en ont fait partage et il est assigné
- au dit Jean CRESTAL, tous et quelconques, les chevaux, vaches et autres bestiaux, ustensiles de ménage, chariots, charrue et tous autres ustensiles de labeur, droits de cense, remises sur mieuvailles, et généralement tout ce qui se trouve en le maison mortuaire de son dit feu père ; à la réserve de certaine quantité de bottes de lin qui sont rouis, deux armoires, une huche et un coffre, dont les trois premiers comparants feront division entre eux ; moyennant quoi, le même premier comparant devra payer toutes les dettes, charges et obligations, dont la maison mortuaire de leur dit feu père se trouve chargée, à la réserve de ce qui sera dit être à la charge des autres partagers ci-après ; et aussi deux blancs obeaux croissant sur aucun héritage au Riez à Burgau, ci-après repris ; en considération et respect de tout ce, le dit Jean CRESTAL, sera tenu, et a promis payer à ses dits frères Joachim et Anthoine CRESTAL, à chacun la moitié, mil huit cent livres parisis ; à la sûreté duquel paiement. Hubert BOULLENGIER, laboureur au dit Seclin, à ce présent comme son pleisge, et répondant l'un pour l'autre et chacun pour le tout, sans division ni discussion de droit, ont obligé leurs biens et héritages;
- aux dits Joachim et Anthoine CRESTAL, et qui leur devra être payé par leur dit frère Jean, mil huit cents livres ; comme aussi deux cents de terre à labeur au dit Seclin, dîmage de Martinssart, tenant au Chemin du Gault Riez, aux héritages de la Douairière DUFERMONT occupées par François DELEVALLEE, et à la terre des veuve et hoirs François DELERUE ; en outre, le dit Jean leur frère, leur devra laisser suivre à chacun d'eux quatre sacs, et les laisser partir également avec lui, es toiles et linceuls dont ils jouissent à présent, et qui sont dans la maison mortuaire ; en leur laissant pareillement suivre un couvertoir blanc;
- au dit Jean HENNION et Catherine CRESTAL, sa femme, quatre cents et demi de terre à labeur, au terroir de cette ville dîmage de Wattiessart, tenus de la prévôté de la collégiale du dit Seclin ; tenant au chemin menant du dit Seclin à Wattiessart, d'autre à la terre de Jean DECOURTRAY et à la terre de Jacques HERBAU, avec l'advesture d'avoine croissant dessus; moyennant quoi, le dit HENNION, a promis et sera tenu prendre à sa charge et payer, deux cents livres aux héritiers du Sr chanoine MAHIEU, que le dit défunt Anthoine CRESTAL devait comme cautionnaire de Guillaume CRESTAL son fils;
- à la dite Marie CRESTAL, un cent de terre à labeur, au dîmage de Martinssart, tenu de (en blanc), tenant aux terres de Charles CRESTAL, à la terre de la chapelle Saint Piat, et au chemin menant de Seclin à Martinssart;
- fut encore stipulé, que la lettre de rente de cinquante litres en capital, due par la maison mortuaire du dit CRESTAL, aussi bien que les cours d'icelle, se doivent payer incessamment par le dit Jean CRESTAL, qui pourra néanmoins en tenir compte les deux tiers sur ses frères Joachim et Anthoine CRESTAL, sur l'argent qu'il leur doit compter par ce présent partage;
Fait et passé au dit Seclin, ce XVIII ème juillet xvi c soixante dix-huit, par devant Phles Adrien Duriez, notaire y résidant, soussigné, es présence de Jaspart LOXEMAND, échevin du dit Seclin, et Nicolas MARQUANT, voi...ré de la même ville.

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